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 Hey I just met you | & Gabriel

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MessageSujet: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyDim 16 Mar - 22:38

Gabriel & Riley

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Twin Cover, une ville perdue en Géorgie, précisément l'endroit où Stephen avait décidé d'aller se terrer. A mon arrivée, je me demandais encore pourquoi celle-ci mais au fur et à mesure des jours que je passais ici, je comprenais. La ville n'était pas immense, bordée de forêts, elle permettait de faire sa petite ville tranquille sans attirer l'attention. C'était l'endroit parfait pour se planquer. Enfin ça c'est que je pensais. Cela ne se voyait pas de suite, mais il se passait des choses étranges ici. Des meurtres inexpliqués, des gens étranges. Je pouvais le sentir dans l'air. Avant d'envisager de partir, je me devais de terminer ce pourquoi j'étais venue. Stephen était ma priorité. Je ne savais pas comment se passerait nos retrouvailles. Il pourrait très bien ne pas être heureux de me revoir, tout comme moi je ne l'avais pas été de le voir partir. Mais ça ne serait pas pour tout de suite. Je voulais être sur de moi avant d'aller à sa rencontre. En attendant, je trouvais de quoi m'occuper.
J'avais réussis à trouver un emploi à la boulangerie de la ville. Les noms prestigieux français sur mon CV avait beaucoup aidé à me faire embaucher. L'établissement qui m'embauchait était moins luxueux que mes précédents emplois mais pour la passion de la cuisine, j'étais prête à travailler dans une mine si il le fallait. C'était le seul moyen que j'avais pour me calmer les nerfs. Il fallait quelque chose auquel se raccrocher pour éviter de craquer. Chaque émotion mal maîtrisée  pouvait engendrer de gros ennuis, et en général ça se terminait avec du sang sur les mains. Alors mon rituel c'était de réciter mentalement la recette de mon gâteau favoris ; la tarte au citron. En général j'arrivais à me calmer après avoir mentalement créer la pâte. Souvent les membres de mon espèce se rattachent à une personne, c'est ce qu'on appelle un ancre. Ça permet de rester humain ou au plus proche. C'était une des rares choses que m'avait enseigné Stephen. Au moins quelque chose qu'il n'avait pas loupé.

Ce soir, j'avais envie de sortir. Je ne savais pas ce qu'il y avait à faire en ville alors j'optais pour une virée dans un bar. Ce n'était rien d'extraordinaire, juste assez pour me changer les idées. J'enfilais un jean, une tunique ainsi qu'un perfecto et une paire de rangers. Après avoir tourné en ville, j'arrivais devant le Moon bar. Le nom me fit sourire.  Drôle de coïncidence pour une personne comme moi qui redoutait chaque pleine lune. Je poussais la porte d'entrée, découvrant peu à peu le lieu. Le lieu était bondé, beaucoup de jeunes étudiants en train de descendre des pichets de bière sur fond de musique populaire. Je scannais le lieu pour me trouver une place, laissant également mon odorat faire son travail. J'aimais découvrir olfactivement les nouveaux endroits, c'était toujours des melting pot de senteurs. Sueur, parfum, bière, vin, cacahuète, déodorant. Je souriais en me dirigeant vers le bar, levant la main vers le barman pour qu'il vienne prendre ma commande.  Quelques minutes passèrent pendant lesquelles je m'étais installée sur un tabouret, un bras sur le bar, quand je sentis une nouvelle odeur. Quelque chose de familier mais que je n'arrivais pas à identifier. Je me redressais un peu, cherchant du regard ce qui pouvait m'attirer comme cela. C'était étrange. En plus de l'odeur, je sentis comme une chaleur se propager en moi. La même sensation qu'on a lorsqu'on mange quelque chose qu'on aime, ou qu'on voit une personne qu'on apprécie. Je me tournais vers le bar, perplexe quand à cette sensation et cherchais le barman « J'aimerais bien boire s'il-vous-plait. » dis-je d'un ton las. Je pourrais me montrer plus polie, ils étaient débordés avec tout ce monde, mais je n'en avais pas envie.  Le barman se tourna vers moi, et je me figeais. L'odeur, elle venait de lui. Je le détaillais, cherchant la moindre information qui pourrait m'aider à comprendre qui il était. Grand, brun, les yeux clairs. Il semblait être gentil. Je relevais légèrement la tête pour humer l'air plus précisément, tout en essayant de rester discrète. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ?



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Gabriel L. Stormrage
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Gabriel L. Stormrage
Le liberté est l'un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens; qui chantent plus qu'ils ne parlent; qui demandent plus qu'ils ne répondent; de ces mots qui font tous les métiers.
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J'ai posté : 94 Âge : vingt-cinq ans Métier : barman - ancien militaire rapatrié Situation civile : célibataire Race : loup-garou Adresse : une maison rénnové par les soins de sa soeur dans les quartiers est de Twin Cover Célébrité : hayden christensen Pseudo : asylium Crédits : avatar: voir sur ce dernier

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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyLun 17 Mar - 17:04



Hey I just met you



Je n'avais jamais pensé que je pourrais finir par apprécier travailler dans un bar. J'avais eu des préjugés, des a-priori, le genre d'idées qui te rebutent et te font promettre de te donner plus de chance que ça. De ne pas te laisser tomber tellement bas que tu devrais t'abaisser à servir les autres. C'est le rêve de tout homme après tout, ne plus avoir à servir les autres et être celui que l'on sert. Être la personne à qui l'on prête dans un monde où tout ce vend. Et aujourd'hui je m'en voulais, je m'en voulais d'avoir pu penser que l'emploi de barman, de serveur ou même de cuisinier n'était fait que pour la couche crasseuse et pauvre de la société. Je n'avais jamais eu à me plaindre de quoi que ce soit niveau finance lors de mes jeunes années, je recevais ce que je demandais et c'est sûrement cette erreur qui a fait de moi l'homme qui est parti à la guerre juste pour prouver à son père qu'il n'est pas un lâche, pas un faible. L'évocation de mon enrôlement dans l'armée et du temps passé au coeur du conflit me faisait remonter une rancoeur sourde et pourtant si âcre qu'elle semblait me décaper la gorge à grand coup de regrets. Parce que si je n'avais pas été si butté et aveugle, je ne me serais jamais engagé, je n'aurais jamais quitté le Pays de Galles et je ne serais pas ici aujourd'hui. Peut-être aurais-je entrepris ces études de danse contemporaine qui me faisaient tant envie. Auparavant, les seuls moments où je me sentais moi-même, où plus rien ne pouvait venir me contrarier ou me faire douter étaient les doux instants où la musique envahissait ma tête et que mes muscles répondaient à ce stimulus et se mettaient à exprimer tout ce qu'un jeune homme élevé dans une famille aisé et consigné dans des cases très précise ne pouvait exprimer en public. Je dansais que j'étais fatigué et que j'en avais assez. Je dansais mon envie de liberté et mon désir d'aventure. Aventure que j'ai fini par chercher dans les bras des armes et de la guerre. Après multiples réflexions, je ne regrettais pas mes choix. Je ne regrettais pas d'être venu à Twin Cover et d'y avoir poser mes valises. C'était bizarre a dire, mais j'étais heureux dans cette petite ville aux apparences tranquilles. Une ville qui m'avait accueilli, d'abord à tâtons, puis dans son ensemble. Une ville qui m'avait transformé tout autant physiquement que mentalement. Je ne regrettais rien. Il ne fallait jamais regretter quoi que ce soit.

Ce soir-là, le bar était envahit d'étudiants en tout genre et d'une multitude de personnes toutes plus diverses les unes que les autres. J'avais fini par déceler quelques habitués, le genre de personne qui franchit le seuil de la porte tout les soirs et qui n'en repart que très tard. Le genre de personne qui n'a personne avec qui parler et qui vous retient de longues minutes pour vous raconter combien sa journée a été ennuyante et monotone. Puis il y avait les jeunes, ceux qui avaient encore la vie devant eux et dont les yeux brillaient lorsqu'on leur demander ce qu'ils comptaient faire après leurs études. Médecin, professeur d'histoire, journaliste, accompagnateur pour les enfants en difficultés. Un groupe d'ami pouvait contenir plus d'univers différents que je n'avais jamais pu imaginer. Je fus interrompu dans mes pensées lorsqu'un client me demanda de remplir à nouveau son verre. Je me remémorais le nombre de verres déjà bu auparavant et en conclu que je pouvais me permettre encore de le resservir deux fois avant de lui déconseiller gentiment de continuer de boire. Puis si il ne suivait pas mon conseil et se mettait à hausser le ton, je me verrais dans l'obligation de le mettre à la porte. Le niveau de muscle devant être mis en chauffe pour cette action serait à évaluer sur le moment présent. Je me saisis du verre du quinquagénaire et le plaçais sous le pichet de bière que j'abaissais pour faire couler le liquide ambrer dans le verre. L'odeur bien particulière de la bière vint se glisser contre mes narines et je fermais les yeux quelques secondes pour profiter de cette effluve qui depuis cette fameuse nuit ne me faisait, malheureusement, plus aucun effet. Je l'avais remarqué bien assez tôt, je ne pouvais plus être saoul. Et pourtant, j'avais bel et bien essayé. En vain. L'alcool ne pouvait plus m'aider dans la vaine recherche de l'oubli. Qu'il serait agréable de pouvoir fermer les yeux, et ne plus penser à rien. Oublier. Oublier le passé, ce fardeau accablant nous ralentissant dans notre vie, nous empoisonnant les relations entre les hommes eux-même et posant les bases d'un avenir incertain. J'aurais aimé ne plus avoir à me soucier du passé et du futur. Mais tant de questions restaient en suspens, trop de chose faisaient naître en moi la question si cruelle et vide de réponse: "Pourquoi ?". Pourquoi moi ? Pourquoi ce soir-là ? Pourquoi ma guérison ? Pourquoi cet odorant plus développés et cette vision accru ? Pourquoi ces réflexes à la limite du surhumain ? Trop de questions sans réponses qui me tenait éveillé la nuit et m'empêchait de vivre sereinement. Je rabaissais le pichet et posais le verre devant l'homme qui me remercia avant d'avaler une grande gorgée. A cet instant, je me figeais sur place. Une odeur, une chaleur. Mon regard se tourna dans toutes les directions possible set inimaginable en tentant de rester un temps soit peu crédible (mais ce fut peine perdue...) avant de poser mes yeux sur la source de cette odeur qui me semblait si familière. Une femme aux cheveux d'un blond magnifique. Je la regardais inspecter le lieux de son regard que je devinais aussi splendide que sa chevelure et fut sortie de ma contemplation par une autre commande. Je me remis au travail. Fronçant les sourcils, je gardais mon odorat fixé sur cette femme que je n'avais jamais vu auparavant et qui pourtant me donnait l'impression de n'avoir plus rien à raconté car elle en sait déjà tellement. Je fus pris dans les commandes et les minutes coulèrent jusqu'à m'en faire oublier l'inconnue. "J'aimerais bien boire s'il-vous-plait" entendis-je un peu plus loin. Sa voix, c'était la sienne. Je le savais bien avant de me retourner vers elle, ce que je fis presque aussitôt après avoir servi un duo assez décalé d'étudiante. J'arrivais rapidement devant la jeune femme et présenta mes plus plates excuses. "Excusez-nous, c'est la course ce soir !" lui dis-je d'un ton léger duquel transpirait la centaine de question que j'aurais voulu lui poser. Avait-elle aussi cette sensation étrange et pourtant si agrèable qui parcourait son corps lorsqu'elle me regardait, m'entendait ou sentait ma présence. Rien qu'à la savoir là, sur cette chaise, je me sentais apaisé et c'était grotesque parce que je ne la connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. "Vous désirez ?" finis-je par demander.
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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyLun 17 Mar - 22:30

Gabriel & Riley

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Il s'avança vers moi, un sourire sur le visage. A mesure qu'il avançait, l'odeur se renforçait. Je ne le quittais pas des yeux jusqu'à ce qu'il soit face à moi « Excusez-nous, c'est la course ce soir ! » Je lui répondais d'un sourire « J'avais remarqué. » Ma dernière sortie remontait à un petit moment déjà, et quand on savait comment elle avait fini, on comprenait que j'évite ce genre de situation désormais. Je continuais de fixer le jeune homme, il semblait être détendu. Je pouvais entendre son cœur battre à un rythme régulier tandis que ses muscles se détendaient. La chaleur que j'avais ressentis à mon arrivée s'était centrée dans ma poitrine. C'était comme siroter un thé chaud avec du miel. C'était doux, réconfortant. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais calme. « Vous désirez ? » Je me penchais en avant, plongeant mon regard dans le sien. « Je voudrais un Irish Trashcan. Avec beaucoup de glace.» Un petit clin d'oeil à mon pays de naissance. Ce cocktail était particulièrement alcoolisé mais de toute façon, je n'en ressentirais pas les effets alors autant prendre quelque chose de joli.

Je pris le temps de réfléchir pendant qu'il réalisait mon cocktail. Cette sensation de le connaître sans l'avoir vu ne m'était pas étrangère. Il m'était déjà arriver de la ressentir, et maintenant que j'y pensais, je me rappelais où et pourquoi. Louise et Maxime, les premiers loup-garous que j'avais croisé hormis Stephen. J'avais pu « percevoir » leurs présences avant même de les voir, comme si j'étais un radar et qu'ils étaient des points lumineux et sonores. Chacun avait une odeur propre, mais leurs présence m'apportait bien-être et quiétude. A côté de ce barman, la sensation était décuplée. J'avais l'impression d'être proche de lui, d'avoir quelque chose en commun. Première constatation, c'était un loup-garou. J'en mettrais ma main à couper. Savait-il pour moi ? Il donnait l'impression de ne pas avoir tellement confiance en lui, ce qui me prouvait que c'était un jeune. Moins d'un an. Je le détaillais, cherchant une cicatrice ou une trace qui m'en apprendrait plus. S'il se trouvait dans cette ville, son créateur n'était peut-être pas loin. Est-ce que c'était Stephen ? C'était une possibilité mais je ne pouvais en être sur. Il fallait déjà que je lui montre que j'étais comme lui. Pourquoi agir ainsi alors que je pouvais juste m'en aller et ne jamais le recroiser ? Simplement parce qu'être seule c'était difficile. Joséphine me l'avait dit, nous étions des loups et nous vivions en meute. Être un oméga c'était mettre sa vie en danger. Je voulais cet homme comme camarade, je n'étais et ne serais jamais une Alpha, je ne me voyais pas régner. Mais je ne voulais pas mourir pour autant.  Je savais qu'il m'écoutait, qu'il entendrait ma voix au delà du bruit environnant alors je m'adressais d'une voix calme « Si vous m’amenez mon verre rapidement, je vous laisse un gros pourboire.  » Je le vis relever la tête et la tourner vers moi. Bien joué Riley.

Je regardais la salle derrière moi, passant en revue les visages des autres clients. Mais mon ouïe était concentré sur mon barman. J'attrapais un bout de conversation au hasard « Gabriel, pense à nettoyer les machines à bières » Gabriel. Joli prénom. Il s'activa au nettoyage avant de me rejoindre avec mon verre. Je tapotais mes doigts sur le bois du comptoir, excitée par ce qui allait suivre. Le verre fut posé devant moi et je pu en découvrir les jolies couleurs. C'était peut-être pas si mal que ça de ne plus pouvoir être ivre.  Je pouvais déguster tout les alcool possibles, les savourer et ne pas les régurgiter quelques heures plus tard. Je fouillais dans les poches de mon manteau, cachant mes mains dans mes poches pour attraper un billet. Un rapide coup d’œil autour de nous pour vérifier que personne ne regardait et je mettais mon plan à exécution. Je posais le billet avant de le glisser vers lui à l'aide de la griffe de mon index. Son regard se posa sur ma main, s'ouvrant de surprise. « Il semblerait que vous obteniez plus qu'un pourboire ce soir, Gabriel. » J'avais beaucoup plus d'expériences que lui, et de ce fait j'étais beaucoup plus assurée. Je voyais en lui celle que j'avais été au début. Dans l'inconnu, perdue face à mes nouvelles capacités. Est-ce que son Alpha l'avait aussi abandonné ?  Ou était-il un oméga ? Je n'en avais encore jamais croisé, de ce fait je ne pouvais les reconnaître. Le fait qu'il semble ne pas être conscient de tout ces « pouvoirs » plus le fait que j'ai l'impression de le connaître me donnait d'aller vers lui. Je tapotais mes autres doigts pourvu de griffes sur le billet. J'avais mis du temps avant de pouvoir maîtriser ce petit tour. Mes griffes étaient le seul truc que je pouvais contrôler quand je le voulais, mes yeux et mes crocs étaient encore liés à mes émotions. Je ne savais même pas si c'était possible d'être complètement maître de soi, à un niveau de béta je voulais dire. Les alphas avaient plus de contrôle en particulier les nés-loups comme Joséphine. Elle m'avait expliqué  qu'ils pouvaient posséder des capacités spéciales  comme collecter des souvenirs dans l'esprit des bêtas, se transformer un réel loup ou même fusionner avec un autre être. Je ne cesserais jamais d'en apprendre sur le monde surnaturel. Je lâchais enfin le billet pour attraper mon verre et en boire une grande gorgée. Chaque arôme se déversait sur mes papilles, noyant ma gorge et m'arrachant un petit gémissement. Le goût sur-développé était une merveille. Je rétractais mes griffes et appuyais mon visage sur mes mains.   « J'ai envie d'en savoir plus sur vous cher Gabriel. »



Dernière édition par Z. Riley O'Leary le Jeu 20 Mar - 15:18, édité 1 fois
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Gabriel L. Stormrage
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Gabriel L. Stormrage
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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyMar 18 Mar - 19:20



Hey I just met you



Au fond de moi, je savais ne pas être le seul loup-garou de la planète. Comment le pourrais-je ? Mais c'était compliqué de savoir si d'autres personnes étaient comme moi à Twin Cover, et comment le savoir ? Je me voyais mal m'avancer vers des gens que je connaissais pas et leur demander de but en blanc si eux aussi perdez le contrôle lors des pleines lunes et avaient leurs pupilles qui changeaient de couleur. Non. Je me ferais passer pour un fou, un dérangé. Peut-être l'étais-je après tout. Quoi qu'il en soit, j'avais cette chaleur au creux de la poitrine, une chaleur apaisante et rassurante. Comme si je n'étais plus seul, comme si maintenant, j'étais plus fort. C'était grisant, le genre de sentiment que l'on ne veut jamais quitter. Cette jeune femme en était-elle l'origine et la cause ? Je ne pouvais affirmer cela, mais j'en étais grandement certain. Une myriade de questions dans ma tête et j'en oubliais même le monde autour de moi. J'avais tant à apprendre, tant à découvrir. J'aurais aimé ne pas me retrouver dans ce genre de situation, le genre de moment où j'ai l'impression de ne rien savoir et de me percuter à chaque seconde contre un mur que j'aurais dû voir si j'avais été plus informé. L'ignorance me tétanisait. Parce que lorsqu'on ne sait pas, on est faible, et je haïssais me sentir ainsi. J'enregistrait la commande cette belle inconnue dans un coin de ma tête et partie m'affairer à remplir le verre de ce cocktail alcoolisé. Au fil des soirées et des services, mon odorat avait fini par s'adapter et d'habituer à l'odeur persistante d'alcool, mais durant les premiers jours ce fut très difficile. J'avais mal à la tête constamment ainsi que la nausée. Mais comme dit, on s'habitude à tout, même au pire.

Cette jeune femme était-elle comme moi ? si c'était le cas, cela expliquerait cette chaleur dans mon corps et mon esprit. Ce lien que je sentais se tisser et qui me donnait envie d'en savoir plus, tellement plus. J'ignorais l'origine de cet attachement presque immédiat, mais je l'en remercier, qu'importe ce que cela pouvait être. Parce qu'en sachant sa présence, en la ressentant dans tout les pores de ma peau, je me sentais en sécurité, apaisé. J'avais envie de savoir qui elle était, son nom, d'où elle venait et ce qu'elle aimait. Découvrir ses passions et la personne qui se cachait derrière se magnifique sourire. Je me sentais le droit d'attendre d'elle certaines choses, une présence et ça me faisait tout drôle car je n'avais jamais réellement désiré vouloir me rapprocher de quelqu'un. Mais elle, c'était anormale, inhumain, c'était comme si nous étions seuls dans un bar remplu d'inconnus et que nous savions tout de l'autre sans même jamais s'être adressé la parole. J'ignorais jusqu'à son prénom, mais je savais pouvoir lui faire confiance. C'était étrange, contradictoire, mais ça me plaisait terriblement. Elle dégageait cette aura de danger et d'inconnu qui appelle l'Homme à enfreindre toutes les règles de la bienséance et des conventions sociales. Je me sentais comme opposé à tout ce qui régnait et existait dans ce bâtiment, à l'exception de cette inconnue. Nous étions semblables, ou du moins, elle me faisait ressentir ce flot d'émotion que l'on ressent en compagnie d'être aimés et aimant. Elle n'était pas comme toutes les autres femmes présentes ce soir, elle était différente et j'en donnais ma main à couper.

"Si vous m’amenez mon verre rapidement, je vous laisse un gros pourboire." sa voix calme et voluptueuse vint glisser le long de mon oreille comme si elle me la murmurait alors qu'elle était actuellement assise à l'autre bout du bar, presque à l'opposé de ma position. Le brouhaha aurait dû cacher sa voix, mais non, elle avait été tout ce qu'il y a de plus audible. Je relevais la tête vers elle, vérifiant qu'elle me parlait bien à moi, que là était son objectif. A son air satisfait, je devinais que là était son but et je restais interrogatif quelques secondes avant de me remettre à la préparation de sa boisson. Elle savait que je l'entendrais, c'est pourquoi elle n'avait pas haussé la voix. Un frisson me traversa le dos. Elle savait. Elle savait ce que j'étais, j'en étais certain. Seule une personne au courant pouvait savoir que je l'entendrais malgré le vacarme du bar. Cette constatation eu pour effet de me rendre encore plus nerveux que je ne l'étais déjà. "Où est Eanna ?" je me retournais vers la silhouette du patron et regardais rapidement autour de moi pour trouver la jeune femme avant de me rappeler que je ne risquais pas de la trouver à l'intérieur. "Elle a prit sa pause y a deux minutes." lui dis-je d'un ton pressé, remplissant à nouveau un verre tendu en ma direction. "Bien. Gabriel, pense à nettoyer les machines à bières" dit-il en disparaissant derrière la porte menant aux bureaux administratifs du bar. Je notais ma tâche et me retournais vers le verre que je finissais de remplir de glaçons. Je me saisis du verre et m'en retournais vers mon inconnue qui suscitait en moi milles et une questions. "Voilà pour vous." dis-je du ton jovial que j'empruntais à chaque commande apportée. Plus un automatisme qu'une réelle joie. Je la vis fouiller dans ses poches et en ressortir un billet qu'elle posa à plat sur le comptoir. J'allais m'en saisir lorsque la surprise figea une expression d'éberlué sur mon visage. Son index avait laissé la place à un doigt surplombé d'une griffe courbée. Une griffe semblable aux miennes. Une griffe qui me fit frissonner de haut en bas. Je restais quelques instants immobile, le regard fixé sur la main, sur l'aveu de cette inconnue. C'était une louve, elle était comme moi. Je n'étais pas seul. "Il semblerait que vous obteniez plus qu'un pourboire ce soir, Gabriel." et elle ne pensait pas si bien dire.  

Un flot encore plus important de questions se bousculèrent dans ma tête dans un rythme presque égale et similaire au bruit que faisait ses griffes tapotant sur la surface du comptoir. Je clignais des yeux avant de me saisir du fameux billet et de le glisser dans la poche de mon jean qui était déjà occupé par quelques pourboires obtenus dans la soirée. "J'ai envie d'en savoir plus sur vous cher Gabriel." mon prénom résonant dans sa voix avait une sonorité nouvelle, un sens innové. Je le préférais prononcé par cette jeune femme, par cette loup-garou que j'avais senti entrer dans le bar, qui me faisait me sentir serein et spécial. "Et moi donc." dis-je à la volé alors qu'un autre client demanda mon attention. Je reculais, me détachant du comptoir et adressait un dernier regard à la louve avant de me concentrer pleinement sur le client qui semblait avoir déjà un ou deux verre dans le pif. "Si vous n'êtes pas pressé par le temps, je fini mon service dans une heure et demi. Je serais tout à vous." dis-je d'un ton moyen en me retournant pour me saisir d'une bouteille en verre contenant un de ces nombreux alcool fort que j'appréciais tellement. Je savais qu'elle m'entendrait. Je savais qu'elle allait rester.
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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyMar 18 Mar - 22:44

Gabriel & Riley

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J'étais ravie de mon petit effet. J'arrivais exactement là où je le voulais quand je le voulais à et à ce moment là, c'était lui que je voulais. Pas de manière sexuelle, non pas comme ça, je voulais en savoir plus sur lui Je devais en savoir plus cet homme qui semblait être lié à moi d'une façon étrange. Mon petit tour avec ma griffe le surprit, mais je perçu chez lui un soulagement. L'idée qu'il avait de moi semblait s'avérer vraie, ça le rassurait. Je me demandais bien pourquoi il était si angoissé. Je pouvais sentir son inquiétude aussi bien que je sentais son déodorant. « Et moi donc. » Je lui offrais un autre de mes sourires. Un client le héla et malheureusement, il du me quitter. Il s'éloigna pour retrouver ce gros porc ivre, non sans m'avoir adresser un dernier regard. Je le suivais des yeux, le reste du lieu n'étant pas digne de mon attention. Gabriel se tourna pour attraper ce dont il avait besoin pour sa commande quand sa voix me parvient « Si vous n'êtes pas pressé par le temps, je fini mon service dans une heure et demi. Je serais tout à vous. » Je lâchais un petit rire. Il dut m'entendre car je vis un sourire naître sur son visage « Vous apprenez vite. » J'attrapais mon verre et le levais dans sa direction « A dans une heure et demi. » Et j'avalais le reste de mon verre. N'ayant rien d'autres à faire de ma soirée, je pouvais aisément rester ici à l'attendre. Je commandais un shooter de vodka histoire de me réchauffer les lèvres, l'avalais et descendais de mon tabouret. Si je devais  patienter, autant le faire en m'amusant. Je n'allais pas rester accouder au bar à l'attendre, au risque de passer pour une alcoolique ou pire de me faire accoster par tout ces poivrots. Je rejoignais un petit groupe qui dansait, me mêlant à eux aussi naturellement que possible.

___ 1h30 plus tard ___

J'avais chaud, j'étais en nage. Je ne m'étais pas posé une seule fois depuis plus d'une heure. Au début, peu de personnes dansaient, et maintenant nous étions nombreux à nous déhancher. Depuis que j'étais louve, j'éprouvais un certain plaisir à danser, ça m'aidait – comme la course – a évacuer la pression. Je n'aimais pas tellement attirer l'attention mais lorsque je dansais, au milieu de tout ces humains, je me sentais libre. C'était quelque chose que je n'expliquais pas. Ce soir, c'était encore mieux. C'était sûrement du à la présence de Gabriel. Bien qu'éloignée de lui, je percevais toujours sa présence comme si il se trouvait face à moi. J'entendais sa voix, sa respiration par delà la musique, et à chaque fois je souriais. Je me raccrochais à lui et c'est comme si toutes mes angoisses disparaissaient. Louise m'avait confié plusieurs fois se sentir à l'aise en marchant avec Maxime, mais être bien au delà avec la meute tout entière. Je m'imaginais entourée d'autre loups, savourant la quiétude d'être avec les miens. Cette idée me poussait encore plus à aller trouver Stephen. Alors que je dansais, je sentis des mains sur mes hanches. Exactement le comportement que je détestais. Je me retournais pour faire face au propriétaire pour les lui retirer « Merci, mais non merci. » Le client ivre qui m'avait ôté Gabriel quelques minutes plus tot. Il baragouina quelque chose, replaçant sa main sur ma hanche. Depuis Kyle, j'avais énormément de mal lorsqu'on me touchait sans que je dise oui. Dommage pour lui, je n'étais pas son genre de fille. Calmement, j'inspirais et attrapais son poignet avant de le tordre violemment. « Rentre chez toi sale porc.» Il couina comme un cochon qu'on égorge avant de s'éloigner,  son bras replié contre lui. Je regardais vers le bar, ne trouvant pas mon nouvel ami. Mais je perçu la voix du gérant du bar qui saluais Gabriel et je déduisais que son service prenait fin. Je me faufilais en dehors du coin danse avant de sortir du bar. L'air était plus frais, c'était bien agréable après ces heures d'efforts. J'allais m'appuyer contre le mur avant de sortir une cigarette de ma poche. Il n'allait sûrement pas tarder.

Il avait fallu que je traverse un océan pour rencontrer un loup-garou qui semblait m'être lié. Précisément dans la ville où je cherchais Stephen. Il y avait bien trop de coïncidence pour que ce ne soit que le fruit du hasard. Je tirais sur ma cigarette, observant la fumée que je recrachais. J'avais plusieurs questions qui me brûlaient les lèvres. Je voulais comparer son histoire avec la mienne afin de trouver des similitudes. Mais j'avais l'impression que Gabriel ne pourrait pas m'en apprendre beaucoup, comme si lui aussi était aussi perdu que je l'avais été après le départ de Stephen. La porte du bar s'ouvrit et Gabriel me rejoignit enfin. Je continuais de fumer, ne bougeant pas d'un pouce. « Plutôt comique le nom du bar pour quelqu'un comme toi. » dis-je en écrasant finalement ma cigarette. Je fis quelques pas dans sa direction, balançant mes cheveux par dessus mon épaule « Je pense qu'on devrait se tutoyer non ? » Je lui tendis la main « Riley.» J'avais passé le cap de confiance, je pouvais donc me présenter. Il ne semblait pas méchant, et de toute façon j'avais plus d'expériences que lui. Je pourrais le maîtriser ou le repousser suffisamment pour m'enfuir, même si je n'avais pas pour habitude de fuir. « Je suis sûr que tu as des questions, alors je t'en prie.  Demandes ce que tu veux et je verrais si je peux y répondre. »



Dernière édition par Z. Riley O'Leary le Jeu 20 Mar - 15:17, édité 1 fois
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Gabriel L. Stormrage
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Gabriel L. Stormrage
Le liberté est l'un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens; qui chantent plus qu'ils ne parlent; qui demandent plus qu'ils ne répondent; de ces mots qui font tous les métiers.
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J'ai posté : 94 Âge : vingt-cinq ans Métier : barman - ancien militaire rapatrié Situation civile : célibataire Race : loup-garou Adresse : une maison rénnové par les soins de sa soeur dans les quartiers est de Twin Cover Célébrité : hayden christensen Pseudo : asylium Crédits : avatar: voir sur ce dernier

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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyMer 19 Mar - 17:41



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Je n'étais plus seul et ça faisait un bien fou que de le réaliser. Non, je ne serais plus jamais seul et je pouvais l'affirmer, je n'avais jamais été aussi certain de quoi que ce soit. Cette jeune femme, nos regards s'étaient attachés et nos chaleurs ne cesseront de brûler et de cramer l'atmosphère. Je me sentais l'âme et le courage de tout plaquer, d'aller creuser un avenir dans la croûte terrestre que constituait ce nous, cette chose que l'on était, que je n'étais plus seul à être. Je me disais que je pouvais l'accepter à présent, cet être en moi, cette bête qui parfois m'effrayait. Une rage sourde et pourtant dévastatrice qui était capable de faire ce qu'un homme normal n'était pas en droit de faire. N'y avait-il pas des règles naturelles ? Des choses qu'un homme ne peut pas faire, ne doit pas faire. Et toutes ces lois, ce soir j'avais envie de les envoyer balader. Leur dire merde et crier au ciel que désormais je n'étais plus perdu et ne crèverais plus de froid dans un coeur trop seul pour oser émettre le moindre son. J'étais cette chose qui bouillonne et hurle à la lune de revenir le mois prochain voir si j'étais toujours là, toujours à respirer sur une terre qui pue le goudron et les chrysanthèmes. Je ne serais plus ce rire qui ne trouve pas où mourir, ce triste navire qui sait pas où partir. Mais désormais, j'avais trouvé un port, une air d’amarrage. Je l'avais trouvé en cette chevelure d'or que je savais rester auprès de moi pour encore quelques temps. Et ça faisait du bien, ça me rassurait. Je n'étais plus seul et je m'en sentais déjà renforcé. Son rire vint percuter mon corps comme la brise vous berce après un effort intensif, salvatrice. Un sourire se glissa sur mon visage alors que je m'en retournais à mon labeur quotidien. "Vous apprenez vite." le bruit de son verre reposé sur le comptoir et un appel d'un autre client. Je regrettais devoir la quitter, devoir mettre entre parenthèse cette rencontrer, cette réunion. Nous nous étions trouvés, enfin. "A dans une heure et demi."

± ± ±

Je remontais mon poignet pour pouvoir y lire l'heure. Un sourire satisfait pu se lire sur mon visage lorsque je remarquais que mon service se terminait à l'instant. J'entendis à l'autre bout de la salle la porte d'entré s'ouvrir et se refermer et je devinais sans mal que mon inconnu s'en était allé m'attendre à l'extérieur. J'approuvais la décision judicieuse de cette dernière. Il était plus sage de s'en aller parler dans un endroit calme, où les oreilles indiscrètes sont tellement rares qu'on en oublie même l'existence. Je me retournais vers mon patron qui me saluait d'un geste de la main et passais rapidement par les vestiaires pour y récupérer ma veste. Je passais une main dans mes cheveux et sortis par la porte des cuisines. Je me retrouvais dans la petite impasse où était garé la voiture du patron et sortie du cul de sac pour me retrouver sur le trottoir. Je tournais mon visage à gauche, puis à droite avant de remarquer la louve qui m'attendait, cigarette sur le coin des lèvres. Je m'avançais vers cette dernière, appréhendant tout de même la discussion à venir. "Plutôt comique le nom du bar pour quelqu'un comme toi. " un rire m'échappa alors que j'enfouissais ma main dans la poche de ma veste pour en sortir un paquet de cigarette. Si mon corps guérissait lorsque je me coupais, pourquoi en serait-il autrement de mes poumons ? "Pour ma défense, j'ai commencé à travaillé ici alors que j'ignorais totalement que ma vie allait devenir ce qu'elle est aujourd'hui." confiais-je sur le ton de la confidence avant de caler la cigarette entre mes lèvres, sortir un briquet et allumer le petit cylindre qui, à force, était meurtrier pour les humains normaux. Je rangeais le briquet et tirais la première bouffé de nicotine qui s'éparpilla dans mon corps à la vitesse de la lumière. Mes yeux se reposèrent sur la jeune femme qui, à la lumière du réverbère, était doté de cette aura mystérieuse qui m'avait dors-et-déjà frappé à l'intérieur. L'impression, ici, n'en était que décuplée. "Je pense qu'on devrait se tutoyer non ?" la réponse semblait évidente et je ne pris pas la peine de répondre par l'affirmative, c'était évident. Nous n'allions pas nous vouvoyer éternellement, nous ne jouions pas dans la même classe que ces personnes qui cherchent durant des années à impressionner l'autre pour enfin se donner le droit de le tutoyer. Mais ce tutoiement, cette affirmation que nous n'en étions déjà plus au vous, ça me réconfortait. Je me disais que ça voulait dire qu'elle allait rester, que nous arions à nouveau la possibilité de discuter, de nous côtoyer et je n'en étais pas peu heureux. Elle me tendit sa main en se présentant. Riley...quel charmant prénom pour une créature comme elle. "Enchanté Riley." dis-je d'un ton souriant et heureux de pouvoir à présent mettre un prénom sur ce magnifique visage. Je glissais ma main contre la sienne pour la serrer en une poignet de main qui m’électrisa le dos, qui me fit frissonner de plus belle. J'en eus le souffle coupé durant de longues secondes. Des secondes chargés de l'émotion qui crevait dans mon coeur et ma tête. Ces sensations qui submergent une âme qui ne s'attendait pas à trouver sa moitié, à trouver une partie d'elle-même et qui reste ébahit face à l'effet que cette dernière à sur elle. Je laissais échapper une bouffé de fumée avant de relâcher cette main pâle affûté de doigt scandaleusement féminins.

"Je suis sûr que tu as des questions, alors je t'en prie. Demandes ce que tu veux et je verrais si je peux y répondre." je baissais la tête. Était-ce si facile avec le temps que de parler de ça sans se perdre ? J'étais totalement paumé moi, tout les jours, en me levant, en me couchant. Le matin je suis pas plus avancé que la veille et plus la pleine lune se rapproche, plus j'ai l'impression de me tasser sur moi-même pour éviter de crever la prochaine fois que l'astre montrera sa sphère parfaite. Je tirais sur la cigarette entre mes lèvres et la retirer pour la tenir entre mon index et mon majeur. Je tapotais dessus pour en faire tomber les sections calcinés. "J'aurais tellement de questions à poser...alors on va commencer par le commencement. Je suis quoi ?" demandais-je en plongeant mes yeux dans ceux clairs de Riley. J'avais besoin de l'entendre, j'avais besoin de savoir précisément ce que j'étais désormais.
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MessageSujet: Re: Hey I just met you | & Gabriel   Hey I just met you | & Gabriel EmptyJeu 20 Mar - 15:14

Gabriel & Riley

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Gabriel m'avait rejoint dehors, sa proximité renforçait cette chaleur qui parcourrait mon corps. Maintenant que nous étions au calme, je pouvais percevoir chaque bruit émanant de son corps. Ses battements de cœur, sa respiration, le froissement de ses vêtements quand il se mouvait. Si parfois l'ouïe sur-développée pouvait être une plaie – je n'avais aucune envie d'entendre tout les habitants de mon immeuble forniquer dans leurs chambres – parfois elle s'avérait agréable. C'était très utile lorsque je me promenais seule le soir, si un agresseur croisait ma route, je le découvrais avant même qu'il ait pu me frôler. J'observais le jeune homme sortir cigarette et briquet. « Pour ma défense, j'ai commencé à travailler ici alors que j'ignorais totalement que ma vie allait devenir ce qu'elle est aujourd'hui. » Je souriais à sa réponse. C'est vrai  que, comme lui avant, j'étais loin d'imaginer que des créatures comme moi pouvaient exister. Pour moi ce n'était que comtes pour enfant et film à gros budget. Maintenant, quand je regardais Twilight, je ne pouvais m’empêcher de rire. Non mais sérieusement, qui avait pu nous imaginer comme ces gros chien tout gentils ?
A ma proposition de se tutoyer, il répondit par l'affirmative d'un mouvement de tête. Bien. Parce que je me doutais qu'il était plus jeune que moi, et me vouvoyer ne ferait que renforcer mon impression d'être vieille.  Sa main vient serrer la mienne et automatiquement une petite décharge électrique ma parcourra le corps. Je comprenais que les contact physiques étaient plus intense que les contacts olfactifs. Je notais pour plus tard quelques théorie à tester avec mon nouveau compagnon de jeu. Il relâcha une bouffée de fumée, dangereux poison humain qui ne nous atteignait plus désormais. Un sourire plaqué sur le visage, je lui proposais de commencer « l'interrogatoire ». J'avais besoin de savoir exactement jusqu'à quel point il se trouvait dans l'inconnu. « J'aurais tellement de questions à poser... Alors on va commencer par le commencement. Je suis quoi ? »demanda-t-il, le regard plongé dans le mien.

Je restais figé un instant. Je ne m'attendais pas tellement à cette question. Je comprenais maintenant que Gabriel était encore plus novice que je le pensais, son alpha ne l'ayant même pas informé de sa nouvelle condition. Mes sourcils se froncèrent « Tu veux dire que personne ne t'as rien dit ? » Comment pouvait-on lâcher un « louveteau » dans la nature sans l'avoir renseigné ? J'éprouvais une subite colère contre celui qui l'avait changé. Si jamais je le croisais, j'aurais quelque chose à lui dire. J'inspirais un bon coup avant de me lancer. « Je n'aime pas tellement balancer la vérité de but en blanc, mais bon, il vaut mieux que tu le sâches...» dis-je en remontant la manche de mon manteau, révélant ainsi la morsure de Stephen « Tu vois cette morsure ? C'est ça qui m'a transformé, et je parie que tu dois en avoir une semblable sur ton corps. Tu dois déjà te douter que tu es plus qu'un humain, ce que je vais dire va peut-être te paraître dingue mais c'est la vérité. » Je relevais la tête pour croiser son regard, perplexe pour l'instant. « Tu es un loup-garou. Tout comme moi. » Je laissais passer quelques minutes pour qu'il assimile l'information. Il m'en avait fallu aussi pour accepter cela. Je me souviens parfaitement avoir pleurer, crier, j'avais même essayer de frapper Stephen en vain. Je le haïssais pour ce qu'il m'avait fait. Et puis à ma première transformation j'avais été plus que ravie qu'il soit là, parce que j'avais eu besoin de soutien. Si il avait été là plus longtemps ça aurait été mieux, car si la première mutation est douloureuse, rien ne s'arrange avec les suivantes. Être loin de son alpha altère notre contrôle, et Kyle en avait fait les frais. « Tu m'as entendu tout à l'heure alors que tu n'étais même pas à côté de moi et qu'il y avait un bordel d'enfer autour de nous. Tu m'as sentis alors que j'entrais dans le bar. Et je peux même dire sans te connaître que tu es plus rapide, plus agile et sûrement plus fort. N'est-ce pas ? » La morsure influençait bon nombre de changements dans notre corps, le modifiant pour le rendre apte à supporter notre côté loup. La morsure pouvait tuer si le corps et l'esprit n'était pas assez fort, c'est pour cela qu'il fallait bien réfléchir avant de choisis sa cible. L'idée que j'aurais pu mourir me soulevait l'estomac.   « Normalement, je ne devrais pas avoir à t'expliquer cela. C'est celui qui t'as mordu qui aurait du s'en charger. » Si Gabriel ne savait rien sur sa lycanthropie, il y avait peu de chances qu'il connaisse son alpha. Mais dans une petite ville comme ça, ça ne devrait pas être compliqué que ça de le retrouver. Stephen le connaîtrait peut-être, mais pour lui demander, il faudrait déjà que je lui parle. J'essayais de détendre l'atmosphère en lui offrant un sourire chaleureux « Tu comprends pourquoi je me moquais du nom du bar. »

Je lui tournais le dos, observant la rue déserte. Il faisait frais mais je n'avais pas froid. J'avais perdu toute notion de température depuis ma morsure, comme si mon corps était imperméable à la météo, mais par réflexe je frottais mes bras. Je me demandais parfois comment je serais, à cet instant précis, si j'étais toujours humaine. Aurais-je eu mon diplôme avec une mention ? Vivrais-je à Dublin ? Aurais-je rencontrer quelqu'un ? Fonder une famille ? J'avais toujours voulu des enfants, mais désormais, j'avais peur d'en vouloir. Je n'avais aucune idée sur la possibilité d'enfanter en étant loup-garou. Je n'étais pas sur de vouloir de risquer de transmettre le gène. Je me retournais vers Gabriel, chassant ma mélancolie avant qu'il ne puisse la sentir. « D'autres questions ? »

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