| | |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: i shot the sherif Lun 24 Mar - 12:17 | |
| Leonard Samuel Abbot FIGHTING FOR SURVIVAL
22 ANS 31 JUILLET NORFOLK, VIRGINIA ETUDIANT EN MYTHOLOGIE COMPARATIVE ET VENDEUR À LA BOUTIQUE D'ANTIQUITÉ DE STEPHEN Statut civil BISEXUEL MOON miscellaneous MORE ABOUT YOU
Depuis quand le personnage est à Twin Cover ? six ou sept ans. il a suivi stephen dans sa ville natale après que sa mère soit morte, peu de temps après avoir reçu la morsure. ○ Que pense t-il de la ville ? au départ, il a eut du mal. son déménagement a eut lieu simultanément à beaucoup de bouleversements dans sa vie et il y a associé twin cover. désormais, pourtant, c'est sa demeure, son chez-lui, son nid. il connait les rues, les visages, les coins sombres, et il s'y sent bien. ○ Quel est son caractère ? durant son enfance, leonard était un garçon assez simple. très attaché à ses parents, il les admirait, les vénérait presque. tout son monde s'est effondré lorsque leur couple a commencé à se dégrader, et le caractère bon enfant de leur fils s'est légèrement durci. il est devenu bien moins tête en l'air, bien plus déterminé. il préfère savoir où il va, où il veut aller, et une fois que c'est le cas, il fait tout pour y parvenir. loyal et respectueux, il attache une grande importance à l'honnêteté des gens qui l'entourent ; mais il s'agit pour lui davantage d'une honnêteté de coeur qu'une honnêteté de but en blanc. les petits mensonges ne le gênent pas, contrairement à ceux qui touchent des sujets essentiels, même si ces vérités-là risquent davantage de blesser. il considère que la communication est la base de toute relation, et peut de faire paraître légèrement froid ou vexant quand on n'a pas l'habitude. cela le sert généralement au sein de sa meute, puisque stephen attend aussi de lui qu'il le conseille. il peut être obstiné et buté, et il faudra s'y prendre avec finesse si l'on veut le faire changer d'avis. prudent, il n'accorde pas sa confiance facilement. mais une fois que c'est fait, c'est pour toujours. c'est ainsi qu'il comprend son lien particulier avec son alpha : ils sont différents, opposés sur bien des sujets, mais cela les rend complémentaires et indispensables l'un à l'autre. lenny reste malgré tout un être fondamentalement gentil. cela ne fait pas de lui un idiot ; mais il est très optimiste quant à la nature du monde et de ses habitants - la plupart en tout cas - et croit en l'homme bon jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire. simple et léger, il aime s'amuser et déteste au contraire se prendre la tête pour des sottises. il préfère être sérieux et concentré lorsqu'il s'agit de choses sérieuses qui recquièrent sa concentration. le reste du temps, on peut le trouver presque puérile. il rit de tout, très facilement, surtout de lui-même. il veut profiter des avantages qu'offrent sa lycanthropie et de la seconde chance qui lui est proposée, et tente plus ou moins de retrouver son adolescence perdue ; avec quelques années de retard, c'est tout.. ○ Ses tics et manies ? quand il apprécie quelqu'un, il ne peut s'empêcher de sourire en sa présence. ○ il se déplace exclusivement en moto ou à pieds et déteste le train, la voiture, l'avion... même s'il prend souvent la voiture, bien malgré lui. ○ il prend toujours du lait chocolaté le matin, comme lorsqu'il était enfant. ○ il tient très bien l'alcool, encore plus depuis sa transformation. ○ il dort très peu, sauf autour de la pleine lune. ○ il ne se coiffe jamais. ○ il aime faire joujou avec sa moustache et sa barbe, alternant les formes à chaque rasage. ○ il ne peut s'empêcher d'écouter des conversations privés avec l'aide de son ouïe surhumaine. ○ il aime regarder la télévision, en particulier des séries humoristiques anglaises. ○ il n'est absolument pas pudique, et ne comprend même pas le concept de pudeur. ○ il écoute souvent la musique à fond lorsqu'il est chez lui. ○ depuis qu'il a reçu la morsure, il peut manger des tonnes de sucreries - son alimentation favorite - sans prendre un gramme. ○ il fait malgré tout beaucoup de sport, en plus ça l'aide à canaliser son surplus d'énergie lupine. ○
| supernatural MAGIC AND YOU
Race du personnage ? loup-garou par morsure. cela fait sept ans qu'il a été transformé. si au premier abord, il en a voulu à stephen pour ce qu'il considérait comme une anomalie, un fardeau, une maladie, il a rapidement prit conscience des avantages que cela offrait. ne pouvait de toute façon pas revenir en arrière, il préfère désormais se concentrer sur les aspects positifs de cette condition. il est un bêta de la meute de stephen, mais probablement l'un des plus importants car il est le premier à avoir été transformé par lui et à l'avoir rejoint. il fait office de bras droit auprès de l'alpha. ○ A t-il connaissance du surnaturel ? oui, même s'il a l'impression de découvrir de nouvelles choses chaque jour, au travers de ses études notamment. il les a même choisies pour cela : même stephen semble avoir des lacunes à ce niveau-là, et lenny est assez partisan de la position de caitlyn lancaster, à savoir qu'il considère le savoir comme du pouvoir. être informé sur les créatures mythologiques et enquêter à leurs sujets dans de vieux livres poussiéreux, en plus d'être passionant du point de vue du jeune homme, est un véritable atout pour conseiller son alpha et ami. ○ Quel est son ressenti face aux meurtres à Twin Cover ? de ce point de vue-là, lenny a tendance à suivre la direction montrée par stephen. les meurtres et disparitions le mettent mal à l'aise, surtout parce qu'il sent que ces événements sont liés au surnaturel, mais il ne sait pas quelle attitude adopter. il ne veut pas être impliqué là-dedans, mais n'étant pas complètement idiot, il a conscience que sa condition de loup-garou ne va pas lui permettre de faire comme si de rien n'était pendant encore très longtemps. bien qu'il cotoie stephen depuis sept longues années, il a encore une conscience et se sentirait presque coupable de ne rien faire. ○ Avez-vous des informations à fournir concernant les meurtres ? rien à part des sensations instinctives, des hypothèses probablement influencées par ses propres opinions et ressentis vis-à-vis de certaines personnes, ou encore de certaines créatures surnaturelles. |
Lou ○ 20 ans ○ France ○ 5/7j ○ Bazzart ○ Tyler Posey
Dernière édition par Lenny Abbot le Dim 6 Avr - 13:52, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 12:18 | |
| Anyone. Anytime. Anyplace. I'M JUST A BUFFALO SOLDIER
Un rire résonne dans le parc. Le petit Leonard court entre les pigeons qui s'envolent sur son passage, effrayé, tandis que la voix de sa mère, teintée d'un sourire d'amusement, le rappelle à l'ordre sans grande conviction. Elle finit par abandonner et joint son rire à celui de son enfant, le couvant de tendresse. Un homme au teint mat et à la carrure imposante s'approche d'elle, une cigarette au bout des lèvres, et s'assied sur le même banc en lui tendant un journal. Elle tourne son doux visage vers lui, un sourire flottant dessinant ses lèvres pulpeuses, et vient cueillir un baiser au creux des lèvres de son époux. Le petit garçon court vers eux, des pépites d'or brillent aux éclats dans son regard marron. « Papa, tu viens faire un château de sable ? » répète-t-il en tirant sur le genou de l'homme. « Va jouer avec le petit garçon, Lenny ! » répond sa maman avec douceur. « Naaan, je veux que Papa fasse le château avec moi ! » « Leonard ! Fais pas ton caprice ! Papa est avec Maman pour l'instant. » Le petit garçon les observe avec ses grands yeux mouillés et finit par se détourner. Il s'approche du petit inconnu et s'assied dans le bac à sable à ses côtés. L'autre le regarde en souriant, et son visage reprend une expression joyeuse. « J'peux jouer avec toi ? » « Tu sais faire les tunneeeels ? » Les deux enfants partent ensemble dans un rire bruyant sous les yeux attendris de leurs parents, et commencent à construire un tas de sable très structuré, qu'ils imaginent être le plus grand château du Roi de France. Dans un coin de la cour, un jeune garçon de onze ans est assis à même le sol et pleure. Les bras croisés sur ses genoux, la tête cachée entre eux, il laisse les larmes couler. Les gouttelettes d'eau salée tombent en cascade les unes après les unes, un petit torrent qui innonde les deux îles que sont ses iris. Il est silencieux, immobile ; pourtant on le remarque. Il y a toujours cette bande pour le remarquer, chaque fois qu'il voudrait disparaître. Ils s'approchent de lui en ricanant, échangent des coups d'épaules moqueurs, lui lancent quelques commentaires désobligeants. Il ne prend même pas la peine de relever la tête pour voir qui vient remuer le couteau dans la plaie récente. Ce sont toujours les mêmes visages, les mêmes sourires et les mêmes poings qui s'abattent sur lui. Ils se soucient peu de savoir ce qui ne va pas, pourquoi il pleure ainsi, s'exposant forcément à leurs sarcasmes. Ils le voient comme un faible. Leonard Abbot a toujours été petit, frêle et fragile. Il a toujours été choyé par ses parents et ils n'aiment pas voir le sourire bienheureux qui illumine son visage lorsqu'il retrouve la douceur maternelle et la rugueur paternelle. Ils l'ont toujours traité de tous les noms, 'tapette', 'fifils à sa maman', lui conseillant d'aller 'se réfugier dans les jupons de maman' et riant plus fort encore quand il menaçait d'en parler à son père. Ils s'en fichent : Lenny n'est pas vraiment un être humain – en tout cas, ce n'est certainement pas un Homme, viril et brute comme eux. « Alors, Lenny, on n'a pas sa maman pour sécher les p'tites larmes ? » Une douleur transperce le cœur du petit garçon. Comment pourraient-ils comprendre ? Ils ne savent rien, ne comprennent rien. Ils sont idiots et sans cœur. Il ne relève toujours pas la tête mais sent ses larmes doubler d'intensité. Il n'a pas peur d'eux ; il n'a plus peur d'eux. Il a l'habitude des coups dans ses côtes et des rires, les rires qui font plus mal que tous les hématomes qu'ils laissent sur sa peau brune. Il pleure plus fort parce qu'il n'aura bien plus sa maman. Plus du tout. Et, recouvrant leurs voix railleuses, celle du docteur résonne dans son esprit, répétant inlassablement le même mot du même air désolé. « Cancer. » Lenny vérifia le symbole qui indiquait le taux de charge de son téléphone. La jauge était à moitié remplie, et il décrocha l'appareil du chargeur avec un soupir. Il fallait vraiment qu'il songe à en acheter un nouveau lorsqu'il aurait les moyens, car celui-ci ne marchait vraiment plus. Comment pouvait-il sortir en ayant la conscience tranquille s'il n'était pas certain que l'hôpital pouvait le joindre à tout moment ? Il jeta un coup d'oeil à l'horloge que son père avait accroché au seuil du salon et accéléra la cadence de ses mouvements. L'appartement était à peu près rangé et propre, toutes les lumières étaient éteintes sauf celle de l'entrée, qui l'attendait sagement. Il enfila des baskets, attrappa quelques billets et sa carte d'identité, fourra le tout dans la poche de sa veste et sortit en claquant la porte. Il dégringola les escaliers plus qu'il ne les descendit et attrappa à la volée son vélo, qui l'attendait dans le hall de l'immeuble. En grimpant dessus, il salua une voisine avec un sourire poli avant de démarrer en trombe. Il avait hâte d'avoir un deux-roues possédant un moteur. Pédalant de toute la force de ses jambes, le jeune homme voyait la route défiler sous ses yeux comme un éternel sillon gris. Pour arriver au pub où il avait rendez-vous avec ses amis, il devait traverser son quartier, un terrain vague délimité par une forêt artificielle plantée peu avant sa naissance, puis zig-zaguer entre les immenses buildings qui entouraient le bistrot. Il connaissait le chemin par cœur, aussi regardait-il très distraitement le ciel, les alentours, la route monotone. Tout à coup il sentit quelque chose le percuter, et avant même qu'il ne puisse lever les yeux ou réellement se rendre compte de ce qu'il se passait, une douleur fulgurante le saisit au niveau de son avant-bras. Leonard n'était pas une petite nature, mais il ne put retenir le hurlement bestial qui sortit de sa bouche comme par une volonté propre, externe à sa conscience. Quelques larmes perlèrent même du bord de ses yeux bruns. Lorsque le son, qui avait tant déformé sa voix qu'il ne la reconnaissait pas, prit fin, l'adolescent se tenait le bras. Il était presque allongé au beau milieu de la route, son vélo à deux mètres de lui, la roue arrière tournant à toute vitesse dans le vide. Egaré, il tenta de retrouver des repères et son regard de mit à fouiller les environs, jusqu'à ce qu'un nouveau cri s'échappe à nouveau d'entre ses lèvres. Un cri de surprise face à la créature qui lui faisait face et qui disparut en quelques secondes. Incapable de savoir s'il avait halluciné ou non, Lenny tenta de se lever. Il échoua à deux reprises, la tête lui tournant, mais finit par se tenir droit sans que le monde ne semble tanguer sous lui. Il attrappa son vélo et commença à marcher en direction du pub, sans réellement savoir ce qu'il faisait. Il ne comprenait absolument pas ce qui venait de se passer. Un éclair de douleur le fit à nouveau s'arrêter. Il luttait pour ne pas hurler encore une fois. Cela venait de son bras. Il releva sa manche avec difficulté, pour y trouver une marque étrange. Comme une morsure. Une gigantesque morsure sur son bras. Le garçon fronça les sourcils et frissona, baissant d'un coup sec la manche de son t-shirt puis celle de sa veste. Il était presque arrivé. Il devait être plus fort que la douleur et profiter de la soirée. Il se poserait des questions plus tard. Arrivé devant le pub, un sourire étira ses lèvres. Il posa son vélo contre un poteau, l'attacha à l'aide de son anti-vol et se dirigea avec impatience vers l'entrée. Il pouvait déjà voir le dos de son meilleur ami, visiblement en pleine discussion avec deux jolies blondes, adossées au comptoir. Un léger rire lui échappa : on ne se refaisait pas, et Louis était un invétéré dragueur, avec un goût prononcé pour les blondes platines à la poitrine généreuse. Lenny poussa la porte et son sourire s'évanouit en un instant. Le bruit le frappa de plein fouêt. Il laissa la porte se refermer devant lui sans pouvoir rien y faire, étourdi par la lourde musiquet et le bruissement des conversations qui résonnaient comme des coups de marteaux dans sa tête. Chancelant, il s'adossa au mur le plus proche et s'assit à même le sol. Le froid faisait du bien. Il se sentait bouillant. Il peinait à garder les yeux ouverts. La porte du pub s'ouvrit pour laisser entrer deux grandes brutes qui ricanèrent face au spectacle pathétique qu'il offrait, et l'adolescent vit rouge. Littéralement. Lorsqu'il leur jeta un regard mauvais, il eut l'impression qu'une forte lumière rouge baignait toute la scène. Les rires des deux garçons résonnèrent encore plus vite et ils lancèrent un commentaire désobligeant, comme quoi l'alcool n'était pas fait pour les tapettes. Lenny eut l'impression qu'un véritable grognement lui avait échappé et malgré la colère qui montait en flèche, il resta assis par terre sans réagir, assomé par la douleur. Avec peine, il pianota sur les touches de son portable : « Je rentre, accident sur le chemin, migraine. » Il fit un signe à l'un de ses amis qui l'avait repéré et fit le chemin inverse jusque chez lui. A pied. Cette promenade improvisée, les pieds trainants, les pas inégaux, tout en se tenant le bras, lui donna l'occasion de réfléchir à ce qu'il venait de lui arriver. L'image du visage monstrueux qui l'observait lui revint en mémoire. Il lui semblait familier sans qu'il n'arrive à mettre un vrai visage ou un nom dessus. Lorsqu'il atteint son appartement, Leonard tomba sur son lit et s'endormit. Allongé de tout son long dans son lit, Leonard observe le plafond. Il penche légèrement la tête sur le côté, une habitude qu'il a prit depuis...depuis ce jour. Il a encore du mal à y penser. Il a encore du mal à tout comprendre. Il a encore énormément de mal à prononcer le Mot, ou même à le formuler mentalement. Cela lui semble stupide. Et pourtant c'est vrai, cela fait désormais partie de sa vie. Il soulève son bras droit et observe sa main, se concentre quelques secondes, crispe ses doigts : clac. Il a un mouvement de recul avant d'avancer la main étrange plus près de ses yeux bruns. Il examine ses griffes, qui ne sont toujours pas familières, pas plus que son visage ne l'est lorsqu'il en croise le reflet alors qu'il est transformé. L'adolescent laisse son bras retomber à ses côtés et son regard de perd dans le vide. Il trouve toujours cela étrange, incompréhensible, et il ne se passe pas un réveil sans qu'il se demande si tout cela n'est pas qu'un rêve étrange ; il se transforme tous les matins devant son miroir pour se convaincre de la véracité de sa nouvelle condition. Mais il n'a plus peur. Stephen a réussi à lui faire accepter que c'était irréversible et lui a apprit les bases de la lycanthropie. Lenny sait désormais à peu près contrôler sa transformation, sauf lors des pleines lunes bien sur, et les bruits, les odeurs, les goûts ne l'assaillent plus comme au premier jour. Maintenant il savoure lorsqu'il prédit à ses potes le repas du jour à la cantine, ou la pression qu'il peut mettre aux pestes grâce aux discussions qu'il entend. Il a même abusé et remis en place quelques-unes des brutes qui s'amusaient si souvent à le rabaisser. Mais le plus cool n'était rien de tout cela. Le garçon se relève de son lit, attrappe les clés de l'appartement et enfourche son vélo sans répondre aux questions que son père gueule. Il secoue la tête, malgré tout mal à l'aise face à cet homme qu'il a admiré et aimé. Le patriache ne peut même plus prononcer correctement des mots aussi simples que : « Tu vas où ? » tant il est imbibé d'alcool. Il a perdu pieds depuis que sa femme est à l'hôpital, et son fils doit depuis tenir la maison. Il laisse le bien-être de rouler sur le bitume l'envahir, pédalant aussi vite que sa force lupine le lui permet sans casser le deux-roues. Bientôt, la silhouette familière de la bâtisse blanche se dresse devant lui. Il jette un œil à sa montre et sourit. Il prend son temps pour garer le vélo, l'attachant solidement à un poteau. Il salue les infirmières à l'acceuil, qu'il connait désormais plutôt bien, et se dirige à l'intérieur du service dès que l'une d'entre elles lui fait signe. Il connait le chemin par cœur. Il parcourt les couloirs uniformément blancs avec les gestes de l'habitude, saluant même des malades qu'il croise fréquemment, échangeant des sourires avec des enfants. Chambre 42. Lenny s'arrête, il hésite deux secondes avant de pousser la porte. Devant lui, le même spectacle chaque jour qui passe. Sa mère sourit avec le reste des forces qu'elle possède. Il s'approche avec un sourire doux et s'installe à côté d'elle, sur un haut tabouret à trois pieds. Il dépose sa main sur l'épaule de la femme, et tout en échangeant des banalités, il se concentre. Il se mord la lèvre pour ne rien laisser paraître. Sa mère ne peut pas voir les flux noirs qu'elle lui transmet, trop engourdie par les médicaments qui lui sont administrés continuellement. Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler sur ses joues brunes. Et pour une fois, Leonard ne cherchait pas à les retenir. L'infirmier le regardait avec un air sincèrement désolé ; et pourtant même cela l'énervait plus qu'autre chose. Il tourna les talons et quitta l'hôpital en pleurant, et se mit à courir une fois dehors. Les larmes s'écrasaient derrière lui et il courait, il courait, il courait. Il se dirigea inconsciemment vers la forêt et accéléra encore une fois à l'abri des grands arbres noirs. Comment faire cesser cette douleur ? Le garçon lâcha un hurlement de désespoir et s'arrêta, essouflé, à côté d'un énorme chêne. Lentement, il s'assit dos au géant centenaire. Se superposant à ses sanglots, il ne tarda pas à entendre des voix interrogatives, bientôt remplacées par des rires qui se voulaient discrêts mais qui ne l'étaient pas ; pas pour ses oreilles lupines. Son chagrin laissa place à une colère incroyable, dirigée contre l'univers entier – contre Dieu qui avait donné un cancer à sa mère, la plus douce et gentille femme de la terre ; contre les médecins, incapables de la sauver, fiers d'avoir allongé sa vie et sa souffrance ; surtout, contre lui, qui était resté à ses côtés sans pouvoir rien faire d'autre que la soulager un tout petit peu, une goutte dans l'océan de souffrance dans lequel elle baignait depuis plusieurs années. Et contre ces idiots qui n'étaient pas capables de se mêler de leurs oignons. « Eh, Abbot, ça va ? » lança une fille, le son d' l'amusement dans sa voix. Derrière elle, le rire gras d'un garçon de deux ans l'aîné de Lenny résonna. Il tenta de les faire partir et de garder son sang froid. « Dégagez, » prononça-t-il d'une voix enrouée par les pleurs et la transformation qui commençait malgré lui. Un carillon de rires lui répondit. Il se tourna lentement vers eux, les yeux brillants, jaunes d'or. La fille poussa un cri et se réfugia derrière la brute qui lui servait probablement de petit-ami. Lenny pencha la tête sur le côté, un geste qu'il avait prit l'habitude de réitérer depuis qu'il était devenu un loup-garou. Il poussa un hurlement et se jeta sur eux. Sur les deux corps ensanglantés, Leonard pleure à nouveau. Tout se mélange dans sa tête. De désespoir, il hurle à nouveau et laisse les larmes se déverser sur son visage déformé par la transformation, la peur, la colère et la tristesse. La silhouette de Stephen apparaît entre les troncs mais il est déjà trop tard. L'adolescent lève sur lui un visage apeuré. Il cligne des yeux et le fixe. Il fixe son Alpha de son regard bleu comme l'acier.
Dernière édition par Lenny Abbot le Mar 1 Avr - 8:55, édité 9 fois |
| | | | | | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 12:46 | |
| TYLER !!! Très bon choix de scénario !! Bienvenue sur le forum et si tu as des questions, n'hésite surtout pas ! |
| | | | | | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 13:40 | |
| merci tous les trois rory, quel prénom crystal et ksenia goddess que de beaux gosses |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 14:08 | |
| OH OUI. OH OUI ! Bienvenue dans la meute mon p'tit ! Content de voir ce scénario tenté, il envoie du poulet ;) Bonne chance pour ta fiche, j'ai grande hâte d'en lire d'avantage :) |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 14:28 | |
| Bienvenue Bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 16:31 | |
| gabriel, ravie de rencontrer le p'tit dernier de la meute (si j'ai bien compris?) elise, la belle cora merci vous deux ! |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 16:48 | |
| Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 17:16 | |
| teresa vraiment que des bg ! merci beaucoup |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 19:20 | |
| Toi On va se fight ! Mais bon, bienvenue quand même parmi nous (a) |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 19:41 | |
| Ton avatar est trop beau Bienvenue ici |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 21:01 | |
| |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 21:27 | |
| riley : moi qui aime tellement claire holt, ça va être rigolo merci les belles gosses |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Lun 24 Mar - 21:49 | |
| Oh c'est intéressant ça parce que moi j'aime beaucoup T. Pose Si Lenny se met torse-nu avec de la chantilly, alors Riley se fera douce comme un chaton |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Mar 25 Mar - 10:44 | |
| Lenny va se faire un plaisir de dompter la belle |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Mar 25 Mar - 12:40 | |
| |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Mar 25 Mar - 13:57 | |
| Moi aussi j'aime bien le "absolument pas pudique" (a) Oui il est plus fort, mais il n'a que 22 ans le loulou |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Mar 25 Mar - 14:48 | |
| contente que le début de la fiche te plaise ! j'espère vraiment être à la hauteur. riley, gare à tes fesses |
| | | | | | | | Sujet: Re: i shot the sherif Mer 26 Mar - 9:14 | |
| euh, plutôt dans le genre à se désapper tranquillou, mais il fait pas tellement de câlins... quoi qu'il dira pas non avec plaisir jolie barbie |
| | | | | | | | Sujet: Re: i shot the sherif Jeu 27 Mar - 8:53 | |
| ravie qu'il plaise déjà un peu par contre je risque d'avoir besoin d'un petit délai pour finir ma fiche, j'ai du mal à écrire avec tous les trucs que je dois faire désolée |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif Jeu 27 Mar - 20:10 | |
| |
| | | | Sujet: Re: i shot the sherif | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |