Mon souffle était court, je n'arrivais plus à courir, mes poumons me priaient de m’arrêter je courais de manière mécaniques, comme une petite marionnette je ne voulais plus courir, mais il le fallait. Le temps humide, caligneux était immonde et pour en rajouter mes deux poursuivants avaient l'air de s'ingénier pour me tuer, aucune nitescence ne filtra dans le voile brumeux qui flânait au-dessus de moi. Je me débattais dans le faux-fuyant contre les arbres, la boue, la terre et toute cette nature sauvage qui se confrontait à moi. Je lénifiais de mes paumes la blessure vermeille qui libérait le coulis rougeâtre de ma plaie qui me tuait crescendo. Soudain, la vision obombrer par l'arbre qui était dressé à mes côtés, je trébuchai sur une large racine, en tombant, j'étais fatigué, je ne voulais plus me relever encore et encore autant qu'ils me tuent me dis-je ; Je me mouvais dans la boue, étouffant mes plaintes et mes hurlements dans mes manches, personne ne viendrait me sauver, j'étais seul contre deux vampires vieux de je ne sais combien d'années, un frère et sa sœur à ce que mon esprit ubéreux avait compris. Mon corps perclus dans une sombre souffrance sentait les traqueurs arrivés, " mais... Attend tu ne vas pas mourir aujourd'hui putin de merde quoi ! Ressaisis-toi ma pauvre, tes la descendante de d'une grande famille de sorcier genre vers Salem quoi et en plus t'as l'expression, tu te lèves et tu leur démontes leurs faces, ou pour t'amuser tu utilises ton amie vampire et tu leur mets un petit sort de lien en un clin d'œil et voili voilou. " Cette voix dans ma tête, celle de mon côté sombre, elle aimait me harceler et me tourmenter, mais j'étais, dû moins je me pensais assez forte pour la contenir, mais elle arriva a ce hissé.

J'avais encore réussi à prendre le pouvoir, je me relevais les jambes lourdes, le dos voûté par tous ces jours de courses poursuite et l'incapacité de dormir dans un autre lieu que des bois merdiques. Mes vêtements maculer de boue et d'herbes me gênait intensément, je me disposais debout, droite comme je le pouvais mes talons complètement bousillés me donnaient un peu plus de hauteurs, de face, j'obviais aux attaques des vampires. D'une vitesse éclatante, une pierre fusa vers moi, d'un geste de la main droite, je l'arrêtai dans sa folle destinée, celle-ci tomba au sol tel un vulgaire pétale de rose. Brusquement, une femme exécuta un saut périlleux au-dessus d'un arbre qui jonchait dans les bois, elle atterrit avec grâce sur le sol boueux suivi promptement de son frère Willinglie, qui lui, sembla ne pas avoir le même talent pour les acrobaties et manqua de s'échouer sur la terre fraîche et terne de ce thébaïde. Je ricanais avec intensité, sortant mon rire, le plus, peste de ma réserve.

- Okay, c'est bon le Cirque du Soleil, j'ai compris, vous vous êtes enfuies d'un cirque nomade et vous aviez le choix entre devenir prostitué d'une maison close d'Amsterdam ou être des vampires pitoyable sans domiciles.

L'homme avança vers moi, il se tient à une certaine distance, si la situation devait changer alors j'aurais assez de recul pour les tuer en même temps. Le chasseur ouvrit la bouche d'où une voix caverneuse masqua le brouhaha de la nature.
En fait, non ! On vient d'une famille de chasseurs et on a été transformé alors la chasse, c'est un petit hobby. Générations après générations, les nôtres embrasèrent les vôtres sur un bûcher et comme on est porté sur les nostalgies traditionnelles, ma sœur et moi, ben je suis désolé de te le dire mais on ne te tuera pas, on laissera ce plaisir aux flammes de l'enfer qui t'immolera en mode poulet tikka pendant que nous, on regardera un bon petit Hansel et Gretel.

La fille, plus jeune que l'autre, mais, avec des traits plus durs exécuta une roue vers moi, puis me donna un coup-de-poing dans la mâchoire, le poing s'enfonça dans ma joue, me projetant au sol, j'embrassais le sol de ma bouche rouge sang, en crachant le flux abondant qui dégoulinait de par moi. Je relevai la tête et cette connasse en profita pour me donner un coup de pied subitement dans la boîte crânienne, celle-ci alla s'écraser contre un tronc mousseux de sapin, le mélange de salives et de sang malaxait dans ma bouche, je lui crachai le liquide sur ses vêtements anciennement immaculés. Folle de rage, elle alla pour me donner un autre coup dans la tête, mais j'arrêtai celui-ci d'en me concentrant sur sa main. Fini de jouer la victime, maintenant, tu vas souffrir. J'aurais bien pour espoir de m'amuser un peu, mais, je n'avais plus le temps pour ces choses, mais je me dis qu'au mieux de les tuer, je pouvais leur enfermer les pieds dans le sol. Me concentrant sur la terre, je la rendis quelque peu liquide, les deux vampires se faisaient engloutir petit à petit par Gaïa. Les jambes emprisonnées par la terre, ils étaient incapables de bouger, j'allais partir, mais j'eus l'envie d'en finir en les torturants, il fallait comme même que je finisse ce triangle d'expression.

J'étais dans les vapes, j'avais réussi à reprendre le contrôle sur Cassio les yeux toujours fermés, je cherchais le chemin avec mes mains, le sol était humide et collant quand j'essayais de me relever, je n'arrivais qu'a retomber pire encore. À force de tomber, je m'étais éveillé, il y avait un grand lit blanc qui trônait devant moi, Ginny y était, les yeux fermés en plein rêve, je souriais, ma meilleure amie était un vampire qui me protégeait jusqu'à dans un lit. J'eus un sourire et me retournai à l’affût d'un miroir, hier avait été un mauvais jour, Cassio avait tué d'autres vampires et sûrement écumé les bars, je devais avoir des cernes affreux. Un hurlement atroce sorti de mon être, j'étais pleine de sang, dans les cheveux, mes vêtements... Je me jetai sur le lit pour réveiller Ginny espérant quelle sache ce que "j'avais fait". Malgré mes secousses intempestives Ginny n'ouvrit pas les yeux, et mon cerveau se mit à fonctionner plus vite, le tapis rouge n'était pas un tapis, mais du sang, du sang qui se propageait depuis le corps de Ginny, ho mon dieu, elle l'avait tué. Une voix résonna dans la pièce, la mienne, ou celle de Cassio, je ne sais plus, je me retournai et la vue dans le miroir, elle rigolait et chantait, pendant que moi, je pleurais.

- Mais comment as, tu pus ? Ma meilleure amie celle a qui j'aurais donné ma vie espèce de...

Cassio arrêta de rire et prit un air plus sérieux et me regardant dans les yeux, elle me dit qu'il manquait un vampire pour terminer le triangle et quelle avait fait avec les moyens du bord, elle continua en m'expliquant comment Ginny avit vraiment cru que c'était moi qui étais présente, elle m'avait mimé puis l'avais torturé pour finir son foutu triangle. Folle de rage, je brisai le miroir de mes mains, les rires de Cassio faisant écho dans ma tête, les bouts de verre transpercèrent ma peau, je me jurai de tout faire contre Cassio même si j'étais moins puissante mentalement quelle.