~ bad day under the rain

Avina & Eanna

bad day under the rain

Vous avez déjà regretté l'un de vos choix, au point de vous mettre dans un tel mal-être, vous revivez cette scène en boucle dans votre tête, vous vous demandez à quel moment vous avez échoué, vous vous rendez compte que tout a été un véritable échec. Ce cauchemar vous suit, vous savez qu'un retour en arrière est impossible... Dix ans se sont écoulés, dix ans de torture, lorsque vous repensez aux bons moments passés avec cet être perdu, mais lorsque vous repensez au moment où vous lui avez arraché le cœur, une boule vous remonte jusqu'à la gorge, la culpabilité ? Sans doute. Mais le problème est surtout cette absence qui pèse autour de vous, lorsque vous êtes seul face à tout, que vous n'avez plus rien pour vous relever lors des pires moments. Je suis seule... J'ai besoin de combler cette solitude. Comment ? Il s'agit d'une bonne question. Je marchais en direction de la forêt, j'avais besoin de faire le vide, prendre l'air.
J'étais au cœur de la forêt, du moins j'avais marché à travers les chemins, mais la pluie commença à s'abattre sur la ville. Tout d'un coup le temps était en accord avec mon humeur, je continuais d'avancer, repérant un arbre assez gros qui allait me protéger. De toute manière, je n'allais pas prendre peur de la pluie, contrairement aux humains je ne craignais pas un petit rhume, la seule chose que cela ruinait, c'était mon brushing. Mais au moment où je m'approchais de l'arbre, je marchais sur une ficelle dissimulée sous un tas de feuilles mortes, cela déclencha un mécanisme qui m'envoya un énorme pieu en bois au milieu du ventre. Une grimace apparut sur mon visage, je laissais mon regard se disposait sur les lieux qui m'entouraient, je ne remarquais plus rien d'anormal. Je prenais le bois à deux mains, le retirant. Une énorme tâche de sang figurait sur le petit pull que j'avais mis.

Avina & Eanna
bad day under the rain

Voilà plus d’un an maintenant que j’éprouvais des problèmes d’insomnie. À chaque soir, c’était pareil. Je repoussais sans arrêt le moment du coucher. Soit la télévision me retenait dans le salon, soit le besoin de marcher me retenait à l’extérieur, soit le besoin de chaleur me retenait dans la douche, soit le besoin de manger me retenait au Hot Coffee, bref, à chaque fois, c’était une nouvelle excuse. Je redoutais toujours ce moment d’ouvrir mon lit, de m’y installer, de penser pouvoir m’endormir cette fois, puis finalement lutter contre mes pensées pendant des heures et des heures.
Ce soir n’était qu’un soir comme les autres. À cinq heures du matin, par contre, je décidai que j’en avais plus qu’assez de me réveiller à chaque heure l’estomac noué par l’anxiété. Je me levai et sautai dans la douche.
Le soleil se levait tranquillement sur la ville de Twin Cover lorsque je sortis de mon loft. Habillée de vêtements de sport et chaussée de souliers de sport, j’avais tout ce qu’il fallait pour affronter la sueur de mon front. C’est ainsi que je partis en jogging vers la forêt. L’air frais me faisait un bien fou, un bien démentiel, un bien inexplicable. Après une bonne vingtaine de minutes, je pouvais apercevoir l’entrée de la forêt. Je pris de grandes respirations avant de piquer une course vers cette dernière.
Parmi les arbres, j’optai pour la marche au lieu du jogging. Je préférai prendre le temps d’admirer le paysage. Mon esprit était en parfaite harmonie lorsque j’entendis un déclic fendre l’air, suivi d’un bruit de transpercement à glacer le sang. Mais qu’est-ce que c’était? Puis, je vis une silhouette à quelques mètres de moi. Je partis vers elle en courant.
- Est-ce que tout va bien? criai-je à la silhouette avant même d’arriver face à elle.
Je vis alors une jeune femme de mon âge dont le ventre était transpercé et dégoulinant de sang.
- Oh mon Dieu, laisse-moi t'aider! m’exclamai-je, paniquée, en me précipitant vers la brune.

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Avina & Eanna

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Mauvaise journée, très mauvaise. Les chasseurs n'étaient pas rares à Twin Cover, je devais faire attention, je n'étais pas la vampire la plus sage, j'avais sans doute laissé quelques cadavres depuis mon arrivée. Alors que je venais d'être blessée, je savais qu'il fallait quelques minutes avant que la blessure ne se referme, j'examinais rapidement le piège. Il était astucieux, mais cela aurait pu tuer n'importe quel humain. Est-ce que tout va bien ? Oh non il ne manquait plus que ça, pitié qu'ai je fait au monde pour mériter ça ? Elle s'approchait et ma blessure n'était pas complètement refermée. Oh mon Dieu, laisse-moi t'aider ! Je levais les yeux au ciel. Plusieurs choix s'offraient à moi, la contraindre pour lui dire de faire demi-tour, mais si elle était sous verveine, cela allait être raté pour moi. Je vais bien, même très bien, cela n'a jamais mieux été ! Une personne normale n'aurait pas dit cela, elle serait à terre, agonisant. J'avais mal, j'aurais donné n'importe quoi pour avoir une poche de sang. Je regardais la jeune femme, je n'allais tout de même pas la tuer ? Il faut dire que je n'avais pas plusieurs solutions à portée de main. Je restais silencieuse un instant, ma blessure était refermée, je pouvais le ressentir, la douleur disparaissait. Je suis désolée, tu es vraiment belle, tu as l'air innocente, mais je ne peux pas te laisser vivre. Elle n'eut le temps de dire une parole, que je l'avais bloquer contre un arbre, ma main autour de sa gorge. Je commençais à serrer de plus en plus fort, lorsque je me sentais étouffée, je la lâchais automatiquement, mais j'étais toujours en train d'étouffer.

Avina & Eanna
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Verum ad istam omnem orationem brevis est defensio. Nam quoad aetas M. Caeli dare potuit isti suspicioni locum, fuit primum ipsius pudore, deinde etiam patris diligentia disciplinaque munita. Qui ut huic virilem togam deditinihil dicam hoc loco de me; tantum sit, quantum vos existimatis; hoc dicam, hunc a patre continuo ad me esse deductum; nemo hunc M. Caelium in illo aetatis flore vidit nisi aut cum patre aut mecum aut in M. Crassi castissima domo, cum artibus honestissimis erudiretur. Harum trium sententiarum nulli prorsus assentior. Nec enim illa prima vera est, ut, quem ad modum in se quisque sit, sic in amicum sit animatus. Quam multa enim, quae nostra causa numquam faceremus, facimus causa amicorum! precari ab indigno, supplicare, tum acerbius in aliquem invehi insectarique vehementius, quae in nostris rebus non satis honeste, in amicorum fiunt honestissime; multaeque res sunt in quibus de suis commodis viri boni multa detrahunt detrahique patiuntur, ut iis amici potius quam ipsi fruantur. Latius iam disseminata licentia onerosus bonis omnibus Caesar nullum post haec adhibens modum orientis latera cuncta vexabat nec honoratis parcens nec urbium primatibus nec plebeiis. Etenim si attendere diligenter, existimare vere de omni hac causa volueritis, sic constituetis, iudices, nec descensurum quemquam ad hanc accusationem fuisse, cui, utrum vellet, liceret, nec, cum descendisset, quicquam habiturum spei fuisse, nisi alicuius intolerabili libidine et nimis acerbo odio niteretur. Sed ego Atratino, humanissimo atque optimo adulescenti meo necessario, ignosco, qui habet excusationem vel pietatis vel necessitatis vel aetatis. Si voluit accusare, pietati tribuo, si iussus est, necessitati, si speravit aliquid, pueritiae. Ceteris non modo nihil ignoscendum, sed etiam acriter est resistendum.

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