AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez
 

 Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptySam 22 Mar - 23:23

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Au début, j’ai cru à une blague. Une blague de très mauvais goût qu’elle aurait voulu me faire pour finalement sortir de sa cachette, me sauter au cou et me dire que je suis bien sotte de croire que mes anniversaires sont des jours maudits et qu’ils amènent toujours une mauvaise nouvelle. J’aurais ri et pensé qu’elle avait parfaitement idiot, que ce n’était qu’une stupide superstition que je m’étais ancré dans l’esprit à la mort de ma mère. Et pourtant, j’aurais du me douter que ça ne serait pas tout rose, que tout cela avait une part de vrai et que fêter mes 23 ans était peine perdue. J’ai demandé à chaque personne du bar, j’ai insisté et pas un n’a été capable de me dire s’il l’avait vu, certains ont eu l’air désolés mais je ne me suis pas posé de questions. Je leur ai montré une photo qui date de l’année dernière et je n’ai rien su de plus. Je suis allée voir l’équipe du bar, ils ont continués de frotter les verres avec leur torchon, de prendre les commandes et servir les clients en m’assurant qu’elle devait être sorite prendre l’air et que je ne devais pas m’inquiéter. Je n’ai pas pensé tout de suite à jeter un coup d’œil dehors mais à cette remarque, j’ai franchi la porte et j’ai regardé avidement à droite, à gauche et devant moi. Aucune trace de mon amie alors comment ne pas s’inquiéter. C’est insensé, les gens ne disparaissent pas comme ça dans la nature et elle n’est pas du genre à s’en aller sans rien me dire. Peut-être m’a-t-elle laissé un mot ? Je fouille dans mon sac, pas de papier en tout cas, mais j’attrape mon téléphone portable et observe l’écran. Pas d’icône de nouveau message. Je vérifie tout de même au cas où. Rien. Je resserre mon emprise sur l’objet et commence à perdre de plus en plus patience. Je cherche son numéro et laisse le téléphone sonner. J’espère qu’elle va décrocher… malheureusement c’est sa messagerie sur laquelle je tombe. Evidemment quand on a besoin de joindre quelqu’un, personne ne répond jamais. A quoi ça sert qu’elle a un téléphone si elle s’en sert pas ? Et puis franchement où aurait-elle bien pu aller ? Je vais devoir aller voir au commissariat à ce train là… Non elle ne pouvait pas être loin. Je suppose que je vais la retrouver rapidement.

J’ai été sillonné les rues avant de finalement me résoudre. Quand j’aborde le sujet de la disparition de mon amie avec les passants, ils ne semblent pas étonnés mais encore une fois triste pour moi. Comme si tout cela n’était qu’une fatalité et que je ne la retrouverais pas. Hors de question que j’abandonne. Cette fille, c’est un peu un rayon de soleil pour moi. C’est la seule avec qui je n’ai pas besoin de faire semblant d’être heureuse quand ça ne va pas. Elle sait parfaitement quand je mens et moi je sais toujours quand elle souffre. On a les même goûts ou presque. On a toujours voulu faire un voyage ensemble… et c’était notre petite occasion mais tout cela commence à tourner au cauchemar. Je ne dois pas désespérer. Où irais-je si j’étais elle ? Un endroit paisible, un beau paysage. Je m’éloigne en direction de la forêt. Kat adore ce genre de lieu, elle a une fascination pour la nature qui me fait sourire. C’est vrai, elle doit avoir eu envie de prendre un bol d’air. Toutes les excuses sont bonnes pour que je m’ôte de la tête la pensée qu’elle ai tout bonnement disparu sans laisser de nouvelles. Elle ne peut pas m’avoir fait ça ! Je préfère naïvement me dire qu’elle n’a plus beaucoup  de batterie et veut l’économiser, qu’elle avait besoin de souffler. Parfois quand certaines choses la dépassent elle fuit alors si ça se trouve… elle a apprit une nouvelle déconcertante et ressenti le besoin soudain de s’exiler un peu. C’est tiré par les cheveux… mais sait-on jamais.

Je ne sais pas depuis combien de temps, je marche. J’ai appelé tant de fois son prénom que j’ai la gorge nouée et sèche. J’ai un peu soif mais je continue de marcher, désormais mécaniquement sans vouloir faire demi-tour. J’ai mal aux jambes tant j’ai parcouru de distances dans la journée et j’espère pouvoir revenir sur mes pas par la suite. Ce n’est pas sûr, je ne sais même pas de par où je suis arrivée, j’ai quitté les sentiers, il y a un moment et depuis je me suis perdue. Je ressens de plus en plus de peine, j’ai l’impression que je ne l’a trouverait pas aujourd’hui et je n’ai toujours aucune nouvelle sur mon portable. Je n’aurais plus de batterie et elle ne pourra plus me joindre… Impossible ! Il faut absolument que je la retrouve, elle doit être seule quelque part et si ça se trouve, elle s’est perdue aussi. Peut-être a-t-elle peur … Je vois une silhouette au loin et me dirige rapidement dans sa direction. Kat ? Non, c’est la carrure d’un homme, je m’avance et m’apprête à poser la main sur son épaule en l’interpelant :

- Salut...
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 0:32


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Une journée qui s'annoncer comme les autres. Je n'avais pas vraiment beaucoup avancer sur ma maitrise de ma mutation et j'en était vraiment qu'aux bases... Cela me frustrais énormément de ne pas pouvoir faire plus. Je passais mes journées a faire une sorte de yoga afin de calmer mes nerfs et de les canaliser sur tout autre chose. Il fallait que je me trouve un défouloir pour aujourd'hui. Plus je restais enfermé, plus mon esprit se chauffer tout seul et la rage venait envahir mon corps. Chose qui était terrible car si je perdais le contrôle alors j'avais peur de faire des choses vraiment regrettable. 

Alors je me trouvais une sorte de passe temps pour le moment. Première chose, essayer de me fatiguer, de m'essouffler. Donc je me mis a courir a vive allure enm'amusant a faire du parcour dans l'architecture varié et totalement naturelle dans ce bois. Mais ceci ne marchait pas vraiment sur le moment, beh oui j'avais rarement vu un lycan essouffler lorsque j'en poursuivais un. C'était toujours moi qui avait les jambes tremblotantes par la course poursuite, mais a présent les choses avaient changé, c'était pour l'être chassé. 

Repensant a cela je me mis en colère contre moi même, mon propre caractère et ma manie de vouloir amuser la galerie. Fou de rage je donna un coup de poing dans un arbre. Enfoncant l'écorce en retirant mon point je soupirais d'exaspération, même ca ne m'aidais guère dans mon self controle. Alors je me suis dis qu'il vaudrait mieux que je m'entraine au tir à l'arbalette. D'ailleurs a ce sujet je fus heureux d'avoir pu emporter cette arme dans ma tombe, mes soeurs savaient a quel point j'y tenait. C'était celle de Papa apres tout. 

Sortant un couteau de ma poche je me mis a gratter l'écorce d'un arbre afin de créer une cible. Je mis a la distance dont j'avais le plus de difficulté étant humain. Sauf que la c'était différent... Ma vue avait énormément changer et je vis toujours la cible aussi distinctement que lorsque j'étais en train de la tracer. Alors je fis quelques pas en arrière et m'essaya aux tirs. Appuyant sur la gachette apres de longues secondes de concentration j'étais ravis de voir qu'il y avait du bon a être un loup finalement mais je repris mes esprits et arma mon arme. Lorsque je tendais la corde avec mon carreau je sentis une odeur étrange... Difficile de savoir d'ou elle venait mais elle me semblait menacante. Observant le ciel par réflexe je vis qu'il faisait encore jour donc pas un vampire. Une meute rivale ? Peut etre... Mais je faisais comme si je n'avais pas repérer l'ennemi et le laissa s'approcher petit à petit. Je savais qu'il se faufiler pret de moi, qu'il m'observait, mes sens de loups me criaient gardes. Je pouvais sentir son souffle dans ma nuque... Puis tout à coup... 

Une main se posa contre mon épaule. D'un bond de sursaut je me retournais en pointant mon arme droit devant ma cible. Je pris quelques secondes pour observer la jeune fille et sentit que son odeur n'avait rien a voir avec celle qui était plus inquiétante, d'ailleurs celle ci venait de fuir vers le nord sans que je puisse comprendre la pourquoi du comment. Relevant mon arbalette afin d'etre moins menacant pour la jeune femme j'observais en direction du nord en plissant les yeux, espérant appercevoir quelque chose... Puis retournant mon regard vers la jeune fille j'avais envie de l'envoyer pètre avec mon nouveau tempéremment de colérique mais je compris dans son regard qu'elle était perdue. Et si elle tombait sur la mauvaise personne je ne pourrais plus en dormir de savoir qu'une innocente fut tuer par ma faute. Lachant alors un lourd soupir je repris un léger sourire en tentant de la rassurée sur mes intentions. 

- Désolé, vous m'avez légèrement surpris...! Que puis je faire pour vous ?

Ce fus a ce moment là que j'entendis le vibrement de son téléphone, l'appareil criait famine, tout comme d'ailleurs, alors je compris bien vite qu'elle semblait attendre un coup de fil ou alors essayait elle d'en passer un ? Quoi qu'il en soit il fallait pas qu'elle sache qui j'étais, je lui donnerais mon second prénom. Apres tout seul mes soeurs et mes parents le connaissaient alors je n'avais pas a m'inquieter... Enfin je crois.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 12:27

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Ma main se pose à peine sur son épaule que l’inconnu se retourne vivement dans ma direction, me faisant sursauter à mon tour, en pointant une arbalète à quelques centimètres de mon visage. Je fixe nerveusement le carreau de l’arme alors que celui-ci pourrait transpercer mon crâne en moins de deux minutes et ravale ma salive. Je fais un pas en arrière et manque de peu de trébucher sur mes jambes fatiguées. Je murmure un « wow …», je suis tombée sur la mauvaise personne. Surprise, je ne fais plus un pas pour ne pas me retrouver avec le projectile entre les deux yeux. Prudemment, je lève les mains paumes dirigées vers lui signe que je suis inoffensive mais il semble ne plus me prêter d’attention pour le moment. Tant qu’il ne relâche pas sa concentration sur son arme…. Mais qu’est-ce qu’il peut bien chercher ainsi du regard ? Cet homme est sans doute un peu fou. Pourvu que Kat n’ai pas fait de mauvaises rencontres, et si elle était tombée sur quelqu’un comme ça ? Elle n’aurait bien entendu pas pu me prévenir. Soudain cette éventualité me percute brutalement et je bloque ma respiration dans un hoquet d’angoisse. Non c’est impossible ! Il ne faut pas que je commence à me faire du mouron sinon je vais perdre espoir avant de la retrouver et je ne me le pardonnerais jamais. Je n’ai même pas le droit de craquer : combien de fois ai-je entendu Kathleen se moquer de moi en me répétant que pleurer rend les gens moche et que moi, je pourrais faire fuir n’importe qui si je m’y mettais. Cela me ferait presque sourire si je savais où elle était. Je me tiens toujours immobile, mains en l’air comme si j’étais en état d’arrestation quand il finit par redresser l’arme. J’expire, sentant mes muscles soudainement se détendre dans un soulagement instantané. Je croise son regard en cherchant à savoir s’il y a une part d’animosité à mon égard mais je vois surtout de l’agacement sur le moment. Je ne sais pas pourquoi il semble si m’a semblé si tendu mais tandis que je l’observe, je remarque que c’est un type assez jeune. Il a un visage encore peu marqué par les signes de l’âge mais par contre je me sens un peu petite comparée à sa taille. Pour le moment, je suis incapable de lui dire un mot, trop impressionnée par ce qu’il vient de se passer. Son soupir me donne l’impression de le faire royalement chier et je suis en train de me demander pourquoi j’ai osé demander de l’aide à un type que je ne connais pas le moins du monde, dans une forêt. J’ai l’impression d’être blanche-neige face au chasseur… en une version légèrement moins cruche j’espère ! Au moins, il essaie de sourire un peu mais bizarrement je ne trouve pas ça très rassurant. Ses paroles me laissent un instant muette : Mon dieu, qu’est-ce que ce serait si je l’avais pleinement fait sursauter ? Je ne serais sans doute plus là, plantée comme une sotte à me demander si je vais retrouver ma meilleure amie. Non, ma sœur de cœur plutôt. Plus le temps passe et plus j’ai envie de crier, de supplier qu’elle me revienne mais je ne peux pas me laisser aller à ce genre de sentiments. Cela ne m’aidera pas à la retrouver ! Je dois prendre sur moi.

- Légèrement surpris ! Vous avez failli me perforer le crâne !!! Comment se fait-il que vous vous trimballiez avec une arbalète sur vous ?

C’est vrai quoi, normal les armes dans la forêt sont faites pour la chasse et généralement de nos jours, on prend un fusil. Et on évite d’être à ce point nerveux si on ne veut pas buter son chien ou un collège. Sauf que lui est seul, complètement seul et je ne suis même pas sûre qu’il soit là pour la chasse. Il n’a même pas de quoi ramené de gibier. Je grimace quand il me demande ce qu’il peut faire pour m’aider. Dois-je lui parler de Kathleen ? Personne ne semble l’avoir vu alors un mec perdu dans le fin fond de la forêt ne va sans doute pas être bien plus efficace. Et si elle l’avait croisé lui et qu’il l’avait… Non ! Non, je ne dois pas devenir paranoïaque. Avant que je me décide à lui expliquer les raisons de ma présence solitaire dans des bois qui me sont totalement étrangers, mon portable se met à vibrer. Je m’en saisis violemment et regarde l’écran avec un désespoir immense. Batterie faible et rien de plus ! J’ai envie de pleurer, je n’ai plus aucun moyen de contacter Kat. Elle qui est si gentille avec tout le monde, elle qui me paraît toujours si fragile. Elle ne peut pas disparaître, elle n’en a pas le droit ! Je regarde l’écran qui s’assombrit, économisant de l’énergie.. Je reste un instant figé dessus murmurant son surnom « Kat », parce qu’elle me fait penser à un chat et que c’est un raccourci facile avec son prénom. Me mordant la lèvre, je prends sur moi, pour regarder de nouveau mon interlocuteur mais je suis totalement perdue. Paumée pour paumée, je n’ai plus qu’à voir si je peux faire confiance à ce gars. Après tout, il n’avait pas l’air de m’en vouloir à moi en particulier sinon il lui aurait suffit de me tuer directement. Je présume. De toute façon, je tente le tout pour le tout. Sait-on jamais, peut-être peut-il m’aider dans ma quête.

- Je ne sais pas trop… Je cherche une amie, une blonde aux cheveux ondulés, un peu plus grande que moi. On devait repartir et je ne la retrouve pas !
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 14:44


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Je ne l'avais pas vraiment remarquer au debut mais je lui avait fait une belle frayeur. Apres tout je tenais en mains une arme tres puissante meme si elle peut paraitre trop ancestrale pour certains chasseurs. Mais j'avais mes petites habitudes avec elle alors je ne comptais pas la lacher de si tot. Il est vrai que j'étais terriblement attacher a cette arme. Serrant doucement le manche de mon arme mon inquiétude était toujours tournée vers ce qui était hostile a ma présence. Lorsque je repris enfin mon calme pour de bon j'eu instinctivement un air beaucoup plus décontracter. Je vis dans son regard qu'elle avait vraiment eu peur sur le coup et au fond de moi j'étais terriblement désolé, en temps normal je me confondrais en excuse mais mon caractère loup me criait de lui trancher la gorge d'un coup de griffe... 

Puis son ton... Je sentais qu'elle était perdue dans son regard mais le ton de sa voix m'insuportais. Elle me gueulait presque dessus pour me faire comprendre que je fus un peu trop dangereux avec mon arme. Je serrais les dent et lacha un lourd soupir sans desserrer les dents pour autant. Je tournais le regard et observais ma cible imprivoiser en me disant que ca serait bien elle ma prochaine cible humaine ! Mais je me retenais car dans son regard je vis qu'elle n'était pas mauvaise, juste sur les nerfs, mais pourquoi ? Puis elle avait raison, ce n'était pas vraiment "normal" de se trimbalait avec une telle arme. Mais je ne pouvais pas vraiment lui mentir alors je déguiser ma véritable intention en jouant sur les mots. 

- Je me prépare pour la chasse nocturne de ce soir... Tradition chaque année ici.

Oh le vilain mensonge... Mais je ne pouvais pas sciemment lui dire que je chassais les vampires et les loups qui tuaient un peu trop de mauvaises personnes ! Il ne fallait pas que des innocents sachent ce qu'il se passait dans cette ville sinon ce serait la panique et l'armée devra faire face a des êtres trop puissants pour eux... Elle, je savais qu'elle était humaine, elle sentait bon le parfum et aucune odeur d'animaux ou meme de sang humain, les odeurs classiques des autres races. Le truc c'est que si elle était une sorcière je ne pense pas que je puisse la reconnaitre a l'odeur. Mais une sorcière aurait plus d'assurance, si elle était perdue dans un lieu inconnu elle utiliserait la magie pour s'en sortir alors que elle, non. Elle semblait au courant de rien, du moins c'est ce que je pensais. 

Elle observa son téléphone sombrer dans sa famine alors j'en profitais pour mettre la sécurité sur mon arme. J'écoutais son murmure que j'entendis parfaitemeent, je doutais qu'un simple humain aurait pu l'entendre, sait on jamais. En tout cas, avant que son téléphone se mit en veille, il me semblait avoir vu du désaroie dans ses yeux en m'observant, avait elle eu peur de moi ? Il ne fallait pas en fait. Je mord pas comme garçon, si je peux en faire de l'humour bien sur. En tout cas elle se mit enfin a répondre a ma question. Certes pas de la meilleure des façons. Car ce qu'elle apprit me perturbé un peu. Je vis en direct ce que ca pouvait avoir comme effet d'avoir disparu pour l'etre aimé. Je pouvais voir et me faire une idée de comment ma famille pouvait être a présent. Je serra les dents et je sentais aussi le chagrin monter en mes yeux les faisant briller. Je seccouais la tete et fit une legere pression de mes doigts sur mes yeux et lacha un lourd soupir.

 Revenant sur le moment présent je fus totalement navré pour cette fille. Elle ne semblait pas se rendre compte qu'ici c'était peine perdue d'avoir de l'espoir de trouver une personne disparue. Mais je ne voulais pas la décourager, elle avait eu assez de courage pour interpeler un homme armé en pleine foret sans le connaitre alors je ne pouvais qu'applaudir son courage au fond de moi. Je cherchais a droite et a gauche une issue de secour, entre guillement, une autre personne qui pourrait l'aider car moi je devais éviter d'aller en ville. Et oui un mort qui fait ses courses c'étaient vite repérable ! Surtout dans une si petite ville ou tous le monde est censé te connaitre surtout depuis l'article de la nécrologie du journal ou apparaissait ma photo... Je fis une petite moue en cherchant une solution puis me dis que si cette Kat serait encore en vie et qu'elle se serait fait poursuivre alors elle aurait pu attérir ici. Et au moins je restais dans les bois. Je lachais un lourd soupir me disait que c'était une sacré merde tout ca. 

- Bon. Je vais vous aidez. Mais a une codition, suivez bien mes directives car il y a des animaux très sauvages ici, alors je ne voudrais pas etre responsable si il vous arrive quoi que soit.

Posant mon arbalette sur une épaule je me dirigea vers ma cible improvié et repris mon carreau en le rangeant dans le carquois a ma ceinture. Avancant doucement dans la foret en observant bien tout autour de moi je fis aussi tres attention aux odeurs, sait on jamais si il y avait une odeur de sang... En revanche il fallait que je la calme, que je lui change un peu les idées. Quoi de mieux que de faire connaissance ? Lui tendant la main je décidais de me présenter enfin. 

- Au fait je m'appel Ezekiel, et vous c'est ? Si j'ai bien compris votre amie s'appel Kat ?

J'aimais bien les chats moi. Enfin eux aussi avant... A present ils me fuyaient comme la peste alors bon...

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 16:18

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


La Géorgie à pied, ça pouvait paraître grand. Nous avions décidé de passer par plusieurs grandes étapes mais pas spécialement dans cette ville de Twin Cover qui était une petite étape supplémentaire que nous avions rajoutée à la dernière minute. Kathleen avait été attirée par le nom de la ville et avait insisté alors j’avais cédé. Comment résister à cette bouille d’ange qui vous demande en sautillant si on peut faire une exception. Allez Eléa, dis ouiiiiii. Et j’ai acquiescé en rigolant et maintenant je regrette amplement mon choix. Cela aurait pu arriver dans n’importe quelle ville sans doute mais comme par hasard, on ajoute une étape et elle disparaît justement en ces lieux. Je suis maudite ! Avouez que c’est perturbant comme coïncidence. Quoi qu’il en soit, me voilà complètement égarée dans une forêt profonde avec un inconnu armé à chercher ma petite blonde. Situation classique, j’ai envie de dire. Surtout que je ne suis pas sûre que ce jeune homme m’apprécie grandement, je crois un instant le voir crisper la mâchoire pendant que je baisse mes bras et finalement j’ai droit à une réponse à la question de ce qu’il fait ici, ainsi équipé. Une chasse nocturne… Ma foi, ça me paraît être une tradition peu commune et surtout très débile. Personnellement, je ne suis pas nyctalope alors je pense qu’en pleine nuit, j’aurais de forte chance de tirer sur les mauvaises cibles. Je lève donc un sourcil, l’air de dire « ben voyons » mais je n’ajoute rien parce qu’il a l’air un peu tendu à ce sujet et même s’il m’arrive d’être téméraire en temps normal, aujourd’hui ma priorité est de retrouver Kat et non pas de chercher des noises à un soi-disant chasseur. Je veux la retrouver avant que mon courage ne laisse place à ma raison, ma tristesse et mon désespoir. Déjà, le simple fait de savoir que mon téléphone m’abandonnait, jusqu’à ce que je puisse trouver un moyen de le recharger me démoralisait légèrement. On dit que les jeunes sont perdu de nos jours sans leurs smartphones et toute la technologie… je peux affirmer que c’est bien ce que je ressens en cet instant. Ces téléphones nous ont beaucoup simplifiés la vie pour communiquer avec nos proches et j’ai tendance à me reposer un peu dessus en général. Ecran noir, j’appuie sur une touche. En fait, il ne s’est pas mis en veille mais s’est complètement éteint. Dis, dis diiis, et si on prenait le même ? Comme ça même quand on sera loin, on pensera l’une à l’autre, ok ? Oui Kat, je ne peux pas m’empêcher de penser à toi quand je vois la coque noire de mon Blackberry que tu as décoré de milles strass rose et blanc pour faire un cœur. Je t’ai jamais dis que je trouvais ça atrocement laid pour ne pas te vexer mais honnêtement, je déteste ce genre de fioriture. Je caresse du doigt l’un des strass en soupirant tristement. Si tu savais comme tu me manques déjà… si tu savais comme je suis perdue sans ton rire pour me rappeler qu’il y a de belles choses à vivre. Je relève les yeux vers l’étranger et sors un morceau de papier de ma poche, je ne peux pas regarder cette photo mais je la lui tends alors que je crois percevoir dans ces yeux, une expression triste avant de le voir se secouer un peu, comme pour se ressaisir. Je doute finalement d’être tombé sur une personne réellement dangereuse, il n’a pas l’air d’être un jeune homme insensible. Il est agacé mais il n’y a pas que ça. Je doute qu’il ai mauvais fond mais il ne sait définitivement pas quoi faire pour m’aider, il a l’air de chercher quelque chose et je grimace. Finalement, il semble avoir pris une décision mais je ne le force pas à m’aider. S’il n’en a pas vraiment envie, je peux continuer mes recherches seule, je ne le force en rien et pourtant on dirait qu’il se sent obligé de me filer un coup de main. Je ne comprends pas vraiment jusqu’à ce qu’il m’annonce qu’il y a des animaux sauvages dans les bois. Quoi ? Qu’est-ce qu’il peut y avoir à part, des lapins, des biches, des loups, des renards. Des sangliers ? Des… ours ? Je n’ai pas réfléchi à ce genre d’éventualités. A l’origine, je vis à Atlanta donc bon la vie sauvage c’est soit le zoo, soit les passants qu’on croise dans les rues parfois pires que des animaux. Bien suivre ces directives ? Ouhla, je vais essayer de faire de mon mieux. Je passe une main dans mes cheveux et soupire.

- Si vous n’avez pas envie de m’aider, je ne vous force pas. Vous ne serez pas responsable de ma témérité, je vous le jure.

Je l’observe ranger son carreau dans son carquois et il faut que je m’empêche de faire ce que j’ai envie. Je suppose qu’il pourrait très mal le prendre mais c’est maladif alors je croise fermement les bras dans mon dos et le suit doucement en regardant les alentours, essayant de voir quelque chose mais à part des feuilles, des branches à perte de vue, tout semble se ressembler sous mes yeux. Voilà qu’il me tend la main et je suis bien obligée de tendre la mienne pour ne pas paraître malpolie. Je serre la sienne fermement comme on m’a appris à le faire car une poignée de main molle est un signe de faiblesse. Kathleen a une façon de serrer la main qui est extrêmement chaleureuse, elle tient la paume de l’autre doucement, chaudement et pose sa main sur l’épaule de l’autre en souriant. Je ne sais pas être si amicale dès le début mais elle si. Elle dit que c’est important d’être aimable avec les autres et généralement cela a toujours été en sa faveur. Je souris doucement. Tu vois quand tu souris, généralement ça attendrit le cœur des gens les plus réceptifs et parfois ça évite les ennuis. Essaie Eléa, tu verras. Je fais de mon mieux Kat, je fais comme je peux. Il se présente, me disant se prénommer Ezekiel, c’est assez original comme prénom. Peu courant. Je suis un peu surprise qu’il m’ai entendu prononcer le nom de mon amie précédemment et mes traits se froncent brièvement mais je suppose que j’ai parler plus fort que ce que je croyais. Du coup, j’acquiesce doucement.

- C’est joliment original. Moi c’est Eleanor. Oui, mais c’est un surnom. Elle s’appelle Kathleen en réalité. Quand vous parliez d’animaux dangereux, ils sont si nombreux que ça dans cette forêt ?

Je relâche sa main et inévitablement, saisit un des carreaux de son carquois avant de me rendre compte que je n’ai pas pu résister à l’envie de lui en piquer un. Très très mauvaise idée certes mais totalement incontrôlable et me rendant compte de mon erreur, je regarde le projectile avec un air désolée et rougit légèrement. Je lui tends donc l’objet terriblement gênée. En général, le stress accentue ce genre de manie car je déteste avoir les mains vide quand je suis nerveuse et comme je pense énormément à ce qui a pu arriver à mon amie….

- Excusez-moi, je … je suis kleptomane. C’est plus fort que moi…
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 17:59


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Je l'observais attentivement. Je cherchais de quoi mieux la connaitre, la comprendre. Certes je comprennais pourquoi elle faisait tout ca, moi aussi je remurais ciel et terre pour trouver ll'etre qui m'etait cher mais je cherchais autre chose. Je me rendis compte qu'elle était surtout une tres belle jeune fille et si ce n'était pas le foutoir complet dans ma vie je l'aurais peut etre abordé. Mais la je ne crois pas qu'on soit tous les deux assez stables pour ce genre de choses. Puis il faut dire aussi que le téléphone portable décoré d'un coeur était des plus mauvais gouts pour moi. En esperent que l'idée de le customiser ainsi ne venait pas vraiment d'elle. Parce que la... C'était assez tue l'amour et si l'ambiance n'étais pas aussi pesante je me erais gentiment moquer d'elle, tout comme je me moquais de mes soeurs lorsqu'elles étient un peu trop féminine a mon gout. 

C'est vrai que je voyais toujours mes soeurs comme des chasseuses un peu amazones sur les bords. Alors les voir en couple avec un homme ou même penser qu'elles peuvent etre un tant soit peu féminine je me moquais obligatoirement d'elle, je n'avais vriment pas l'habitude de les voir en robes surtout. A m'entendre on pourrait croire que mes soeurs sont de vrais mecs mais non hein, loin de la. D'ailleurs je me moque toujours qu'elles sont toujours aussi bien coiffer et maquiller pour les chasses. Enfin cette étrangère me semblait assez féminine avec un tempéremment bien trempé, du moin c'est ce que laissait paraitre son image, ce qu'elle voulait bien nous montrer. Car je sais oh combien les gens peuvent etre tres douer pour cacher leurs véritables visages. Et malgres qu'elle soit humaine je me devais de garder une certaine distance, elle n'avait pas encore gagner ma confiance. 

Je froncais les sourcils a sa remarque. A croire qu'elle se moquait de moi. Son regard suppliait de l'aide et apres elle rejetait presque mon aide ? Je ne pouvais décidemment pas comprendre cette humaine. Elle me semblait bien trop... Bizarre puis je sentais qu'elle me cachait quelque chose, qu'il y avait une anguille sous roche. Puis c'était avant tout un code d'honneur dans ma famille de prendre soin des humains lambda. On ne pouvait que sauvegarder leurs innocences devant ces choses affreuses. 

- Je ne suis pas si mauvais que ca. Je vous aiderais au mieux que je puisse faire.

Lorsque je rangeais mon carreau je remarquais son regard un peu trop insistant sur mes munitions. La je commencais sérieusement a me poser des questions mais me présenta tout de meme. Elle me fit un compliment sur mon prénom d'ailleurs, meme si ce n'était pas vraiment mon prénom. Enfin si mais ce n'était que le second prénom. Le genre de prénom qu'on ne connait pas tant qu'on ne regarde pas la carte d'identité de la personne. Mais cela me fit sourire, un sourire sincère mais ce fut pas pour autant que mon attitude ne se décrispait pas pour autant car son regard un peu trop étrange sur mes carreaux m'inquietais vraiment. 

Quant au prénom de son amie et le sien je les trouvais fort sympathique également mais je n'étais pas vraiemnt assez ouvert pour faire un quelconque compliment. Mais sa question me stop dans mon humeur et ca me forcer a me concentrer sur ce qui m'entourais. Oh que oui il y avait pas mal d'animaux sauvages... Et parfois ils ne semblaient pas etre ce qu'on pensait. Je pouvais bien lui mentir et lui dire qu'il y avait des ours ou des loups un peu trop féroces. Mais je ne suis pas toujours sur qu'un ours viderait totalement le sang de ses victimes en laissant seulement deux petits troues en guise de morsure, mais je n'étais pas un expert apres tout ! 

- Ils sont assez nombreux oui. Mais ne vous inquietez pas mon arbalette sera assez dissuasive en cas d'attaque.

Sa main était douce mais un peu moite et surtout je svais que lacher sa main était une erreur... Lorsqu'elle prit le carreau dans mon carquoi je ne pu retenir la colère du loup qui était en moin. Grognant et la plaquant contre le mur en prenant en main sa gorge, sans m'en rendre compte l'espace d'une seconde mes yeux jaunes de loups se mirent a briller, je fis en sorte de ne pas serrer afin qu'elle puisse s'expliquer. Comment osait elle ?! Je ne parlais pas un seul instant car je voulais lui laisser le temps de me sortir son excuse. Et ca je m'y attendais pas. Mon visage se décrispa directement et lacha prise. Je ne m'attendais vraiment pas a voir une kleptomane un jour. Moi qui pensais que ce n'etait qu'une excuse pour avoir comis un vol. Mais la... Je me retira doucement et baissa la tete comme désolé d'avoir réagit si brusquement... 

- Désolé, j'ai cru que vous en vouliez a ma vie.

En temps normal il n'y aurait pas de raison a ce qu'une etrangere en veuille a ma vie. Mais maintenant j'étais un loup alors je devais m'y habituer a ce genre d'attaque. Finalement je refermais sa main autour du carquoi délicatement et lui fit un léger sourire. 

- Vous pouvez le garder, il vous sera tot ou tard utile ici. Et vous pouvea aussi me tutoyer, ca sera plus simple pour vous.

Je voulais être gentil sur le moment, faire adoucir l'ambiance serait pas une si mauvaise idée après tout. Lui tendant la main afin de pouvoir continuer j'espérais qu'elle ne soit pas si en colère envers mon attitude particulière. Car il est vrai que depuis ma mutation je me comportais vraiment comme un animal. 

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 20:10

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


La situation est tendue. Je n’ai jamais été si mal à l’aise qu’actuellement en présence d’une autre personne mais il faut dire que je me suis jamais retrouvée avec une arme pointée sur moi auparavant. Je pense que ça m’a suffisamment marqué pour que je reste légèrement tendue en sa présence. Et puis, je me sens épiée aussi ! Je sais que je fais la même chose mais dans le sens inverse, c’est beaucoup moins intéressant. Je n’aime pas cela : on dirait qu’il essaie de juger en fonction de ce qu’il peut percevoir de moi mais je ne dis rien à ce sujet puisque je suis pareille. Ce ne serait donc pas crédible de me plaindre. Je range mon téléphone portable dans ma poche en soupirant de déception. J’ai tant attendu un message, un petit signe de sa part que de savoir que je n’en aurais pas me semble être un lourd poids tombant sur mes épaules mais je chercherais jusqu’à ce que je la trouve. Je suis suffisamment déterminée pour ça. Que ce soit avec ou sans ce type. Je sais que je lui ai demandé de l’aide et il a l’air perplexe quand je lui dis de faire comme bon lui semble mais en fait, je veux de l’aide certes mais sans forcer les gens à me la fournir. Quel intérêt si la personne y va à reculons ? Je peux comprendre si jamais il me refuse son aide. C’est délicat de se mettre à la place de quelqu’un d’autre ou de chercher une personne qui nous est totalement insignifiante. Moi, j’ai de bonnes raisons de le vouloir : Kathleen est comme une sœur, ma famille, une part de moi. Je sais que ça peut paraître bizarre pour certains, qui ne conçoit pas l’amitié si fortement. Certains diront que je l’aime un peu trop, que j’ai des sentiments à son égard mais ils ne peuvent pas imaginer que la famille et les amis sont des forces toutes aussi puissantes. Je suis née enfant unique, j’ai eu beau avoir des tas de cousins et de cousines, j’ai toujours rêvé d’avoir une frangine à mes côtés. Et Kat, c’est un peu celle que j’ai toujours imaginé. Je ne peux forcer personne à comprendre ce genre de ressenti. Encore moins une personne tout juste rencontrée. Aussi quand il me répond qu’il n’est pas si mauvais, je veux bien le croire mais ce n’est pas ce que je voulais dire bien entendu. Je souris poliment pour toute réponse et entrepris de marcher lentement. Je le vis brièvement sourire à mes paroles. Je réfléchis un instant et réalisa que j’avais banalement fait un compliment sur son prénom. J’avais simplement dis ce que je pensais en fait néanmoins même si ces traits s’étaient courtement détendu, il gardait une attitude un peu trop froide pour que je me sente à l’aise, ni même très en sécurité d’ailleurs. Ces histoires d’animaux sauvages apparemment ça le rendait complètement stressé le pauvre. Enfin, je ne me rends peut-être pas compte, c’est pour cette raison que je lui ai demandé s’ils étaient nombreux. A voir son attitude, ce n’est pas très rassurant et si je suis moins tendue que lui c’est parce que je n’ai pas vraiment peur, je suis juste inquiète pour Kat et j’espère qu’elle n’est pas tombés sur une bête sauvage. J’évite de dire ça à voix haute, inutile de me faire plus de mal encore et je ne voudrais pas qu’il commente cela. Quant à savoir si son arbalète sera réellement dissuasive, je ne sais pas. L’instinct animal est impressionnant mais j’ai vu qu’il avait de bons réflexes alors je vais lui faire confiance dans ce domaine. Pour le reste, ça reste à voir. Nous avons beau nous être présentés, nous restons deux étrangers.

J’ai attrapé un carreau par réflexe, je sais que cela ne se fait pas mais trop tard. Et je ne m’attends pas à une réaction si excessive de sa part. Mon dos heurte brusquement l’arbre le plus proche et je laisse échapper un petit gémissement de douleur alors que je l’entends grogner… comme un animal ? Je jurerais même avoir vu un éclat traverser ses yeux mais ce doit être le choc. J’attrape rapidement sa main en posant mes fins doigts sur son poignet et appuya sur son bras par réflexe. Je ne dis pas que je n’aime pas me rapprocher des gens d’habitude mais pas comme ça. Je ne pouvais pas lui cacher combien j’étais réellement désolée et je m’empressais de lui expliquer mon petit problème. Je vis son visage perdre toute colère progressivement mais j’étais secouée par son attitude. La journée devenait bien trop intense en émotion pour une jeune femme qui était venue ici simplement dans le but de visiter. Il me relâche et baisse la tête en signe de regret mais pendant encore un bref instant, je suis sur la défensive. Moi ? En vouloir à sa vie… mais pour quelles raisons se fait-il de pareilles idées. Je reste bouche bée devant ces propos qui me semblent totalement invraisemblables. Qu’à bien pu vivre ce pauvre gars pour réagir de la sorte ? Est-ce que j’ai l’air d’avoir des envies de meurtres ? Mais c’est en partie de ma faute, évidemment. On ne touche pas l’équipement d’un chasseur ! Je lui tends nerveusement le carreau alors que je suis devenue aussi blanche que de la neige. Je calme rapidement ma respiration qui s’était emballée. Mon dos me fait mal alors que j’ai juste bougé un peu. Mine de rien, il a l’air d’avoir une sacré force et je lui en veux d’avoir été si brutal. J’ai suffisamment à m’inquiéter pour mon amie pour ne pas, en plus, devoir me soucier d’un mal de dos.

- Ce serait plutôt à moi de croire ça, non ? Je sais que j’ai fais une erreur malgré moi mais… je n’ai aucune intention de vous nuire. Je veux juste retrouver Kat, c’est tout !

Parce qu’on sera toujours là l’une pour l’autre promis ? Promis, je ne te laisserais jamais tomber. J’ai les yeux à nouveau humides à cause de toutes ces émotions mais je me retiens quand je sens qu’il ne récupère pas le carreau mais referment mes doigts autour. Je ne comprends pas vraiment. Est-ce sa façon de réparer ces erreurs. Je lui jette un regard hésitant et méfiant, gardant l’objet en main et observant celui-ci d’un peu plus près. A quoi pourrait me servir un simple carreau ? Face à un animal sauvage, je ne vais pas le lui lancer à la force de mes petits bras hein ! Et si l’animal est sur moi, ce sera un peu trop tard je pense. Je ne vais pas trop le contrarier cependant parce qu’il ne manquerait plus qu’il prenne mon refus aussi mal que tout à l’heure. Je sens un frisson me parcourir l’échine. Ok, j’ai toujours dit que j’aime les sensations fortes et prendre des risques mais on verra ça plus tard, quand je saurais où est Kat et pourquoi elle est partie du café sans rien me dire. Le tutoyer ? C’est vrai qu’on est brièvement devenu plus proche pendant un instant mais bon je ne tutoie que les personnes avec lesquels je ne maintiens pas une distance et là, il est clair que c’est préférable de garder un écart avec lui. D’ailleurs, je crois que je vais marcher en retrait.

- Hmm… merci je suppose. Je ne sais pas… ce n’est pas garanti que cela me soit facile !

Je le regarde me tendre la main mais je lui fais signe que non, je ne la prendrais pas. Je n’ai pas besoin de cela pour comprendre que l’on peut continuer notre chemin sans plus perdre de temps. Je m’avance en serrant fortement le carreau : je commence à être mentalement épuisée. Comment je vais faire quand la nuit sera tombée, si je n’ai pas retrouvée Kat. Je ne vais pas pouvoir fermer l’œil. Je serais encore plus inquiète qu’en plein jour ! Elle est tellement… pas trouillarde mais elle a souvent besoin d’être rassurée. Disons qu’elle a vécu pas mal de choses tristes et si elle a peur tout ça refera surface. Moi je voudrais être la pour la prendre dans mes bras et la protéger. Chaque pas est douloureux car je n’ai pas l’impression de me rapprocher d’elle et physiquement, mon dos me fait mal mais je ne dis rien. Aie confiance en toi.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 21:55


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
La j'avais eu une reaction excessive, je le reconnaissais. Si elle m'avait connue quelques semaines plus tot je lui aurais fait une légère tape dans le dos et remuer toute la ville pour l'aide, car le danger était toujours la. Mais a present tout avait changer, j'avais changer. J'etais plus grincheux et le moindre faux pas pouvait me faire exploser. J'étais donc en tord ! Je voulais me faire pardonner mais comment ? Impossible de faire cela dans de telles conditions, elle était devenu trop méfiante a mon égard. Au moin avec ce carreau qui lui servait de pieu elle pourrait me refroidir en me le plantant dans le ventre. Et par la meme occasion j'en aurais fini avec ce calvère. 

Mais apparement elle n'était pas assez en colère pour en oublier son amie. Ceci était touchant dans un sens et j'aurais aimé avoir un ami comme ca. En y repensant je passais trop mon temp dans mes dessins et mon entrainement pour me faire des amis. Meme durant les epoques du college je n'avais pas vraiment beaucoup d'ami. Trop dans mon monde de comic, me reprochait Micah. Puis sentie que j'ai une amie aussi proche qu'elle me ferait vraiment du bien. Savoir sur qui compter et a qui se confier pourrait m'aider parfois. Peut etre que j'aurais pas ce choix tres draconnien. Mais je ne pouvais pas vraiment me plaindre dans le fond, j'avais mes soeurs mais surtout Micah avec qui j'étais le plus proche. Je ne pouvais donc qu'etre admiratif devant une telle amitié. Gardant mon silence je repris le chemin. 

Elle m'en voulait vraiment pour mon agressivité et me le signala bien comme il le fallait, mais je restais sans rien dire, que pouvais je faire de plus ? D'autant plus qu'elle  était totalement dans ses droits en fin de compte. Alors que moi... Je ne pouvais qu'accuser le coup je dirais. Mais je ne pouvais pas non plus m'appitoyer sur mon sort. Elle, elle ne le faisait pas. Elle restait forte et cherchait encore son amie avec mon aide apres ce que je lui avais fait subir. Pas etonnant dans un sens, je devais etre sans doute le seul habitant de cette ville a vouloir et pouvoir encore approcher les tourristes sans craintre de me faire tuer. Car contrairement aux autres habitants, moi je savais ce qui était a l'origine des meurtres, les vampires. Et contrairement aux autres habitants je pouvais faire la difference entre un humain lambda et un vampire. 

- Je comprend ton ressentit. Ce qui est fait et fait.  

Sur le moment j'etais un peu fataliste c'est vrai. Mais je n'aime pas vraiment tourner autour du pot alors qu'il n'y a qu'une seule issue possible. Alors j'acceptais son jugement sur le fait de me tutoyer et de se mettre en arriere. En marchant je sentais son regard et je nous dirigea vers ce qui était une petite rivière. Il y avait de quoi se cacher si elle le voulait cette Kathleen. Alors je fis signe a Eleanor de s'arreter et je lui fis un second signe pour ne pas faire de bruit et enfin un dernier ou je lui fis comprendre que j'essayais d'entendre quoi que ce soit, un bruit d'humain en fait. Mais rien qu'un loup puisse entendre. J'entendais le cours de l'eau et quelques animaux sauvages. Rien de plus. Je pouvais aussi entendre le craquement des arbres sous la force du vent ainsi que les oiseaux dans leurs nids. Mais pas cette Kathleen... 

- Désolé je cherchais a entendre quelque chose... Sait on jamais. Reprenons.  

Reprenant enfin le chemin je nous fis traverser la petite rivière, le cours d'eau etait si petit qu'il ne depassait pas la semelle de mes chaussures a vrai dire. Puis je nous fis monter une coline qui me donnerais vu sur tout une plaine. Alors que nou smontons cette petite coline je tentais de lui donner la main pour l'aider dans cette pente assez glissante. Puis durant le chemin je tentais également de faire un peu de causette afin de briser la glace, car la il y en avait une sacré couche de glace... Alors je repensais au visage sur la photo, l'amie d'Eleanor, la fameuse Kathleen. 

- Dis moi ton amie... Sur la photo là, vous vous connaissez depuis longtemps ? Vous m'avais l'air super proches. Bonne chose ca en ces temps ci.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyDim 23 Mar - 23:16

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Je vois parfaitement qu’il regrette ce qu’il vient de faire mais je sens pourtant qu’il ne fera pas un pas de plus en avant. Il dit comprendre ce que je ressens mais ces mots sont aussi froids qu’un cadavre. Un mur est en train de se construire entre nous deux au fur et à mesure que l’on se côtoie. A croire que lui comme moi, nous nous protégeons de l’autre. Moi, je préfère me tenir à l’écart de lui parce que même si il ne me semble pas réellement méchant, il est potentiellement dangereux et lui parce qu’il semble se protéger de moi malgré la probabilité que je sois aussi nuisible qu’un agneau pour lui. Je marche lentement derrière lui, je regarde son dos et soupire. Il me rappelle le frère de Kathleen comme ça, maladroit, distant et colérique. Il avait commencé à s’éloigner de sa famille, je le connaissais bien et j’avais essayé de comprendre ce qu’il lui arrivait. On devait aller boire un verre et en discuter, je lui avais même promis que je ne dirais rien à sa sœur, à moins que je n’aie pas le choix. Je veux dire par là que je ne trahis pas les secrets mais il y a des cas exceptionnels et graves où il vaut mieux en parler avant qu’il ne soit trop tard. Nous étions d’accord sur ce point mais je n’ai jamais su. Il n’est jamais venu parce qu’il a eu un accident de moto. Nous n’en avons pas trop parlé mais j’ai dormi auprès d’elle une semaine à la prendre dans mes bras quand elle pleurait, quand elle hurlait. J’ai même accusé les coups qu’elle me donnait en me demandant pourquoi, pourquoi le monde est si cruel et nous arrache toujours les êtres qu’on aime. J’ai répondu que je n’en savais rien mais qu’il fallait profiter au maximum de ce qu’on aime tant qu’ils sont présents. Je n’ai pas pu lui dire qu’il était bien là où il est, je ne crois pas spécialement à un paradis. Je ne crois que ce que je vois, ce qui m’est prouvé. J’ai simplement passé ma main dans ces cheveux et j’ai chanté une berceuse et quand de fatigue, elle a fermé les yeux j’ai craqué et laissé couler mes larmes. Il me rappelle un peu ce grand frère qu’était Kyllian pour Kat et même pour moi. Je parle rarement de lui parce que c’est dur et parce que j’ai un peu l’impression de le voir marcher devant moi, me tournant le dos comme pour me reprocher d’avoir abandonner sa petite sœur. Je sais que ce n’est pas le cas mais mes souvenirs se mélangent comme un poison à mes souvenirs. Je me suis pourtant promis de veiller sur elle et j’ai failli à cette simple tâche. Je viens de voir s’évanouir dans la nature la personne qui compte le plus à mes yeux et si je ne la retrouve pas… ? Il ne me restera plus personne. Mon père n’est plus en état d’être un appui, il a sombré depuis la mort de ma mère. Je me sentirais orpheline. Je marche tranquillement mais je fixe l’horizon sans rien voir de nouveau. Lui me fait signe de me stopper et je ne fais pas un pas de plus. J’attends, je ne sais pas quoi au juste mais je patiente sagement sans dire quoi que ce soit. Je regarde à droite, à gauche. Le bruit de l’eau qui clapote m’interpelle, je regarde le cours paisible de ce petit ruisseau. Minuscule veine qui descend doucement pour suivre son chemin sans se s’arrêter. Je commence à m’impatienter à perdre inutilement mon temps ici avec lui et alors que je m’apprête à lui faire part de mon agacement montant, il s’adresse à moi m’annonçant qu’il n’entend rien. Oui, ben moi non plus mais il me faut pas cinq bonnes minutes pour cela. Je le regarde les yeux écarquillés, me demandant s’il se paie ma tête. Pourtant il a l’air extrêmement sérieux.

- Entendre quelque chose ? Ben y a rien à part le clapotis de l’eau…

Je le suivis de nouveau, de plus en plus soucieuse, me demandant si en fait ce Ezekiel n’avait pas un léger grain mais je ne sais pas où chercher Kat alors je le suis dans l’espoir que sa connaissance des lieux m’amène à un endroit que je n’aurais pas visité précédemment. Toutes les options sont bonnes à prendre. Je n’ai plus tant d’alternatives après il faut que j’attende encore un peu avant de déclarer la disparition de Kat aux autorités. Nous arrivons devant une colline. Prendre de la hauteur est une bonne idée pour voir un peu mieux les choses. Je grimpe comme je peux mais mes chaussures sont de simples baskets et si c’est parfait pour les longues distances, je commence néanmoins à me tordre les chevilles. J’aurais du prendre mes rangers plutôt, cela aurait maintenu plus longtemps mes chevilles droites. Finalement, je glisse trop et me rattrape tout juste à sa main que je n’hésite cette fois pas à saisir. Je le remercie et continue mon chemin sans plus dire un mot, me renfermant silencieusement. Finalement, c’est lui qui prend la peine de briser ce silence désagréable qui s’installe. Je suis assez surprise de son initiative mais c’est presque appréciable de sa part, sauf que le sujet est douloureux. Pas tabou mais sensible parce que justement j’ai peur de pas revoir Kat. Alors je veux bien répondre mais je dois faire tous les efforts du monde pour ne pas me laisser aller.

- Oui… six ans qu’on se connaît et qu’on ne s’est pas quittés, jusque là. Nous sommes meilleures amies alors je suppose que c’est normal que nous soyons proches. Une bonne chose sans doute mais j’ai merdé…

Je m’arrête un instant et regarde devant moi, j’ai la gorge nouée et la respiration qui saccade. Une simple montée me semble éprouvante parce que je suis tellement attristée que je respire moins bien et il suffit de faire un effort pour que le cœur s’emballe plus facilement. Je n’arrive pas à respirer correctement. Un peu comme quand on fait une crise d’angoisse. Est-ce que c’est encore haut tout ça ? Histoire que je me pose au sommet en regardant en contrebas, si j’arrive à voir quelque chose. J’essaie de respirer calmement mais je sens une pointe pas loin du cœur m’étreindre et je pose mon poing libre juste en dessous ma poitrine, ne reprenant pas aussitôt la marche. Pourtant je le dois, Kathleen doit m’attendre. Elle compte sur moi et Kyllian aussi ! Je dois faire des efforts et ne pas me laisser malmener par une pointe au cœur. Respire… Ensuite, tu marcheras jusqu’en haut, tu la chercheras et tu feras l’effort de parler avec le jeune homme. Allez encore un effort ! Je reprends doucement ma marche. J'inspire et j'expire comme lors d'un effort sportif pour me forcer à me calmer, pour éloigner les larmes. Kat est pas encore définitivement perdue !

- Vous en ... avez un de... meilleur ami ?
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyLun 24 Mar - 0:28


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Je l'avoue que je venais de faire une erreur en faisant un arret si mysterieux et pretestant que je n'entendais rien. Enfin pour elle cela ne pouvait qu'etre du charabia d'un jeune fou ermite vivant dans la foret. Mais pour ceux que ma race c'etait tout autre chose... On avait des sens décuplés, des sens d'animal en fait. Normal au vu de notre nature. Mais pas facile a vivre. En fait je me rendis compte que le seul truc de bien dans ma mutation était mes sens. Deja qu'a l'origine €,avais un certain gout pour le pistage mais a present cela rendait les choses presque trop facile pour quelqu'un comme moi. Enfin dans cette affaire j'aurais aimé que les choses soient aussi facile que d'habitude... Je devais paraitre fou et ses mots le confirmères. Sa remarque pouvais en faire rire plus d'un mais moi non. Ca me gener de m'etre fait avoir comme un gros boulet. Alors je serra les dent et continua le chemin... 

Je sentais son regard sur moi et cela me pesais énormément. Je ne savais pas quoi faire ni que dire. Et surtout j'avais peur de faire le moindre faux pas et qu'elle me découvre. Je n'avais pas du tout l'habitude de tout ca, c'etait nouveau de cotoyer des humains dans ma nouvelle condition. Jusqu'a present je n'avais pu rencontrer que des loups, comme moi ou encore des vampires. Mqis des humains... Difficile... Il fallait faire attention a tout et surtout a eux. Car si je ne me controlais pas alors elle pourrait en mourir. Je fis donc en sorte d'etre le loup exemplaire. 

J'etais quand meme soulager qu'elle accepta mon aide afin de gravir cette coline. Car je ne pensais pas qu'elle accepterait ma main au vu de notre debut de rencontre si catastrophique. Surtout que pour moi et ma forme physique olympique c'était facile de monter ce tas de terre géant et du coup je ne me rendais vraiment pas compte que pour une humaine peu enclin a faire du sport régulièrement cela pouvait etre un effort physique colossale. Cela me fit sourire et je me permettais meme de ne pas le cahcer. Puis sa relation avec son amie je la trouvais vraiment mignonne. Elles devaient etre adorables lorsqu'elles étaient ensembles. Mais je sentis dans sa voix que c'etait un sujet sensible encore un peu trop frais. Alors je me contentais d'éviter toute autre questions la dessus et tenta simplement de lui remontait un peu le morale. 

- Ce n'est pas de ta faute. Apres tout si elle l 'aurait voulu elle aurait pu t'empecher de la retenir. Hors de ce que tu m'en dis, je doute qu'elle soit du genre a te laisser derriere. Conclusion, je serais a ton entiere disposition tant que tu ne l'aura pas retrouver...

Je devais lui dire comme détail que je ne pourrais tout de meme pas sortir d ela foret. C'est ici que je me cachais le temps d'etre assez apte a voir mes soeurs sans honte ni peur de les tuer. Pour le moment j'etais loin d'y arriver et je me devais de redoubler d'effort. Tournant alors mon regard devant l'humaine completement essouffler par son sport de la journee je repris alors mon sourire incontronlable par la situation. Ce fus dans ce genre de moment que je retrouvais le Léo d'avant la lycanthropie. Alors je me permettais de faire une petite blague comme j'aurais pu le faire dans le temps. 

- Note a moi même, faire attention au coeur d'Eleanor pour cause d'efforts trop physiques.  

Souriant a pleine dent je la fis monter au sommet de cette coline et tourna mon regard vers l'horizon. L'avantage d'etre ici c'est qu'on pouvait voir la route et surtout un grand bon nombre d'arbre. Grace a mes nouveaux sens je pouvais voir ce qu'il y avait dans cette partie la de la foret, mais rien de particulier. Mais sa question me figea complètement. Une sueur froide parcouru mon sang et des frissons me fit redresser comme un piquer sur place. Cette fois ci ce fut a mon tour d'etre pale dans un nuage. En vrai la réponse a sa question etait toute simple, non. Mais je n'osais pas vraiment lui dire avec sa relation avec son amie. Alors je fis en sorte se contourner un peu le sujet. 

- Je suis tres proche de ma famille. Surtout de mes deux grandes soeurs. Je suis le dernier de la fratrie apres tout.  

La je ne pouvais pas vraiment retenir mon sourire en pensant a elles. Me posant contre un arbre je deposa mon arme au sol et tapota mes poingts fermés au niveau du pouce contre delui du petit doigt en alternant les mains. Une sorte de toc nerveux lorsque j'étais un peu trop nostalgie. Plissant un peu le coin de ma levre je perdis vite mon sourire en pensant a ma situation actuelle et me redesssa pour observer les lieux. Je cherchais un quelconque indice sur son amie mais rien ne venait... Puis je vis surtout le soleil qui devenait de plus en plus rouge... Et la c'etait un gros souci qui venait s'ajouter a notre quete. Non pas parce que c'etait la pleine lune, car ce n'etait pas du tout le cas, mais parce que les vampires seraient de sortit et ils leurs arrivent de venir dans ses bois pour y planquer leurs cadavres alors bon... Je ne voulais pas qu'elle pense que son amie soie definitivement morte sur le coup. 

- Il risque de faire nuit bientot... Je peux vous proposer de vous heberger cette nuit si vous voulez. Et au moindre rayon de lumiere on repart a sa recherche. Mais ne vous inquietez pas, tot ou tard on la retrouvera.

Je tentais d'etre des plus assurant et surtout j'attendais de voir sa reaction. Je savais que j'allais lui briser le coeur avec ces paroles mais sa vie etait précieuse encore. Donc je fis en sorte de choisir ce qui avait de mieux pour tous le monde. Car si cette Kat était encore en vie c'est qu'on la voulait vivante donc elle le serait forcement le lendemain. Attendant donc son feu vert je me preparais a partir en direction de mon foyer. Home sweet home.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyLun 24 Mar - 13:36

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


L’ambiance jusqu’à la colline fut plus que tendue, je l’ai peut-être même froissé avec mes paroles précédentes sans comprendre pourquoi. Par moment, j’ai la sensation qu’il se méfie de moi alors qu’honnêtement, il connaît les lieux et vu sa musculature, il ne craint pas grand-chose. Est-ce qu’il a peur que je me serve du carreau laissé, fallait y penser avant dans ce cas. Non ce n’est pas qu’il me craint, c’est plutôt quelque chose de triste mais je ne devinerais pas. L’être humain est extrêmement complexe et encore plus quand il est blessé. Qui ne l’est pas au fond ? On porte tous des histoires qui nous façonnent comme nous sommes aujourd’hui et ce n’est pas toujours facile de les partager avec autrui. Il y a des souvenirs que je préfère garder pour moi par exemple, parce que les autres n’ont pas à savoir, parce que je ne veux pas qu’on me juge dessus, parce que ça me fait de la peine. Je parle rarement des gens que j’ai perdus notamment. Je continue mon chemin sans plus y penser, je concentre mon énergie sur Kat. Je l’entends chantonner sans qu’aucun mot ne soit distinct. Elle ne retient jamais les paroles mais ça la rend adorable et ça me faisait toujours sourire. Je m’amusais à retrouver les titres des chansons. C’était un petit jeu récurrent entre nous. Je gravis la colline comme je peux, parler de Kathleen avec un presque inconnu est difficile parce qu’il ne la connaît pas, il ne peut pas deviner ce que je ressens mais surtout c’est dur pour moi d’évoquer combien elle me manque. Je pourrais jurer qu’il tente de me remonter le moral mais tant que je ne l’aurais pas retrouvé, de simples mots ne couvriront pas son absence. Il peut bien me dire ce qu’il veut mais je suis persuadée que c’est de ma faute tout de même. Je n’aurais pas du la quitter des yeux une seconde alors que nous sommes dans une ville inconnue. C’est une stupide erreur. Deux filles seules qui font le tour de la Géorgie, on aurait du se douter des dangers alors il faut absolument que je sache ce qu’il s’est passé. Oui, il a bien compris que Kathleen ne me laisserait pas derrière et c’est ça qui ne colle pas. Elle m’aurait prévenue ! Elle ne serait jamais partie sans moi. Je sais bien qu’on ne connaît jamais les gens aussi bien qu’on le croit. Les gens qui ont été trahis le répètent à qui veulent bien les écouter mais si eux ne sont plus capables de faire confiance à d’autres, moi j’ai foi en mon amie. Je suis certaine qu’elle ne m’aurait pas fait ça, elle sait que je m’inquiète toujours pour elle-même si parfois il m’arrive de ne pas lui montrer. Alors non, il y a quelque chose qui cloche… Je regarde ce chasseur en me demandant s’il dit cela à la légère ou s’il compte vraiment continuer à m’aider tant que je n’aurais pas trouver Kat ? C’est… gentil, il n’a pas à le faire. Sacrifier de son temps pour des personnes dont il ne sait rien. Je lui glisse un merci, sans ajouter tout ce qui au fond de moi se bataille pour s’échapper. J’ai envie de hurler, de pleurer et ma respiration courte accentue ma peine. Je fais tous les efforts possibles quand je l’entends me railler… une blague ? Il fait de l’humour alors qu’il était tendu précédemment. Est-ce qu’en acceptant son aide tout à l’heure pour gravir la colline, cela l’aurait rassuré et qu’il osait désormais se dévoiler un peu plus. Ça pourrait être un bon point si je n’étais pas si triste et si ce n’était pas une moquerie. Je suis étonnée en tout cas et je parviens difficilement à lui répondre :

- Mais… non ! … c’est mon souffle…

Je le regarde en le défiant d’ajouter un mot et je le vois sourire, différemment d’avant. Je souffle doucement, calmant mon cœur et sans savoir quelle en est la raison, je ne peux m’empêcher de sourire en retour. Je sais ce que Kat dirait à ce sujet. Un sourire en appelle un autre, il devient le ciment de nos relations. Le jour où tu arrêteras de me sourire, je me dirais peut-être que j’ai fait une erreur et je ferais tout pour réparer ça parce qu’un visage sans sourire, c’est déprimant. C’est comme perdre sa vie lentement. Tu as raison Kat, comme d’habitude. Un monde sans sourire, ce n’est pas un endroit où j’aimerais vivre. Je me laisse aider pour arriver en haut de notre destination et souffle une fois arrivée. J’évince mes émotions et regarde autour de moi. Je ne reconnais pas grand-chose, tout est si différent quand on surplombe le tout. Des arbres à perte de vue et je ne sais même pas de quel côté de la sylve je suis arrivée. Je ne vois rien et pour distinguer une tête blonde dans cette forêt, c’est chercher une aiguille dans une meule de foin. Je demande à Ezekiel s’il a un meilleur ami, histoire de savoir s’il peut envisager les choses comme moi mais il élude et il perd un peu de son teint Sujet sensible ? Ah… c’est un petit frère en fait. J’aurais bien voulu connaître ce genre de lien familial mais je l’ai vécu par procuration finalement. Je comprends qu’on soit proche de sa famille mais s’il me répond ainsi c’est que les amis…

- La famille c’est très important mais les amis aussi. En fait… Kat est comme une sœur pour moi.

Je vois bien que sa famille lui tient à cœur mais je n’ose pas lui poser d’autres questions sur ce sujet. J’ai la sensation qu’il y a une limite que je ne dois pas franchir. Il a sourit mais comme on le fait quand quelqu’un nous manque et qu’on pense à lui dans un souvenir heureux. J’ai peur de faire basculer ce moment paisible en un instant triste, je suis incapable de supporter la peine des autres en plus de la mienne. Je suis trop empathique pour cela et d’ailleurs, je n’ai pas besoin de faire d’erreur qu’il en revient déjà à un air moins heureux. Je me détourne, je regarde devant moi, scrutant désespérément l’horizon. Je ne vois rien, je suis incapable de percevoir quoi que ce soit ! Et ça me rend folle surtout quand je perçois le soleil qui décline. Un spectacle magnifique en temps normal, qui devenait sinistre ce soir. Le rouge qui s’étalait dans le ciel me semble comme une menace flamboyante et je me sens désemparée. Je ne l’ai pas retrouvée avant la fin de la journée. Je suis une amie indigne de confiance ! Je sursaute en entendant la voix de mon compagnon du jour et soupire. Je sais bien que dans le noir, je ne pourrais pas la retrouver mais je ne veux pas renoncer, ce serait comme l’abandonner. Sauf que je ne peux rien faire ! Je suis inutile…

- Et je n’ai pas été capable de la retrouver…

C’est vrai que je ne sais pas du tout où aller ce soir, j’en ai complètement oublié ce détail. Je sais que la nuit va être dure pour moi alors je ne sais pas trop quoi répondre mais repartir à la recherche de Kathleen dès que possible est ce qui peut me motiver le plus. J’acquiesce doucement mais je n’arrive pas à lui dire le moindre mot tant je suis sur le point d’exploser de douleur. J’ai toujours mon carreau en main, que j’ai absolument pas lâché d’une seconde. Je m’y suis accrochée comme à une bouée de secours et regarde la lumière du soleil couchant se refléter dessus. Kat…. Qu’est-ce que tu ferais à ma place ? Et qu’est-ce que tu penserais ? Tu me dirais de ne pas m’inquiéter, de me reposer, que tu m’attendras le temps qu’il faut et de faire un peu plus confiance à ce garçon. Je sais qu’il plairait beaucoup à ma blonde. J’ai tout de même des raisons de me méfier :

- vous n’étiez pas censé faire une chasse nocturne…
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyLun 24 Mar - 16:06


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
C'était la faute de son souffle, mais bien sur. Ceci etait une excuse ou alors elle serait asmatique, fumeuse ou encore elle ne saurait pas gérer sa respiration dans un effort ? Donc cela revenais a mon idée de départ qu'elle n'était pas bien sportive la demoiselle. C'est pas si grave que ca en fait, sauf si elle se fait poursuivre par un etre surnaturel. Mais dans ce cas la elle n'était qu'une humaine alors je ne payais pas vraiment cher pour sa peau. C'est pour cela que lorsqu'elle comptait rechercher son amie dans cette foret, qui peut etre tres hostile, je préfèrerais qu'elle soit au plus proche de moi. Surtout tant qu'il y avait autant de loups et de vampires dans le coin. En tout cas cela ne devait pas etre facile tous les jours avec un souffle si limité. Mais d'ailleurs fort heureusement pour moi elle ne remarqua pas que mon état physique restait inchanger depuis tout a l'heure. C'est vrai quoi, nous venons de marcher dans un bon kilomètre puis une montée aussi raide et ce sans meme avoir une seule goutte de sueur ? Je pouvais continuer encore ainsi pendant quelques kilomètre si je le voulais. Mais contrairement a moi, cette humaine serait bien démunie dans le noir toute seule et dans cette foret. Moi j'avais mes autres sens sur qui je pouvais compter et cela me faisait du bien de ne plus avoir ce stresse en plus durant la chasse. Il est vrai que techniquement ma mutation venait d'une morsure d'un loup que je n'avais pas vu dans le noir alors bon... Je me contentais de sourire en l'observant et je ne pouvais m'empecher de m'inquieter pour se poumon. 

- Tu pense que ca va aller ou tu est tomber malade peut etre... ?

Je n'étais pas vraiment docteur mais voir une personne dans cet état... Je ne sais pas, je ne trouvais simplement pas ca normal en fait. Donc tous ce qui etait nouveau etait un peu inquietant, surtout que la ca touchait ce dont un humain avait le besoin vitale, respirer ! Cela la rendait touchante d'ailleurs. Elle était fragile et tres sensible, c'était ce qui m'avait frapper chez elle. Puis ses yeux bleus... Ressemblant a ceux des loups qui tuent par erreurs et qui le regrettent ensuite. Certes la comparaison n'était pas tres glorieuse mais la couleur des yeux d'un loup était vraiment un attrait physique que j'aimais beaucoup mais pas du tout naturel. Sauf que pour elle ca l'etait, un bleu pure qui pouvait me captiver pendant des heures. Une couleur que je n'avais jamais vu auparavant. Je crois que cette demoiselle me touchait dans son attitude. Et malgre sa méfiance, justifiée d'ailleur, je comptais etre le plus gentleman possible avec elle. Enfin si mon loup ne se mettait pas en travers de mon chemin. 

Mais elle avait raison. La famille c'etait tres important mais les amis egalement. Hors je ne pouvais pas vraiment dire que j'en avais. Sauf que moi j'en avais pas vraiment... Dur d'en avoir lorsqu'on est un peu trop different des autres. Je voyais mes soeurs reussirent mieux que moi leurs vies sociales et je commencais a me poser des questions. J'avais essayer pourtant de me faire accepter mais apres avoir eu un echec un peu trop humilliant je préférais rester dans mon univers bien moins superficiel. Puis j'avais changer, physiquement j'avais pris en muscle. Car oui pour la chasse il fallait que je me muscle afin d'avoir un peu plus de chance face a la force bestiale de certains. Alors ce fut a ce moment la que les choses se mirent a évoluer pour ma vie sociale. Mais je sentais qu'ils ne m'auraient pas accepter si je n'étais pas rentrer dans leurs critères de beauter, alors j'avais préféré les rejeter que d'avoir de faux amis. 

- De nos jours c'est dur de ce faire de vrais amis.

Malgre cela je ne me rendais pas vraiment compte mais ma nouvelle meute commencais peu a peu a devenir une seconde famille, de vrais amis pour moi. Je n'avais pas vraiment fait attention mais ceux que je haissais étaient devenu des etres proches... Je n'aimais pas vraiment ca et mon coter chasseur n'etait pa sdu tout d'accord avec tout ca mais je n'avais pas vraiment le choix. Pour survivre il me fallait de devenir un vrai loup. Sinon les débordement de ma part animal me ferait perdre la raison et la vie face aux vampires. Dur dur d'etre un Hawkins.

 Mais son remord de ne pas retrouver son amie me Fis mal au coeur. Je posais doucement une main reconfortante sur son epaule et tenta de l'aider un peu a ma facon. 

- On la retrouvera. Je vous en fais la promesse que j'y arriverait. Apres tout ma famille a fait le serment de proteger les gens de cette ville, qui soient de simples passagers ou des habitants d'ici.

Je ne savais pas si elle allait bien le prendre le fait que j'osais mettre la main sur elle mais je la retira timidement pour le moment et me fit le plus petit possible. C'etait vraiment bete ce a quoi je pensais mais je realisais que c'était la premiere fille que je touchais physiquement. Certes ce n'etait rien puis il faut etre realiste que bien sur j'avais des moments de tendresses ou meme de jeux avec me soeurs. Mais la c'etait la premiere fille ne venant pas de ma famille et dont je n'en voulais pas la mort que je touchais volontairement. Mais sa remarque me fis rire, elle avait a nouveau raison. C'etait l'excuse que je lui avais donner pour mon arbalete. Alors j'arretais tout de suite la marche dans la direction de ma "maison". Et me retournais avec un sourire amuser, oui je me décontractais de plus en plus en sa présence. Cela me faisait du bien de parler a une humaine a nouveau, comme si de rien n'était. 

- C'est vrai. Dis je. Mais en prenant un air plus serieux je repris ma phrase. Mais je crois qu'il y a plus important pour le moment non ? La vie d'une personne est plus importante qu'une passion pour la chasse vous ne trouvez pas ?

Oui j'attendais une reponse d'elle. Alors je commencais un peu a stresser par rapport au soleil qui sombrait. Je gardais tout de meme mon calme et souria en lui tendant la main. 

- Alors ? Vous venez ?

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyLun 24 Mar - 20:01

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Lorsque que ma mère est décédée, je n’ai pas tout de suite réalisé que jamais plus je ne la reverrais et que jamais plus, je ne pourrais l’embrasser. Je ne veux pas dire par là que je n’ai pas compris qu’elle ne reviendrait plus, je n’ai simplement pas réussi à me faire à l’idée que c’était le cas, que je devrais vivre sans elle, que j’étais condamnée à continuer ma route sans sa présence à mes côtés. C’est le jour de l’enterrement quand son corps a définitivement disparu dans ce cercueil sinistre que j’ai pris conscience que je ne pourrais pas faire semblant, qu’elle allait réellement être absente à tout jamais. J’ai du sortir du cérémonial car je ne parvenais plus à mon contrôler hoquetant fortement sous le coup de l’émotion. L’air me manquait, je croyais que j’allais m’étouffer. J’avais totalement perdu le contrôle de mes émotions, mon rythme cardiaque avait tant augmenté que je ressentais ses battements comme si ma cage thoracique allait imploser car il comptait se faire la malle. Et pourtant ce n’est pas ce qu’il y a de plus violent comme crise. Je sais que ce genre de crise peut revenir quand on est face à une phobie mais je sais que je peux reprendre le dessus en me décentrant sur d’autres pensées. Il faut temporairement que j’arrête de m’inquiéter pour cette petite blonde alors je regarde mes mains et je me concentre sur mes mitaines, sur les résilles. Je cherche du regard mon bracelet et en touche le métal froid en expirant et soufflant de mon mieux. Tout doit bien aller pour que je sois apte à la retrouver donc je dois évincer mes peurs. D’un point de vue extérieur, je dois vraiment avoir l’air mal en point pour qu’il paraisse s’inquiéter ou alors il n’a jamais vu une personne dans cet état. Non, je sais parfaitement que je ne suis pas malade : je n’ai pas mal au ventre, ni la tête ou la gorge et je ne me sens pas non plus fatiguée au point de manquer tomber par terre. Quoique… De toute façon, je ne pourrais pas me le permettre puisqu’il faut que je sois en pleine forme pour Kat ! Je ne suis pas en sucre… Enfin, je crois avoir un minimum de résistance ou je l’espère. Il ne faut pas se soucier pour si peu alors je souris très légèrement pour tenter de le rassurer au cas où il se ferait réellement du souci.

- Une crise d’angoisse passagère.

Je n’aime pas que l’on se fasse du souci pour moi, cela me donne très mauvaise conscience. Malgré cela, je ne peux me retenir d’être inquiète pour les autres quand ils sont au plus mal. C’est plus fort que moi, je ressens l’envie et le besoin de protéger les autres mais comme je suis également possessive, ça peut parfois devenir lourd. J’ai toujours eu peur d’envahir un peu trop la vie de Kathleen. Au départ, je n’osais pas certains comportements à son égard et finalement, c’est une personne aimant être choyée donc elle appréciait que je sois si proche, parfois maternelle avec elle. Je pouvais laisser agir mon instinct sans risquer de la blesser. Nous sommes complémentaires dans un sens et nous nous acceptions telle quelle. Ma sœur de cœur… Les amis peuvent devenir tout aussi importants que notre famille de sang parce qu’ils sont cette famille que nous choisissons nous –même. Je comprends néanmoins ce que veux dire ce jeune homme en disant que ce n’est pas facile de nos jours. Oh je crois même que ça ne l’a jamais été. Il faut dire que pour certains, se faire aimer est naturel alors que pour d’autres c’est bien plus dur. Et souvent ces personnes qu’on néglige on parfois beaucoup à offrir. Je pense qu’il faut être capable de s’ouvrir à un peu toute sorte de personnes. C’est vrai que s’il est aussi agressif quand il rencontre quelqu’un ça ne doit pas être très facile de devenir son ami. Blague à part, on a tous la possibilité de créer des amitiés mais parfois ça prend du temps et parfois c’est plus douloureux qu’il n’y paraît. Il faut juste ne pas y renoncer trop vite On finit par y arriver. J’ai bien fini par trouver Kat.

- Ce sera toujours le cas mais ça vaut toujours le coup d’essayer.

La trouver pour la perdre et ne pas pouvoir continuer les recherches. Je me sens terriblement accablée par cette nouvelle pesante mais je sais qu’il a raison, on ne pourra pas continuer les recherches de nuit. C’est juste qu’il suffit parfois d’une nuit pour perdre quelqu’un. Surtout que je repense aux animaux sauvages dont il a parlé précédemment et ça m’angoisse de la savoir sans défense, perdue et seule. Je me mords l’intérieur de la joue, certaine que je vais regretter de ne pas lui avoir courut après toute la nuit s’il le fallait. Sauf que je vais m’épuiser et que je la retrouverais encore moins dans mon état de fatigue actuelle. Sa main se pose sur mon épaule et même si je lui ai serré la main tout à l’heure, j’ai l’impression que cette fois, il est réellement plus chaleureux. Il fait des efforts ? Je tords la bouche sur le côté lorsqu’il évoque une promesse. Il faudra qu’il l’honore dans ce cas, car on ne fait pas de promesses que l’on ne peut pas tenir : elles s’apparentent trop à des mensonges. Et moi, je me sens coupable d’avoir commis des mensonges et je n’ai pas envie qu’on me fasse pareil. Je ne comprends pas trop cette histoire de famille concernant la protection des autres. Quoi ? Ils font des métiers dans lesquels ils se dévouent à la sécurité des habitants ? Si c’est le cas, c’est une noble cause. Moi j’essaie aussi de protéger mais… je ne suis vraiment pas douée dans ce domaine, c’est moi qui apporte les soucis. Tout ça à cause d’une stupide histoire d’anniversaires. Je commence à y croire à ces superstitions. Je m’en mordrais presque les doigts si je n’étais pas accompagnée.

- Il le faut ! Moi je n’ai qu’une seule personne à protéger et j’échoue lamentablement… mais merci…

Je pris donc l’initiative de le suivre. J’avoue moins me méfier désormais mais je suis persuadée qu’il n’a pas fait exprès en effet d’être si violent. On aurait presque cru à un réflexe et il avait l’air si désolé que je commence à effacer cette colère de ma mémoire pour lui laisser le bénéfice du doute. Il peut se montrer gentil apparemment et on ne juge pas un livre à sa couverture n’est-ce pas ? Même si c’est tentant. Le voyant s’arrêter, je fais instinctivement de même : moi je ne sais pas du tout où je vais-je vous rappelle. Ma question a l’air de l’amuser un peu mais j’attends de voir ce qu’il a à dire à ce sujet. En fait, il répond par une question, c’est adroit et je sens qu’il attend une réponse de ma part. Je soupire tristement et bien évidemment je ne vais pas répondre non.

- La vie des autres prévaudra toujours sur une simple passion à mes yeux donc vous avez raison.

De plus en plus, la lumière décline et je commence à ne plus y voir clair. Je plisse les yeux pour distinguer déjà les traits de son visage et je dois avoir l’air d’une parfaite idiote mais ma vision n’est pas des meilleures. Je le vois me tendre la main mais je n’ai qu’une main de libre et je préfère la garder pour me rattraper si je tombe. Enfin ce serait presque une excuse pour ne pas accepter de prendre sa main. Il est gentil mais je ne veux pas trop me sentir assisté. J’entends une branche craquer, me disant que les bruits de la forêt la nuit vont sans doute me paraître tellement inhabituels que je vais sans cesse me demander à quoi ça correspond alors je fais curieusement attention, essayant de percevoir ce que je peux à droite et à gauche. Je marche avec les mains un peu dirigées vers le sol , très légèrement en avant.

- Oui oui, je suis là ! Je vous suis.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyLun 24 Mar - 23:54


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Les crises d'angoisses... Je ne savais pas vraiment ce que c'etait avant de la voir en faire une devant moi. Quel etrange chose... Je n'aimais pas ca et j'etais bien heureux d'etre devenu un loup. La voir ainsi je me disais qu'elle aurait sans doute besoin d'un remontant en rentrant... Ce fut dans ces moments la que je me disais que si la population du monde entier etait des lycans alors les maladies en serait que vaincu. Et tous ces petits problemes qui fragilisent certains humains ne serait que de mauvais souvenirs ! A la voir ainsi une idee me traversa l'esprit... Oui l'idee de la mordre afin de la transformer me vint a l'esprit. Car oui cela arrangerait pas mal de chose pour elle. Deja sa condition physique. Puis il y avait aussi ses facultés qui nous aiderait a trouver son amie. Puis apres elle découvrirait un nouveau monde qui serait bon ou mauvais selon elle... Mais je ne pouvais pas me le permettre. C'etait pas a moi de choisir pour elle ! Surtout que cela impliquerait vraiment beaucoup de choses, trop de choses. Je ne voudrais certainement pas etre responsable d'une nouvelle louve instable. Enfin surtout si la transformation se fait alors qu'elle est deja dans un etat psychologique assez grave. La mutation ne ferait qu'accentuer le tout. 

- Alors je suis content de ne pas avoir ce genre de choses...

Elle semblait tres philosophique sur les notions d'amitiés. Elle semblait surtout avoir une foie inébranlable envers ce genre de notions... C'etait touchant et ca donnait presque envie de l'avoir pour amie. Mais moi je ne pouvais pas. Pas une humaine dans ma vie sinon elle risquerait d'y perdre beaucoup plus que ce qu'elle pourrait y gagner. Remarque je me disais ca comme si je ne lui laissais pas le choix mais il est vrai qu'avec un caractere comme le mieux je doute qu'elle acceptais ma personne en guise d'ami. En tout cas son amitier me donnait vraiment envie de faire confiance en qui que ce soit. Alors je me contentais de sourire avec un léger son de gorge en signe d'aprobation. 

Puis ce fut au tour de se lamenter sur ses médiocres techniques de recherches... Certes moi je me posais la question sur le fait de comment elle pouvait etre toujours en vie sans avoir alerter une quelconque mauvaise personne. C'est vrai qu'il y avait des meurtres en villes, que ce soit de jour ou de nuit. Son amie pourrait faire partie des victimes, mais j'en doute car dans les cas de meurtres il n'y avait jamais de kidnapper, toujours tuer dans la minute de la rencontre avec sa victime, voila pourquoi j'avais espoir de la retrouver. Puis avec sa maniere assez frénétique et sensiblement tres faible emotionellement pouvait attirer des predateurs. Alors je ne serais pas surpris si la "chose" qui m'avait surpris tout a l'heure dans la foret n'etait en realité pas a la recherche de ma nouvelle amie... De toute facon elle passera la nuit chez moi alors je me devais de rester prudent. 

- Croyez moi, on l'aurait deja su si il lui aurait arriver quoi que ce soit. La ville est pas si grande, les choses se savent vite ici.

En tout cas elle m'avait cru pour ce qui est de ma fausse excuse de chasse. Et j'en etait fortement soulaver d'ailleurs. Car je ne me voyais pas m'empétrer dans une autre excuse bidon et ne jamais plus pouvoir en revoir le bout un jour. La au moins les choses étaient plus clair et ce mensonge n'etait plus qu'un lointain souvenir pour moi. Je souriais a ses paroles, sa maniere de dire que j'avais raison. Elle avait un langage particulier dont je ne saurais connaitre les mysteres. Moi je n'etais qu'un petit gars de la campagne a ses cotés, cela se voyait qu'elle venait de la ville. Ce fut pour cette raison la qu'elle etait une proie facile pour les mauvaises personnes. Puis j'entendis alors la terre friable glisser sous les pas de la jeune femme. De reflexe je me retourna et vit qu'elle avait du mal dans cette pente. Alors je lui donna mon arme dans ses bras et la prise entierement dans ses bras. De loin on pourrait croire a un couple mais de pret c'etait surtout pour pas qu'elle se casse la figure dans cette pente vraiment difficile. Je n'avais aucunes arrieres pensées a son egard alors naivement je n'en voyais pas le probleme de la porter ainsi. 

- Laissez moi vous aider, vous me faites un peu peur la...

Que je lui sortais comme excuse, excuse justifier d'ailleurs. Puis je descendis sans difficulté la pente et la deposa au sol. Reprenant alors moarme avec sourire en la remerciant je repris la route vers ma "cabane". Nous ne tardons pas a y arriver en fait, ce n'etait pas vraiment loin. Ouvrant la porte de ma seule et unique clef je lui fit découvrir mon chez moi. Une seule piece, sans compter la salle d'eau, cela me suffisait amplement. J'avais un coin cuisine puis un canapé lit avec une télévision et une table avec deux chaises. J'avais aussi une cheminée, c'etait certainement la maison d'un bucheron a l'epoque. Elle etait dans un piteux état lorsque je la decouvris et au lieu de penser a mon malheur je me defoulais dans le bois que je coupais afin de la retaper alors je fis vite pour la remettre en ordre. Je l'entretenais bien et j'avais meme creer un pan de mur pour accrocher mon arme, j'en avais meme une autre de rechange, sait on jamais. Alors que je posais mon arme et mes munitions a leurs places je mis mes mains dans mes poches d'un air gêner et ne sachant plus vraiment quoi dire d'autre que... 

- Voila. C'est chez moi... Oh et par ici c'est les toilettes avec la salle de bain. Desole c'est pas du quatre etoile mais je fais avec ce que j'ai ...

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 1:25

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Sa petite remarque me fit sourire tant elle me semble spontanée. C’est normal d’être soulagé de ne pas vivre ce genre d’expérience car qui aimerait perdre le contrôle soi de cette façon à moins d’être masochiste sur les bords. Se sentir démuni, avoir l’impression que vos poumons vous font terriblement souffrir et se dire alors qu’on va peut-être mourir. Au fond, je ne suis pas certaine que tout le monde le vive de la sorte mais c’est ma façon d’expliquer tout cela. J’exagère peut-être un peu mais manquer d’air est assez horrible comme ressenti. Je préfère encore à cela toutes les douleurs physiques que j’ai connu jusque là. Au moins, je n’ai pas la sensation qu’on va m’arracher le cœur. Quand j’ai expliqué, un jour à Kathleen, le plus bizarre c’est de croire qu’on peut y succomber. Elle m’a posé une question étrange cette fois là, je me souviens qu’elle a hésité avant de me dire « est-ce que tu as peur de la mort ? ». De la mort des autres, oui, car je sais que je devrais vivre sans eux et que c’est dur en permanence de voir des signes de leur présence un peu partout. Quant à ma propre mort… non, je n’ai pas peur. Je ne sais pas quand elle arrivera mais on doit tous y passer un jour alors quand ce sera mon tour, j’espère juste que j’aurais suffisamment profité de ma vie pour ne pas laisser de regrets derrière moi. Mais elle, ma petite Kat, elle a toujours eu peur que la faucheuse vienne se pointer sur sa route. Je l’ai emmenée une fois en moto, je n’ai pas roulé extrêmement vite mais elle a été secouée et a même pleuré en arrivant à destination. Je me suis excusée comme j’ai pu et j’ai évité de lui refaire vivre ce genre de sensations trop violentes pour elle. Elle aime l’aventure comme moi mais sans danger ou un risque contrôlable en tout cas. Voyager à pied, ça ça ne lui faisait pas peur ! Et quand elle est partante pour quelque chose elle a tendance à être hyper énergique et il est très difficile de ne pas succomber devant ses supplications. Je n’ai pas pu résister à sa décision de partir faire un tour avec elle, quitte à saboter mes études. Je devrais être en train de bosser sur mes projets d’études en art. J’ai privilégié l’amitié, il ne faut pas me blâmer. Je vis la vie comme elle vient, je profite de ce qu’elle m’offre et je suis suffisamment jeune pour reprendre des études en suite où pour finir par me trouver un job peinard. J’aime mes études mais si je m’en suis éloignée c’est peut-être un signe, ça ne m’empêchera pas de pratiquer dans le domaine des arts. Pour le moment, je voulais juste rester en compagnie de ma meilleure amie. Au final, voilà le résultat : je ne suis même pas avec elle, je la cherche partout et tout ça, aidée par un inconnu serviable mais spécial. Je sais qu’il essaie de me rassurer quand il me dit qu’on l’aurait su s’il lui était arrivé quoique ce soit parce qu’au fond tout la ville n’a pas la taille d’Atlanta. Les gens doivent se connaître et les rumeurs doivent fuser bon train alors il a sans doute raison certes. Cependant la nuit, tout peut arriver même dans une ville qui n’est pas bien grande.

- Oui, j’espère bien…

Je n’avais pas ajouté un mot de plus sur ces histoires de chasse nocturne, à quoi bon ? Il avait le droit d’avoir ses petits secrets et je n’avais aucuns droits de regard dessus. Je n’aime pas être une fouineuse alors s’il ne veut pas parler, je n’insiste pas mais je suis toujours ouverte à la discussion. On ne peut pas me reprocher de ne pas savoir écouter les autres, ce serait de la pure mauvaise foi. Je ne suis pas du genre à fermer les portes à ceux qui en ont le besoin et je suis assez tolérante pour ne pas juger sur les détails. J’ai souvent entendu les autres dirent de moi que je suis une femme gentille, toujours prête à tendre l’oreille. C’est vrai que je me montre sous mon meilleur jour mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas un fort caractère et souvent quand ils font la connaissance de cette partie de moi, les gens sont surpris plus que de raisons. Certains sont même choqués qu’un petit bout de femme innocent ai tant de choses à redire. Je ne suis pas méchante mais je peux le devenir, il ne faut juste pas me chercher. Non, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Kat m’a rarement vu énervée mais elle m’a toujours dit que je suis une fausse calme en rigolant mais qu’elle me préfère quand je suis souriante et gaie, sincèrement. Je marche paisiblement, perdue dans mes pensées mais j’ai les pieds qui glissent sur cette pente qui me paraît un peu raide et quand il se retourne vers moi, je le regarde m’observer. Lui il ne bronche pas du tout, on voit bien que je n’ai pas l’habitude de la nature. Je n’ai jamais descendu ce genre de colline à Atlanta. Il ne manquerait plus qu’il se moque de moi… je ne suis pas sûre que j’apprécierais grandement cette plaisanterie mais non. Il me donne son arme et je le regarde, interloquée. Pourquoi ? Je me sens soulever de terre et pousse un « hé » d’étonnement. Alors là… c’est bien la première fois qu’on me porte dans les bras comme ça et ça fait vraiment bizarre. On dirait que je me suis foulée la cheville alors que ce n’est pas le cas du tout. Est-ce que je marchais trop vite à son goût pour qu’il agisse ainsi ? Il prétend que je lui fais peur. Je présume que je dois avoir l’air assez maladroite alors pour en arriver à de pareils résultats.

- Je n’ai plus trop le choix, je crois.

On dirait que je ne pèse presque rien pour lui tant il n’éprouve aucune difficulté à me tenir dans ses bras et il marche si assurément que j’avoue être plutôt surprise. Me retrouver comme cela, me sentir petite, je n’en ai pas l’habitude. Je crois que je n’ai tout simplement pas l’habitude qu’on s’occupe de moi de cette manière. Encore moins avec des gens que je ne connais que depuis un jour. Quel drôle de jeune homme. Quand il me dépose, je le laisse récupérer son arbalète et sourit aimablement et le suis sans dire un mot de plus, tout cela me semble tellement irréel soudainement. J’ai l’impression d’avoir changer d’univers depuis que Kat et moi avons quitté Atlanta avec notre carte en poche et nos téléphones en guise de GPS. Je suis dans une réalité alternée ou quoi ! Je marche doucement et nous arrivons en peu de temps. Je croyais marcher un peu plus. Je regarde la cabane et le laisse ouvrir la porte et je rentrais derrière lui. Le côté rustique, je n’en ai pas du tout l’habitude mais je regarde toute la pièce avec une grande curiosité. Il vit donc ici, tranquillement dans la forêt. Mais pourquoi est-il éloigné de ces sœurs ? Elles ne sont pas dans cette ville ? On va éviter ce sujet… Je le regarde déposer son arme en croisant mes mains derrière mon dos. Il a l’air un peu coincé sur les bords quand il reprend la parole. Ah en fait, il se sent mal à l’aise parce qu’en gros il doit vivre en ermite et que c’est pas un endroit qu’il estime suffisamment confortable pour accueillir les gens. Bon ok, l’atmosphère risque vite de redevenir tendue en peu de temps en fait. Il n’est pas très sociable ce petit alors je suppose que Kat me donnerait un coup de coude si elle était là et m’inciterait à rendre les choses plus décontractées. Sauf qu’elle c’est une pro là-dedans alors que moi je suis moyennement douée, surtout quand mes pensées sont tournées vers une petite blonde qui se retrouver peut-être seule cette nuit. Mais je vais faire au mieux, finalement c’était peut-être pas si stupide de le tutoyer, je vais essayer.

- Pas besoin de tellement plus pour être à l’abri de l’extérieur. C’est l’essentiel n’est-ce pas ? Je trouve que ta maison est très chouette comme ça… et c’est… gentil de ta part.

On dirait deux adolescents coincés dans une même pièce qui ne savait pas comment se comporter l’un avec l’autre. Pathétique. Oh Kat si seulement j’avais pu te retrouver, je ne serais pas dans une pareille situation. Je souris gentiment, j’apprécie de ne pas être dehors mais je ne peux pas paisiblement penser à ma sécurité alors que je doute de celle de mon ami. Je sors mon téléphone et le pose sur la table, ainsi que la carte et un crayon. Je l’avais gardé parce que je m’oriente un tout petit peu mieux que ma camarade de route à l’origine. Je soupire tristement et regarde la cheminée. Je suppose que ce doit être agréable quand l’hiver est trop rude.

- Je peux juste avoir un peu d'eau ?
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 10:36


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Je crus percevoir plusieurs petits sourires a son visage et cela me fit du bien. Je ne voulais pas qu'elle oublit son amie mais je voulais qu'elle pense un peu a autre chose. Elle venait de passer une journée terriblement forte en émotion alors elle pouvait se détendre un peu, meme si perdre l'etre aimé est difficile. Et je sais tres bien de quoi je parle puisque j'ai deja perdu mon pere puis en quelque sorte mes soeurs... En tout cas je ne trouvais rien d'autre a redire a ses remarques. Sauf que celle ou elle disait ne plus avoir le choix me fit un peu rire sur le moment et je rajoutais un Et non ! en guise de confirmqtion. Mais je la fis venir chez moi bien rapidement, je connaissais cette foret par coeur a faire dire. 

Lorsque nous etions enfin a l'abri je ne savais plus vraiment quoi dire ou faire. J'etais comme bloquer sans trop savoir comment acceuillir les gens. En tant qu'humain j'étais tres chaleureux et je savais bien mettre a l'aise mes invités mais la c'etait different... Les choses etaient beaucoup plus compliquer puis moi meme j'avais du mal a m'accepter. Alors comment pourrait on acceptait les autres ? Je faisis vec et ce sans vraiment me soucier du reste, si je m'embrumais l'esprit maintenant ce n'etait pas bon du tout en cas d'attaque ! Puis ce fut elle qui brisa la glace, et cela me soulagea d'ailleurs, en me demandant de l'eau. Soufflant un peu par décontrction de ma machoire je me dirige vers le coin cuisine. 

- Tu peut t'asseoir dans le canapé si tu veut.  

Puis alors je pris une bouteille fraiche du frigérateur et servit deux verres. Venant vers elle je lui tendit le sien et m'assit sur une chaise, trop gêner de me poser a ses cotés, surtout apres l'avoir prise dans mes bras de cette facon... Sur le coup cela ne me gênais en aucun cas mais apres coup... Je devenais de plus en plus rouge en repensant a tout ca. Je me raclais la gorge pour reprendre des couleurs et but cul sec mon verre. Je jouais nerveusement avec mon verre et tenta de ne pas laisser la glace revenir entre nous. 

- Et sinon ... Euh... Tu fait quoi dans la vie ? Et qu'est qui vous amène ici ?

Faire la conversation me semblait etre une bonne idée. Puis je sentis aussi le froid nocturne s'intaller dans ma petite maison alors je me levais et pris quelques buches seches et les misent dans la cheminée. Allant chercher de quoi l'allumer je ne tardis pas a creer un nouveau feu afin de la rechauffer, car moi... Je ne craignais plus vraiment d'attraper froid. Cela me rappelais noel en famille. C'etait un peu cliché mais le soir j'aimais bien ouvrir mes cadeaux au coin du feu, puis j'essayais enventuellement de bruler les papiers cadeaux usager au risque de me faire disputer mais ca c'etait une autre histoire. Mais ce que j'aime surtout avec les cheminées c'est que ce simple truc pouvait réunir plusieurs personnes tout autour. Alors que je me posais devant le feu je pris la tige en fer pour tasser le bois et partie dans mon esprit quelques secondes. Repensant au bien etre d'etre un humain et de savourer le fait d'avoir une cheminée. Moi si j'en avais mise une ici c'etait surtout pour méditer, car le feu pour moi etait apaisant et il m'aidait a reflechir a tout un tas de choses. 

Puis c'est alors que je me fis extirper de mes souvenirs par le craquement du bois sous les flammes. La je realisis que j'avais de la visite et alors je me tournais vers elle. Et l'invita devant le feu si elle avait froid. Dans la cheminée on pouvait voir egalement que j'avais fait bruler des papiers, des dessins surtout. Car mes ratés je les bruler afin de creer le moins de dechet possible. On ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait sur ces bouts de feuilles alors je ne m'en souciais pas. Juste que mes dessins c'était mon truc a moi, le truc que je n'osais pas montrer aux autres ... Seul ma famille avait pu les voirs jusqu'a present. En tout cas pour le moment ils etaient cacher dans le tiroir de la table basse du salon. Puis mon ventre me cria famine et je realisais que je n'avais pas vraiment manger de la journée. Alors je me levais et alla en direction du coin cuisine. 

- Tu a faim peut etre ? Je ne suis pas un cuisinier hors pair mais je sais faire du basique quoi. Si tu veut on peut meme faire de la viande a la cheminée ! J'ai souvent vu mon pere le faire alors...

C'est vrai que je n'avais pas remarquer mais elle m'avait tutoyer la premiere et instinctivement je lui rendais l'appareil sans vraiment m'en rendre compte. C'etait bizarre d'ailleurs de me dire tout a coup que j'etais en train dee lui dire "tu" de maniere tres naturelle et détendue, surtout apres son refus qui m'avait largement refroidis. 

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 13:07

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Son comportement me perturbe beaucoup. On dirait qu’il existe de part de lui entre lesquelles il n’arrive pas à trouver d’équilibre raisonnable. Il n’y a même pas cinq minutes, il m’a porté dans ses bras sans la moindre hésitation et a descendu la pente avec une assurance impressionnante alors que maintenant le simple fait de m’accueillir chez lui, le rend de nouveau discret et un brin sur la défensive. Je ne sais pas trop comment interpréter tout cela, on dirait presque des changements d’humeur rapides et même si je suis parfois en proie à un passage radical d’un état à un autre, je ne pense pas que ce soit aussi fréquent que pour lui. En restant à l’abri ici, il faut que je fasse quelque chose car je ne supporterais pas vraiment d’être enfermée avec une personne si l’ambiance est si catastrophique. Je suis mon instinct en pensant à mon amie, essayant de savoir comment elle se comporterait. Je ne peux pas être aussi expressive qu’elle qui sautille tout le temps partout avec curiosité mais je sais qu’elle tenterait de faire de son mieux pour être gentille et elle parlerait pour faire tomber le mur. Je pense même qu’elle l’aurait tutoyé depuis le début, il se serait sans doute bien entendu. Elle aurait peut-être eu bien plus peur que moi devant cette histoire d’arbalète mais elle n’aurait jamais touché à son carquois. Tiens d’ailleurs qu’ai-je fais du carreau. Machinalement, je l’ai posé sur la table avec le reste.  Finalement la seule chose que je suis capable de lui sortir, c’est si je peux avoir de l’eau parce qu’avec toutes ces recherches, je me suis un peu déshydratée. J’ai l’impression avec ces simples mots, d’avoir déverrouillée une petite porte qui nous séparait et je constate avec surprise qu’effectivement en lui ayant dit « tu », il en fais de même spontanément. Efficace ! Je vais docilement m’asseoir sur le canapé et je m’aperçois que me poser me fait un bien fou. Mes jambes sont fatiguées et en m’asseyant j’ai ressenti une brève douleur annonciatrice de crampes pour demain. Je devrais faire totale abstraction pour la suite des recherches. Je récupère le verre qu’il me tend en le remerciant et boit une gorgée. L’eau est si fraîche qu’au début, je me dis que j’ai trop vite bu, que je devrais boire plus lentement. L’eau me fait un bien fou, je me sens déjà bien plus revigorée. Je souffle doucement.

Il s’est assis sur une chaise devant la table et je l’observe tranquillement, cherchant quelque chose à lui dire mais rien ne me vient. Je penche la tête sur le côté et fronce les sourcils, m’attardant sur son visage qui me semble bien coloré sur le moment. Il rougit ? Ce raclement de gorge me prouve qu’il est extrêmement gêné mais je n’en comprends pas vraiment les raisons. Je pourrais presque me moquer de lui comme je le ferais si c’était Kat mais je ne sais pas comment il va réagir alors je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu mais son attitude se répercute sur moi et je partage avec angoisse sa nervosité. Il faut que tu arrêtes de toujours ressentir ce que les autres vivent, un jour, tu vas en souffrir Elea. Je suis une fille sensible alors tu ne vas pas pleurer à chaque fois que tu vois des larmes sur mon visage ? Tu ne vas pas t’énerver chaque fois que je me sentirais désespérée au point de piquer une crise ? Tu vas te détruire. S’il te plaît, apprends à ne pas vivre la même chose que les autres. Ok, je dois me décontracter. C’est lui qui est tendu, pas moi. Je n’ai aucune raison de l’être. Avant que j’essaie de casser le mur de pierre qui se reconstruit entre nous, c’est finalement lui qui se lance et je ne peux qu’apprécier son initiative en lui offrant un sourire. Maigre mais sincère. Bon ce n’est pas de la grande conversation mais je ne peux que louer son effort. Je me lève, histoire de poser le verre sur la table et décide de lui répondre en évitant de trop me plonger dans ma relation avec Kat pour ne pas sombrer dans la tristesse parce que je sens que le fait de n’avoir pas trouvé de signes d’elle pourrait très vite me faire craquer et ce n’est pas très beau à voir quand c’est le cas.

- Euh… en fait j’étudiais dans le domaine artistique mais en mettant les pieds ici c’est comme si j’avais laissé mes études derrière moi. En fait, c’était pas prévu. Nous étions partie pour faire le tour de la Géorgie et on est passé faire une pause ici.  E toi ? Tu es né dans cette ville ?

Je reste bien installée dans le canapé, mes pieds ne touchant pas le sol, je suis collée dans le dossier. Quelque chose me fait soudainement mal et je remarque ma besace de tissu que je portais en bandoulière. Je n’y ai pas porté attention avant parce qu’il n’y a dedans que des rechanges, un peu d’argent et un carnet avec des crayons de bois. C’est le seul objet qui puisse se révéler légèrement lourd. Je passe la sangle au dessus de ma tête et dépose le sac sur mes genoux pendant que mon hôte mais du bois dans la cheminée. C’est vrai qu’il ne fait pas très chaud avec la nuit qui vient de tomber et posant mes doigts contre mes joues, je réalise qu’ils sont glacés et je les glisse dans mon sac. Le feu prend étonnement vite et les flammes ont toujours ce genre de danse hypnotique que je trouve étrange et presque magique. Petite, je croyais que le feu était vivant et il m’arrive encore de m’en faire la réflexion pour rire. Sur son invitation, je finis par me rapprocher, emportant avec moi ma besace. Elle ne me quitte jamais et c’est bien pour cela que je suis capable de l’oublier totalement. J’observe l’âtre avec des yeux d’enfants et y voit des morceaux de papiers. Certains sont crayonnés : des écrits ou des dessins ? Mais pourquoi les brûler ? Il faut toujours garder une trace de ce qui a été fait. Si j’ai choisi une filière artistique c’est qu’en fait, je passe pas mal de temps à griffonner dans ce qui aujourd’hui est un carnet de route. Il est couvert de notes et de petites esquisses pas très recherchés mais je tiens énormément à ce carnet. Kat me répète sans cesse qu’elle pourrait presque être jalouse de cet objet de papiers. J’ai retranscris nos premières étapes et je l’ai dessiné dans ce bar, tout juste avant qu’elle ne disparaisse. Assise devant la cheminée, la chaleur envahissant progressivement ma peau, je sers mon sac contre mon cœur en pensant qu’en dehors des photos, et des dessins, je n’ai pas son visage souriant pour me rassurer. Et surtout je ne sais pas où elle est. J’entends qu’il me parle et détache mon regard du feu pour le poser sur lui comme si je me demandais soudainement qui il pouvait bien être. Avec les ombres et jeu de lumière que créées les flammes, la pièce me semble différente et lui aussi. Je ne saurais pas dire comment, je reste un instant immobile à le regarder dans sa cuisine avant de réagir à sa question. Manger… oui maintenant que j’y pense ça m’était complètement sorti de la tête. Il faut dire qu’avec toutes ces émotions, ce n’est pas mon estomac qui m’a le plus causé d’ennuis.

- Ah oui… Je ne suis pas tellement plus qualifiée que toi dans ce domaine je parie. Et puis il vaut mieux pour toi que je ne me serve pas d’un couteau. Je te laisse te débrouiller, désolée.

C’est une blague, je ne suis pas si dangereuse avec des ustensiles de cuisine mais ma maladresse me fait parfois faire de belles bourdes alors vu que certains outils sont également des armes, il vaut mieux les laisser entre les mains de quelqu’un qui gère un minimum. Tiens, il y a bien cette fois où Kathleen voulait qu’on prépare le repas car ses parents ne seraient pas là et comme on si était pris un peu tard, le faire à deux auraient accélérer les choses. Elle a finalement renoncé à ma présence en cuisine après avoir du m’apposer trois fois du tule gras sur des brûlures et éviter de peu que je me coupe un doigt. Une catastrophe ! J’avais l’air tellement perdue ce jour là. J’ai encore une trace d’une des brûlures. Je pose mon doigt sur ma peau blanche mais on ne voit rien avec mes mitaines. C’est le but, je ne les enlève pas souvent parce que mes avant-bras sont abîmés. Kathleen aimait faire la cuisine, elle expérimentait pas mal de choses et je jouais les cobayes. Parfois, j’ai eu droit à des trucs vraiment immondes. Bon sang, qu’elle me manque et comme j’ai envie de pleurer alors je détourne le sujet mais ma voix est peu assurée et qui ne parvient pas à cacher mon envie de pleurer.

-  Est-ce que tu écris ou tu dessines ?
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 14:52


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Ce fus avec surprise que je découvris qu'elle avait fait une ecole d'art. Cela me fis sourire car ca nous faisait une sorte de point commun tous les deux. Elle etudiait l'art et moi je dessinais bien selon les autres, du moins je faisais tout pour etre le plus performant dans le domaine. En fait quand j'etais adolescent je voulais ouvrir mon propre salon de tatouage mais ma mere me fit vite redescendre sur terre. Car avec le secret de notre famille il etait dur d'associer carriere professionnel et boulot ! Alors elle me conseilla sur une voie plus facile pour mes horaires de chasseur. Enfin du moins elle avait essayé car ce fus des echecs du debut jusqu'a la fin et moi je n'avais meme pas eu l'occasion de faire quoi que ce soit, ni meme de finir mon année de lycée que je fus passer pour mort.  Alors je me contentais de ce que j'avais. Pour le moment je ne faisais que chasser pour la nourriture et faire des casses nocturnes pour des petits trucs en plus. Mais parfois ce fus ceux de ma meutes qui venaient me donner ce qu'il fallait, ils respectaient mon silence radio dans la ville et ca c'etait un poid en moins pour moi. Elle venait donc d'une grande ville avec des facultés dont celle d'art. Une grande ville dont j'aimerais bien en faire la visite un jour. Mais avec tout ce qui avait a faire ici je doute pouvoir sortir mon nez de cette ville... 

- Moi j'ai du arreter mes études temporairement. Mais oui je suis né ici et je n'ai jamais pu quitter la ville.  

Puis je la vis poser son sac sur ses genoux, en fait je n'avais meme pas remarquer ce sac avant... Pourtant je venais de la porter sur quelques metres ! A croire qu'il etait si discret et moi si distrait que j'en remarquais pas plus que ca son existence. Mais la curiosité s'empara de moi et je ne pouvais que me demander ce qu'il y avait a l'intérieur. Enfin je chassais cette idee de mon esprit car cela ne me regardais pas puis je la fis venir a mes cotés. Elle ressemblait a une enfant tout a fait adorable devant le feu et on avait un peu le meme reflexe que de se faire hypnotiser par la danse de ces flammes... Elle etait tres touchante dans le fond et vraiment une tres bonne compagnie. Il fallait l'avouer qu'elle avait un certain charme. 

C'est alors que vint le moment de faire a manger, me levant pour aller cuisiner je l'observais en attendant sa reponse. Puis je fus comme figer sur place, elle me regardait droit dans les yeux avec un air assez etrange et bizarrement ce regard me fascinais au point d'avoir mes yeux totalement plonger dans les siens. Je ne savais pas du tout ce qu'il se passait mais je repris mes esprits lorsqu'elle pris la parole afin de me repondre. Reponse qui d'ailleur me fit sourire de par sa blague. Et je ne pus m'empecher alors d'y repondre avec un petit pique affectif. 

- Maladroite c'est ca ? Alors dans ce cas est ce que tu pourrait reculer un peu du feu... J'ai peur que tu te brule tes habits, ce serait dommage !

Souriant de pleine dent je sortis de belles cotes de porcs du frigérateur et les fit a la poele. Je ne connaissais pas ses gouts mais bon je n'avais quasiement que de la viande... Cela ne me derangeais pas en temps normal mais la je realisais qu'etre loup changeais meme mes habitudes alimentaires ! Cela me faisait bizarre de parraitre aussi carnivore au point d'avoir une envie irresistible de planter mes crocs dans la viandes crue. Alors que j'etais totalement plonger dans la preparation de mon plat je me fis surprendre par ses paroles et surtout par le ton de sa voix... Elle semblait realiser qu'elle n'avait toujours pas retrouvée son amie et cela me fit de la peine. Arretant la ma découpe de la viande, qui d'ailleurs on ne citera pas d'ou elle provenait cette viande de porc... Et je me lavais les mains a l'eau chaude pour aller vers elle. Gardant un sourire afin de la rassurer je me disais qu'il serait temps de faire par de ma passion pour le dessin a quelqu'un si cela pouvait aider cette personne a aller mieux, qui sait. J'ouvris donc le tiroir de ma table basse et lui tendis mon petit cahier de dessins. 

- Comme tu a du le voir dans la cheminée, je brule mes ratés et voila ceux que je réussis. Tu voit on a une passion commune pour l'art. Moi je suis passioné de comic et je redessine mes héros favoris.... Ca fait un peu trop ado comme passion non..?

Oui je redoutais le jugement, mais pas celui de n'importe lequel, je redoutais SON jugement. Je ne sais pas pourquoi mais le regard qu'elle pouvait poser sur moi etait devenu important a mes yeux... Je n'avais jamais senti ce genre de choses, trop preoccuper a d'autres taches pour ca certainement.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 16:33

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Dessiner est un exutoire, il me permet souvent de ne pas sombrer quand j’ai mes périodes de doutes et de ténèbres. Griffonner, entendre la pointe crisser sur le papier, voir peu à peu se transposer en image ce qui dans mon esprit à déjà une forme plus ou moins défini et sentir l’inspiration qui nous guide. Je pouvais passer des heures isolée dans mon univers quand ça n’allait vraiment pas et dans ces moments là, Kat savait pertinemment qu’il ne fallait pas me déranger. Ce sont durant de telles périodes que j’ai le plus esquissé et que j’ai obtenu des résultats plus impressionnants que ce que je fais actuellement. Désormais cela se résume à des croquis d’animaux, des visages de gens que j’ai rencontrés et parfois quelques petits dessins personnels mais rien d’aussi grands qu’auparavant. Ça me manque un peu je dois bien l’avouer mais récemment, j’avais la tête ailleurs avec l’arrivée de mon anniversaire. Je ne voulais pas passer cette journée fatidique, je savais qu’elle apporterait son lot de noirceur et comme en écho à mes pensées, c’est exactement ce à quoi j’ai eu droit. Je sais que je ne devrais pas me morfondre mais j’ai bien du mal. Je me sens brusquement mal à l’aise d’avouer avoir stoppé mes études pour assouvir les rêves de deux jeunes femmes sans doute pas suffisamment matures pour parcourir le monde alors qu’en fin de compte j’avais cette appréhension que ça tournerait au vinaigre. Alors qu’est-ce qui m’a pourtant poussé à dire oui et partir ? Kat ? Je ne peux décemment pas lui mettre sur le dos ce poids, j’ai largement assez de caractère pour être capable de lui dire non si je veux et je ne l’ai pas fait. J’ai négligé ma scolarité alors qu’en face de moi, se trouve un jeune homme qui me dit avoir été contraint de les arrêter. C’est à ses mots que je suppose cela, tout comme j’ai l’impression qu’il aurait bien aimé visiter d’autres horizons mais il ne peut pas. Des obligations ? Je ne sais pas vraiment mais on dirait qu’un poids que je ne peux pas comprendre pèse sur ses épaules. Le point positif là dedans c’est qu’il a dit temporairement donc il y a peut-être une petite lueur d’espoir. Je suis curieuse mais j’ai trop peur de le brusquer en lui posant des questions auxquelles il ne désire pas forcément répondre. J’ai bien compris qu’il y avait des secrets dont il n’a pas l’intention de parler et je ne suis pas du genre à forcer la main des autres. Je préfère les laisser venir vers moi. Dis comme ça on dirait que j’apprivoise un animal mais l’être humain en est un. On a tendance à croire que nous sommes supérieurs aux animaux. Le sommes nous réellement ou avons-nous évolué différemment ? Je n’ai pas de réponses. Je baisse doucement les yeux sur mon sac de toile, un peu peunaude.

- Alors que fais-tu de tes journées ? … Tu n’es pas obligé de me répondre.

Je le vis observer mon sac avec curiosité. On dirait qu’il vient tout juste de voir que je l’ai sur moi. Une chance qu’avec ma tête de linotte, je ne l’ai pas perdu dans la forêt. Lui aussi… J’ai un peu froid alors je ne me fais pas prier pour m’asseoir prêt de l’âtre. En faisant bien attention, je finis par tendre mes mains devant la cheminée pour réchauffer les extrémités de mes mains. J’espère que Kat n’a pas trop froid, où qu’elle soit. Je grimace, rien n’est moins sûr. Je me sens pitoyable et égoïste d’être ici. C’est injuste : pourquoi on n’inverse pas les rôles. Elle a tellement plus de mérite que moi. Je suis sur que les couleurs oranges du feu se dessinant dans sa chevelure blonde serait magnifique. J’ai envie de peindre mais je ne peux définitivement pas et j’en ai le cœur gros. Je sais bien, tout le monde me dit que j’ai une drôle de façon de penser à mon amie mais quand on a une sensibilité comme la mienne, les émotions sont exacerbées et ça, peu de gens peuvent le comprendre. Je reste donc parfaitement plongée dans mes réflexions, bercée par la danse des flammes avant d’être stoppée par sa question. Je ne sais pas ce qu’il se passe durant quelques minutes mais je l’observe fixement et son regard croise le mien et je reste subjuguée sans comprendre pourquoi. Il y a quelque chose qui m’intrigue en lui et plus je le regarde plus j’ai l’impression de découvrir de nouvelles facette de cette personne. Je réponds avec bien plus de gentillesse, de naturel qu’auparavant. Tiens encore une blague, c’est qu’il est vraiment impressionnant quand il le veut et je ne m’y attendais pas encore une fois. Je préfère voir ce genre de comportement qua celui qu’il renferme au fond de lui, il en est bien plus agréable. Je suis sûre qu’il est capable de s’en faire des amis quoi qu’on en dise. En quoi est-il si différent qu’il ne puisse pas s’entendre avec les autres. Ou bien est-ce moi qui efface les ombres du tableau ? Qu’en penserais-tu Kat ? J’ai raison de chercher à voir les qualités des autres.

- Hum, disons plutôt que je ne fais pas trop attention à ce que je fais quand je cuisine… Ben voyons… Tant pis, j’ai des habits de secours !

Je lui montre le sac de toile. Au moins, il n’aura pas besoin de poser de questions sur ce que j’emporte avec moi et puis sa curiosité est donc résolue. Je le regarde cuisiner avant de me détourner pour ne pas paraître l’épier mais mes souvenirs remontent et avec la fatigue, je commence à avoir du mal à me retenir. J’essaie de le faire parler pour ne pas tomber dans un silence qui va finir par me faire perdre le contrôle. Le dessin, l’écriture, ce sont des passions qui me plaisent alors je pose des questions à ce sujet. Cela peut détourner temporairement ma peine. Je ne comprends pas ce qu’il commence à fouiller dans sa maison mais je le suis du regard pour ne pas observer le feu qui fait remonter ma mélancolie. Il me tend un petit cahier et je le prends précautionneusement entre mes fins doigts, n’osant pas spécialement l’ouvrir. J’acquiesce doucement. Une passion commune, c’est intéressant mais il a presque besoin de soudainement justifier ses dessins. Je ravale mes larmes, il manquerait plus que je laisse une larme souiller ses croquis.

- Adolescent ? Je ne suis pas une pro des comics. Par contre, je crois que les Marvel ont été lancés par ses auteurs dans leur quarantaine. Cela n’a rien d’enfantin et on rêve tous de créer nos propres héros. Et puis, je pense qu’il faut une certaine part de maturité pour dessiner…

J’ouvre délicatement le carnet et observe ses travaux avec un grand intérêt. Son coup de grain est appréciable et je pense qu’il a même son propre style car si je reconnais certains héros, ils ont quelque chose de différents des originaux. Il reste quelques petits défauts qui se corrigent très vite quand on apprend à les détecter mais pas de défauts majeurs et j’avoue apprécier ce qu’il fait. Je souris devant certains dessins, je pose une main sur son bras et le regarde.

- Tu crayonnes depuis longtemps ? Je trouve que tu as du talent, c’est très joli et pas adolescent du tout, je confirme mes propos.

Je lui redonne son carnet en ayant pris soin de ne pas l’abîmer et ouvre mon sac pour en sortir le mien. Même Kat n’y a jamais touché mais je peux bien le partager avec une personne qui dessine également et je pense aussi qu’il est la bonne personne à qui ouvrir ce carnet. C’est un peu comme si je lui rends ce qu’il me donne. Un échange, comme on établit un lien. Kat crée des liens parce qu’elle est tout de suite une fille pleine d’énergie qui vous remonte le moral en deux temps trois mouvements. Moi je me familiarise lentement avec les autres en misant sur ma gentillesse et ma présence. Je lui tends un carnet en cuir brun dans lequel j’ai gravé mon nom entier et une petite étoile. Je le laisse choisir s’il veut le feuilleter ou non.

- Tiens, c’est… mon carnet de route, il est un peu vieux.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 18:03


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Je ne sais pas si c'etait pareille pour elle mais le dessin etait vraiment quelque chose pour moi. Et cela me prenait la majeur partie de ma vie ce qui repondrait donc a sa question de savoir ce que je faisais de mes journées. Mais parfois ca pouvait etre tres varié puis il ne fallait pas non plus que je lui parle de tout ce qui etait lier au surnaturel. Alors cela se résumer a rien ? En vérité je passais beaucoup de temps a travailler sur ma maison improvisé. Car soyons clair ceci n'etait qu'une simple maison abandonner que j'ai pu retaper parce qu'il y avait personne ici. Entre couper du bois et dessinner je ne voyais pas quoi d'autre comme réponse a sa question. Je fis un peu la moue sur le moment, mine de reflechir et fini par lui donner une reponse qui me semblait etre des plus correct.

- J'entretiens cette maison puis je dessinne et chasse, comme tu a pu le voir... Rien de bien passionant donc. 

Mais apres de la a lui dire ce que je chassais c'etait une autre paire de manche. Je ne voulais pas assister a un incident diplomatique ! Donc je fis tout mon possible pour éviter cela. En revanche cela me faisait plaisir qu'elle soulignait que je n'etais pas obliger d'y repondre. Je commencais vraiment a apprécier sa compagnie au point ou j'aurais du mal a la laisser seule sans defense. Et oui mon coter un peu trop protecteur prenait le dessus. Alors je fis en sorte de calmer mes ardeurs et essaya de ne pas parraitre trop "etrange" a ses yeux, trop intruisif. 

Sa petite blague sur ses habits me fit rire et je ne pouvqis rien y ajouter sans que cela pourrait parraitre un peu trop osé. Apres tout j'etais un homme comme les autres, des idées mal placées, comme les autres. Alors je me contentais de me retenir a dire quoi que ce soit. Je ne voulais pas la gênée ou meme qu'elle se mette a penser que je n'etais qu'un ermite pervers. Puis au moins avec ca je savais ce qui avait dans son sac, que des habits et ma curiosité s'en alla aussitot. Sauf que j'étais un peu gêner car elle avait tres certainement remarquer mon regard un peu trop insistant sur son sac... Alors je fis comme si de rien n'etait et écouta attentivement la suite de ses mots. 

Cela me fit du bien d'entendre ca... Ce fut souvent a cause de ma passion pour les comics que je me fis rejeter par la plupart des autres étudiants. Ma plus grande soeur s'amusait a dire, pour me reconforter, que seul les artistes les plus doués sont des incompris ! Cela me fit bien rire et en y repensant je souriais bêtement. Sur le coup je me suis dis que cette humaine avait la sagesse de ma plus grande soeur, je voyais beaucoup de mes soeurs en elle. En fait je voyais surtout tous les atraits qui me plaisais le plus chez mes soeurs dans cette fille, elle etait un peu ma bouée de sauvetage pour me sauver de ma solitude. 

- C'est marrant comme l'une de mes soeurs me disait exactement la meme chose ! Elle me faisait beaucoup rire en disant que seul les plus grands artistes sont des incompris, en soulignant bien que j'etais encore un mystere pour elle.

Puis ce fut en la laissant observer mon cahier que je vis dans ses yeux qu'elle etait sincere de son compliment. Lorsqu'elle posa sa main sur mon bras je me sentis gêné par une telle proximiter mais je le cachais bien. Sans savoir pourquoi je posais alors delicatement ma main de libre sur la sienne et caressa doucement ses doigts afin de la remercier d'etre ainsi avec moi. Elle me redonnait foi en l'humanité et elle me faisait remonter la mienne. 

- Je dessinne depuis l'age de 10 ans a peut pret...

Je souriais et j'etais bien a l'instant. Je sentais qu'au fond d'elle ca n'allait pas, par rapport a son amie alors je m'aventurais meme a caresser sa joue de mes mains bouillante de lycan, non pas qu'elles étaient chaudes au point de bruler mais plutot qu'en tant que loup j'avais une grande chaleur corporelle qui me donna une grande resistance au froid. Ce fut en rendant mon cahier que je me redressa et pris le sien precautioneusement afin de ne pas l'abimer, ce genre de cahier est important pour son auteur, je sais de quoi je parle car j'en tiens un. Feuilletant doucement les pages je fus agreablement surpris par sa plume. Il y avait meme un jolie portrait de son amie qui me fit sourire. On s'entend dans ses dessins qu'elle avait de la tendresse a en revendre, une personne sensible qu'on aime protéger. 

- Tu a du rentrer haut la main dans ton école avec un tel talent... J'en serais presque jaloux.

Lui dis je en blaguant. Puis realisant que le repas n'avancait pas vraiment avec tout ca je lui rendit son cahier, posa le miens sur la table basse et repris ma cuisine en main. Commencant alors la cuisson je ne laissais pas tomber la conversation pour autant. 

- Et sinon... Tu ... Apprécit tout de meme le coin ? Malgre que... Voila quoi.

Je ne voulais surtout pas ennoncer son malheur mais j'etais quand meme curieux de la facon que peuvent avoir les gens des villes comme regard sur notre ville. Moi je la trouvais paisible dans un sens et sans tous ces etres ce serait une ville parfaite pour moi.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 20:47

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Une vie de reclus de la société : voilà l’image qu’il vient d’exposer sous mes yeux et je ne peux que constater qu’il se complaît dans une existence d’exilé au fond de la forêt dans une maison assez rustique même s’il y apporte ses aménagements. Les seules sorties qu’ils s’autorisent sont elles uniquement dans le but de chasser ? On dirait qu’il vit comme un homme solitaire d’une trentaine d’années déjà, qui a préféré ne plus côtoyer les autres. Il m’a l’air un peu jeune pour renoncer à une vie qu’on qualifierait de normale, c’est trop austère et si … triste. Il doit se sentir seul parfois non ? Je ne comprends pas ce qui le pousse à se cloîtrer dans cet endroit, est-ce que ces sautes d’humeur en sont la raison ? Je n’ai pas envie de juger ses décisions et je ne désire pas aborder le sujet avec lui de peur de le froisser mais j’ai bien vu qu’un poids lui pèse sur ses épaules et je commence à me demander si tout cela n’est pas intimement lié sans que je comprenne l’essentiel. Je n’ai pas à me mêler de tout cela mais j’avoue ressentir une légère peine pour lui. Je passe délicatement une main dans mes cheveux, un peu gênée par ce qu’il vient de répondre même s’il n’y a pas de raisons de réagir ainsi. Si je ne voulais pas savoir tout cela, je n’avais qu’à pas poser la question et il aurait pu ne pas me donner de réponse s’il n’avait pas voulu m’en faire part alors je devais arrêter de trop m’en faire. Je m’en voudrais également de détériorer une atmosphère qui était devenue moins pesante entre nous deux. Il me paraît bien plus détendu que dans la forêt, sans doute parce qu’ici c’est chez lui et donc sécurisant. Et puis, il y a ce moment où je l’entends rire et qui, brièvement me réchauffe le cœur. Je l’ai vu sourire plusieurs fois dans la journée mais ce rire, c’est bien plus touchant. Je lève le voile sur le mystérieux contenu de mon sac et nous continuons de parler. C’est plus facile d’engager la conversation sur des sujets que l’on peut partager en communs et il semble content de voir que je m’intéresse à ses croquis. Il a l’air d’y tenir énormément comme je tiens à mon carnet également. Je comprends parfaitement. Quand on a des choses que l’on ne parvient pas toujours à exprimer, il est plus simple de les exorciser sur le papier. Parfois elles apparaissent différemment de ce qu’on pourrait s’imaginer en traduisant autre chose que notre secret. Il me parle d’une de ses sœurs et je ne peux m’empêcher de penser qu’elles doivent terriblement lui manquer. Elles sont sa famille et s’il est seul ici, il est plus qu’évident qu’il aimerait les voir. Ma famille c’est un peu Kathleen alors je peu parfaitement saisir ce genre de sentiment, surtout quand les personnes qui nous manquent sont notre meilleur soutien dans un monde parfois un peu trop hostile. Je souris à ces mots. Cette sœur savait trouver les mots et apparemment, elles ont marqués l’esprit du jeune frère. Une phrase me vient alors en tête « Tu es complètement taré mais je vais te dire un secret, toutes les meilleures personnes le sont. », n’êtes-vous pas d’accord ?

- Et elle avait raison. Et ce n’est pas parce que tu penses différemment des autres, que tu as une vision qui leur paraît pas conforme à la leur attente que tu dois y renoncer. Il vaut mieux accepter ce qu’on est.

C’est vrai que ce n’est pas toujours une chose facile que de se savoir différent et de réussir à passe outre tous les regards qu’on peut vous lancer. Mais si nous ne commençons pas par nous accepter pour nous même qui le fera à notre place ? Les gens ont un sixième vis-à-vis de ce genre de choses. J’ai eu beaucoup de mal à m’aimer comme je suis actuellement et je suis passée par les pires périodes de l’adolescence mais je pense que j’y suis arrivée. Si les gens ne m’acceptent pas comme je suis, ils pourront aller toquer à la porte du diable. Je ne me changerais pas pour faire plaisir aux autres. Je change si j’en ai envie, besoin, nécessité. Je me sens soudainement un peu plus à l’aise, je ne me rends pas compte que par réflexe, j’ai posé ma main sur lui. Je suis tellement absorbé par ces dessins que c’est naturel pour moi. Je suis quelqu’un de tactile à l’origine. Je pourrais même devenir un vrai bisounours mais certaines personnes ne supportent pas le contact. Je continue de regarder un de ces héros, dont le nom m’est inconnu et que je trouve particulièrement réussi, très joliment fait Je pourrais lui demander qui est ce personnage mais je sens sa main se poser sur la mienne et caresser ma peau je lève les yeux vers lui et hausse un sourcil interrogateur. Mais je ne lui demande pas ce qu’il fait, je me contente de chercher ma réponse dans son regard. Je ne veux pas le brusquer en retirant ma main vivement et à vrai dire, c’est une simple marque d’attention alors pourquoi s’en formaliser. Il dessine depuis ses 10 ans environ donc. Je ne sais même pas exactement depuis combien de temps je le fais. Finalement, je reviens sur son dessin.

- Ah oui, ça fait un petit moment. Et lui , c’est qui ?

Je sens que parler de dessin est bien moins dangereux que d’évoquer la cuisine par exemple mais Kat est toujours dans ma tête, comme si, même absente, elle était à mes côtés à regarder par-dessus mon épaule. C’est cruel mais j’aimerais l’évincer de mon esprit, juste parce que je refuse de pleurer devant lui, parce que ça ne m’aidera pas à la retrouver de toute façon. Je suis coincée pour la nuit et alors que mon visage s’assombrit succinctement Je sursaute en réalisant que le jeune homme pose sa main contre ma joue et même si ce contact est chaleureux. Ce geste est nettement moins innocent que le précédent et je reste sans voix un instant, m’empourprant légèrement. Je ne réagis pas vraiment plus, je lui tends simplement mon calepin et pendant qu’il regarde ce que j’ai fait, j’essaie de comprendre comment il a pu passer de méfiant à si attentionné. Je suis rassurée quand il parcourt mon carnet, cela me permet de ne pas trop me formaliser sur ces gestes. Il sourit en voyant le croquis de Kat. L’un des plus réussi et juste à côté, je l’ai dessiné dans une robe de gala. Il me parle de l’école et je ressens de nouveau cette petite gêne. Je lui réponds sérieusement mais sur un ton souriant.

- Mon dossier scolaire m’a beaucoup aidé, Tu n’as aucune raison de te montrer jaloux, crois-moi.

Il se lève et retourne dans la cuisine. C’est vrai qu’avec ça on en a oublié de se restaurer. Je range mon cahier et pose mon sac de côté, avant de tendre l’oreille car il me parle mais je ne saisis pas tout ce qu’il dit. Malgré que ? Que Kat ai disparu, n’est-ce pas ? Je me lève et marche un peu. Avec cela, je n’ai pas visité la ville. Je soupire et va récupérer ma carte sur la table. Quand j’aurais retrouvé Kat, nous retournerons directement à Atlanta sans s’acharner à continuer notre voyage. Pas de danger avec elle. Si moi il m’arrive quelque chose, ce n’est pas grave mais pas elle ! Finalement, je prends cette carte la froisse et la jette en direction du feu. Je veux brûler cette idée de tour de région, c’était une mauvaise idée.

- Je ne sais pas, je n’ai pas prêté attention à ces détails, je voulais seulement savoir où était Kat. Je comptais justement faire un tour avec elle… je…
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMar 25 Mar - 23:11


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Elle donnait raison a ma soeur et cela me donnait une raison de plus de me laisser aller avec elle. Alors je décidais de m'ouvrir, de lui montrer ce que j'etais avant ma transformation. C'est vrai que j'etais vraiment a l'opposé d'aujourd'hui. Ces temps ci je me vois surtout comme un sauvage refusant systematiquement la compagnie, sauf a aujourd'hui. Je sais pourquoi j'avais accepter la compagnie de cette fille. Elle etait tout simplement dans le besoin. Personne en ville n'avait voulu lever un seul petit doigt pour l'aider par peur du ou des meurtrier(s) qui met la terreur dans cette si paisible ville. Cela me repugnais de voir une confiance totalement destructurer par le simple fait que les vampires existent dans cette ville. Je ne voulais qu'une chose, trouver un moyen de tous les tuer d'un seul et unique coup. Une arme qui pourrait eliminer tous les vampires d'un coup, cela me ferait du bien. Mais il fallait que je me calme pour l'instant. Car la colere montait en moi... 

- Tu a bien raison. Et c'est pour ca que je n'ai toujours pas changer depuis... Enfin... Sauf que la vie nous oblige a changer parfois. Mais c on y peut rien n'est ce pas ?

Cette question etait purement retorique, je n'attendais pas une seule reponse de sa part. Je voulais surtout clore le sujet qui pourrait bien refaire sortir le loup en moi... Quand a mon petit ecart de tendresse je vis dans son regard que cela n'etait pas vraiment approprié... Alors je retirais ma main doucement par gene. Je n'osais plus vraiment croiser son regard pendant quelques temps. C'est que surtout c'etait cet isolement qui m'avait rendu tres sensible a la moindre petite attention. Comme un enfant perdue en pleine ville a qui on offret une sucrerie, il est ravis mais bien vite il redescent sur terre et pleur de ne pas avoir trouver ses parents. La c'etait a peut pret la meme chose. Ses mots et son attention me rappelait tellement mes soeurs que je me suis pris dans un elan d'affection fraternel qui n'aurait pas du avoir lieu, trop deplacer pour une premiere rencontre. Puis vint le moment ou elle me montra un de mes dessins en me demandant qui etait ce... La mon regard s'assombrit quelques secondes. C'etait un dessin de papa en train de combattre un loup garou. Passant mon pouce sur son visage c'est comme si je pouvais le retoucher encore une fois. Lacahnt un lourd soupir et ravalant ma salive je me pris une dose de courage avant de lui expliquer. 

- C'est... Mon defunt pere. Je l'imaginais toujours comme cq en chasse lorsque j'etais petit, oui j'ai toujours une grande imagination ! C'est lui qui m'a apprit a tirer.

Lorsque mon petit moment nostalgique passa et que je sentis sa tristesse je lui donna un petit signe d'affection comme elle venait de le faire. Ceci la fit sursauter et cela me fit sourire. Puis je vis son teint rougir et je me questionnais sur le raison de ce changement. Je n'osais pas lui poser directement la question a vrai dire. Sa reponse me fit sourire, elle etait donc une bonne eleve. Une fille intelligente, douce et a une tres grande sagesse. En plus de ca elle est compatissante et est sans doute l'humaine qui donnera envie a son fils de revenir d'entre les morts, quoi de mieux pour que ma mere l'adore ? Mais loin de là de la faire entrer dans ma famille, elle n'avqit pas vraiment la tete a ca et moi je ne voulais pas de ce genre de relation bien trop compliquer. 

- Aaaah une bonne élève... ! Tu a donc un bon cv, bien ca.

Je lui souris et me permis d'avoir fait une petite blague la dessus. Mais alors que je commencais a faire de la cuisine je sentis le froid revenir entre nous. Je pris donc la parole et ma question ne semblait pas vraiment adequate... Ceci je le remarquais lorsque je l'entendis chiffoner un bout de papier et le jeter dans le feu de la cheminée. Ca m'avait fait sursauter et je m'etais retourner d'un bond sans comprendre jusqu'a ce que je vis son regard et que j'ecoutais ses paroles... La je compris que je devais arreter de parler de ce genre de chose, il fallait que je trouve un autre sujet moins sensible. 

- Ok... Mauvaise question, désolé. Donc si jamais tu a besoin de te reposer et prendre une douche histoire de te relaxer tu le peux, la salle de bain et par ici...

Je ne savais pas quoi dire de plus ! A part l'aider a se calmer en lui proposant une douche j'etais comme totalement bloquer par la situation. Alors que j'etais en train de faire cuir la viande voila que j'eu droit a un exces de colere de sa part, habituellement c'etait moi le loup impulsif de l'histoire alors bon... La je ne savais pas comment calmer la chose. Les sentiments etaient comme une bombe a retardement pour moi. Alors je faisais toujours de mon mieux avec ce que j'avais. Puis j'observais le feu et vu qu'en realité elle avait louper ce dernier et que ce qui me semblait etre une carte etait par terre au coin de l'âtre. M'approchant du bout de papir je le dépliais pour observer leurs chemins... Je tentais d'étudier un peu leurs idées et ce qui pourrait etre un indice de ou se cacherait son amie... 

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMer 26 Mar - 0:13

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


La vie nous impose ses contraintes qu’on le veuille ou non et je suis tout à fait d’accord avec cela alors j’acquiesce doucement. On ne peut rien à ces changements mais ils font désormais partie de nous et il faut les accepter comme le reste sinon nous vivrions perpétuellement dans le déni de ce que nous devenons. Je ne veux pas vivre de regrets, j’en aurais car c’est parfois inévitable mais je ne veux pas qu’ils jalonnent ma vie. Je veux pouvoir vivre en m’acceptant avec mes torts, tant pis s’ils sont bien présents et si je me suis parfois trompée de route. Je ne pourrais pas revenir en arrière mais il y a toujours moyen d’arranger les choses. Je sens que je n’ai pas besoin de lui parler, ce n’est pas vraiment une question à laquelle on peut attendre que l’autre rétorque. Sa main sur la mienne, il la retire quand je pose mon regard dans le sien et je sens qu’il interprète cela comme une erreur de sa part à tel point qu’il en détourne le regard. Non ce n’était pas une faute de sa part mais cela m’a surpris. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de geste de la part d’une rencontre si récente. Je pourrais lui dire que ce n’est pas grave, qu’il n’a pas à se sentir coupable de sa réaction. Après tout, je lui ai dit d’être comme il est mais je me tais parce que je ne sais pas comment il jugera de mes mots. Je préfère donc me concentrer sur ses dessins en lui désignant ce personnage différent des autres, il a moins l’air d’un super-héros mais est un héros mais je sens que j’ai mis le doigt sur LE dessin qu’il ne fallait pas car il semble soudainement triste et je me mords la lèvre d’avoir posé la question. Mes intuitions si malicieuses m’ont encore conduit sur un chemin ardu. Je fais des erreurs même sans faire exprès Kat, si seulement toi, ma bonne étoile, tu pouvais me les éviter. Tu me manques où que tu sois. Je souffle doucement. Son père, décédé. Je sais pourquoi j’ai accroché sur ce dessin alors et je pense que le mieux c’est de lui en faire part. L’inspiration fantastique est un peu surprenante au départ mais c’est si bien fait.

- Oh désolée, je ne voulais pas soulevé de durs souvenirs… C’est que ce dessin est plus détaillé et on aurait dit qu’il avait une âme alors je voulais en savoir un peu plus. L’imagination fait partie de l’ouverture d’esprit. … Ton père devait être un excellent chasseur.

Mon souci quand je blesse quelqu’un ou que je sens que j’ai fait une petite erreur, c’est que j’en ressens immédiatement les effets et c’est peut-être cela qui accentue ma tristesse pour Kat. Elle aussi c’est le dessin qui l’a fait réagir, c’est peut-être parce qu’il dégage des émotions importantes. Un brin de douceur, d’amour pour une sœur de cœur et une touche d’éclat. Kathleen est un petit ange de lumière pour moi. Je ne veux pas la perdre … ! La main du chasseur frôle ma joue et ce contact a finalement provoqué un léger émoi que je ne sais pas comment traduire. Je m’inquiète souvent pour les autres mais c’est vrai qu’en dehors de Kathleen, il n’y a pas grand monde qui se soit soucié de mes émotions. Je ne les montre pas forcément. Là c’est différent, ça touche à une des personnes qui m’est la plus précieuse. Je me secoue un peu pour reprendre ma contenance et souris faiblement quand il parle du fait que je sois une bonne élève. Oui sérieuse et appliquée mais pas tête de classe non plus. J’appréciais d’être entourée des autres, de me porter volontaire pour certaines responsabilités. Je suivais le cours normal des choses de façon assez monotone. Il n’y a qu’en dehors des cours où tout était différent. Je soupire.

- Il en faut bien. Sauf que je viens d’abandonner mon année et que cela va faire un peu tâche désormais. Tsss … un cv inutile !

Une fois éloignés, pendant qu’il s’affaire, je sens mes inquiétudes revenir par bribes, comme si les ténèbres revenaient dès qu’il n’y avait plus de barrières pour les en empêcher. Pour couronner le tout, sa question me fiche le cafard même s’il n’avait pas clairement l’intention de me replonger dans ce sujet. Il le dit clairement qu’il est désolé et je prends sur moi, me massant doucement les tempes. J’envoie valser notre carte de la Géorgie sans le moindre remords. Je sens qu’il essaie de me venir en aide et j’apprécie mais avant de faire quoi que ce soit, je prends mon calepin et griffonne un peu. J’ai besoin d’évacuer l’image de Kat parce qu’elle est devant moi en train de pleurer, les yeux rougis, les mains crispées sur son médaillon d’or de baptême et j’entendrais presque ces sanglots. Moi aussi j’ai une imagination débordante mais j’ai peur que des fois celle-ci se révèle exacte alors sans réfléchir, je dessine. Ce n’est pourtant pas ce que j’ai en tête que je dessine mais quelque chose de plus apaisant et comme à ce jour, je suis un peu perdu, j’esquisse rapidement quelque chose que je retravaillerais sans doute plus tard. Une cheminée, une jeune femme de dos et en face un jeune homme souriant qui observe un livre. Je viens de retranscrire ce qu’il s’est passé tout à l’heure comme si j’avais pris une photo. Parce que j’aimerais bien garder une trace et que ce moment de partage m’a paru important. Je pose finalement le carnet sur la table, prend mon sac et me lève.

- Je crois qu’une douche me fera du bien en effet.

Je m’éclipse, prenant mon dos pour faire le vide mais une fois la porte repoussée, je me laisse glisser contre elle et je me mets à pleurer, sans bruit. Je colle mon sac rempli d’habits contre mon visage et laisse mes larmes s’y éponger lentement.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Léo E. Hawkins
Member › I am a padawan
Léo E. Hawkins
J'ai posté : 43 Âge : 19 ans Métier : Je fais le mort, ca se voit pas ?! Situation civile : Célibataire Race : Lycan Célébrité : Steven R. McQueen Pseudo : Ezy Crédits : Lily, Bazzart & Tumblr

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMer 26 Mar - 11:15


∞ ne jamais venir dans mon dos comme ça !

eleanor & leo



 
Elle etait désolée ? Il ne fallait pas. Ce n'etait pas vraiment une mauvaise chose ce souvenir. Cela me fit retomber en enfance et cela me faisais du bien de me dire combien c'etait facile en ce temps. Mon pere chassais que la nuit alors je l'attendais dans mon lit qu'il rentre. Et lorsque j'entendais la voiture je venais vite a ma fenetre pour le voir triomphant. Quand j'etais gamin je ne comprenais pas trop ce qu'il chassait la nuit. Puis en grandissant je me suis imaginer des trucs et au final mon imagination etait bien reelle... Puis une nuit pa soeur revint toute seule de la chasse, en larmes. La je compris qu'il venait de se passer quelque chose. Ma soeur cela ne faisait pas longtemps qu'elle chassait alors perdre son mentor avant la fin de sa formation c'etait quelque chose de tres difficile a vivre. Puis j'entendis les pleures de ma mere dans le salon en bas. Je n'avais meme pas oser venir voir ce qu'il se passait, j'avais peur du pire. Lorsque mon pere fut enterrer je restais la pendant des heures assit par terre devant sa tombe. Les genoux recroviller contre mon torse je tentais de comprendre du haut de mes 7 ans. Puis les années ont passer et de la douleur je la changeais en admiration devant mon pere.

- Oh non c'est pas grave. Ca me rappel plus de bons souvenirs que de mauvais.

Pour ce qui etait de son parcour scolaire il est vrai que l'abandon n'etait pas vraiment une bonne idee. Mais c'etait facilement rattrapable je pense, surtout si elle avait une bonne excuse. Puis je ne me faisais pas de soucis pour elle. Elle avait du talent et elle pourrait trouver du boulot bien vite avec ca. Ou alors avec son bulletin elle pourrait etre professeur de soutien pour des classes du colleges. Cela me semblait etre une bonne idée en fait. Mais je ne me permettrais jamais de decider pour elle. C'est elle qui faisait ses choix et tracait sa route. Apres tout si elle voulait vraiment continuer ses etudes elle l'aurait fait en refusant ce voyage non ? Je pense qu'elle avait un tempéremment assez fort pour refuser une telle offre. En fin de compte je n'avais pas vraiment du souci a me faire en ce qui la concerner. 

- Tu trouvera une solution, j'en suis sur.

Colere et tristesse, voila ce que je ressentais chez elle. Je la vis griffoner quelque chose sur son carnet puis elle le posa sur la table. La carte ne me donnait aucuns indices, sauf qu'en effet la ville ne faisait pas partie de leurs projets. Puis elle alla a la douche comme je lui avais proposer. J'en profitais donc pour aller voir par curiosité ce qu'elle etait en train de dessiner, je m'attendais au pire... Certes je n'avais pas vraiment le droit de faire ca alors je l'ouvris sans pour autant le prendre en main, comme ca la position dans laquelle elle l'avait posée resterait inchanger. Je vis un portrait de nous deux... Cela me surpris énormément car je ne m'y attendais surtout pas. Je souriais de voir une belle image et mon sourire sur ce croquis me surpris. Je n'avais pas remarquer mais je parraissais vraiment en piteux etat devant elle. Elle me voyait donc ainsi ? Un pauvre ermite qui a du mal a sourire ? Ce n'etait pas moi ca. Ceci me fit reagir, voir ce dessin fut un choc pour moi. C'etait la premiere fois que je me voyais depuis ma transformation, ce fut pour cette raison que je n'avais pas de miroir, meme dans salle de bain. Je ne voulais pas voir ce que j'etais devenu. En voyant cela je me suis dis qu'il fallait que je reagisse, que je fasse quelque chose ! Alors je pris la decision de me reprendre en main. Refermant son cahier je me mis a remarquer qu'en realité il n'y avait aucuns sons de jet d'eau dans la salle de bain. Alors je m'avancais doucement de la porte et tapota doucement afin de ne pas l'effrayer. 

- Ca va aller ? Tu a besoin de quelque chose par hasard ? N'hésite pas je suis la.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Kitsyne
Member › I am a padawan
Eleanor Kitsyne
J'ai posté : 142 Célébrité : Ksenia Solo Pseudo : / Crédits : shiya

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] EmptyMer 26 Mar - 14:14

Léo E. Hawkins & Eleanor C. Kitsyne
Seriously who wanna shoot me ?


Je ne sais plus pourquoi nous nous sommes arrêtés ici, à Twin Cover. Nous passions simplement par là, je crois et l’endroit avait l’air agréable, cela nous faisait une pause parfaite. Il suffisait de repartir à temps pour atteindre la prochaine ville… Comment aurais-je pu deviner qu’en posant temporairement les pieds dans ce bar, je perdrais Kathleen, me sentant prisonnière de cette ville. J’aurais du comprendre que je faisais encore mauvaise route mais je suis têtue et je t’ai suivie sans ouvrir les yeux. Assise contre cette porte, j’ai tout le loisir de laisser échapper mes sanglots et d’étouffer le bruit dans mon sac. Personne ne sait où elle ou personne ne veut me le dire mais on ne disparaît pas comme ça. Une jolie blonde ne passe pas inaperçu. Pourquoi n’y e-t-il aucun client qui m’ai donné un indice, pourquoi ils prétendent tous ne pas l’avoir aperçu ? Ils se protègent de quoi au juste ? Je ne vais pas les accuser eux. Je ne comprends pas, je ne comprends rien. Elle ne peut pas s’être évaporée en plein jour, je croyais pouvoir la retrouver avant que tombe la nuit. Mon cœur me fait douloureusement souffrir. Garder espoir quand les heures défilent ce n’est pas mon fort.

Je me souviens parfaitement de la première fois où nous nous sommes promis d’être toujours là l’une pour l’autre. Nous étions de bonnes amies, très proches mais pas tant inséparables à cette époque. Elle sortait avec un garçon que je ne supportais pas alors nous nous voyons quand ils n’étaient pas collés l’un à l’autre mais je la voyais devenir de plus en plus distante et elle ne voulait pas me dire pourquoi. Elle faisait de son mieux pour me sourire mais je sentais que ce n’était pas vrai mais je ne voulais pas la brusquer. Je n’avais pas su déchiffrer tous les signes mais je me méfiais de son comportement, jusqu’à ce que je me décide à aller chez ses parents, la voir. Elle était à deux rues et son copain l’était également, je me suis dit qu’elle avait déjà de la compagnie et que je pouvais faire demi-tour sauf qu’elle semblait terrifiée alors je me suis lentement approchée. Je les ai salué comme si de rien n’était, j’ai demandé ce qu’il se passait Soi-disant cela ne me regardait pas. J’ai attrapé la main de Kat et je lui ai simplement dit : « viens, on rentre ! » en l’entraînant derrière moi, marchant en direction de chez ses parents. Après… ça a un peu dégénéré parce que son copain n’était pas décidé à la laissé partir alors il lui a violemment saisit le poignet et je l’ai entendu pousser un cri douloureux qui m’a fait tant de peine… Je me suis retournée et j’ai donné un coup de genou là où ça fait mal pour qu’il lâche mon amie en soufflant à Kat d’aller chercher son père. Il est arrivé à temps, la police a facilement retrouvé ce type et moi, j’ai eu de la chance de ne finir qu’à l’hôpital. Kathleen s’en est toujours voulu, elle a beaucoup pleuré mais je lui ai dis que je lui en voulais pas au contraire, que j’étais contente qu’elle aille bien et que si c’était nécessaire, je le referais. Je lui ai dis que je l’aimais comme ma propre famille et qu’on ne laisse jamais de côté les membres de notre famille. Et c’était vrai, j’ai une notion du danger qui me rend parfois inconsciente, cela dépend du péril. Cet après-midi, j’ai eu une belle frayeur en voyant ce gars armé et ensuite en accusant sa brutalité mais je suis toujours là. Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas fui et je suis même venu jusque chez lui. Le danger me fait légèrement peur mais ne me fait pas fuir. Avec Kat, je lui ai promis que je serais toujours là si elle en ressent le besoin, que je ne la laisserais jamais tomber. Je n’aime pas vraiment les promesses : je viens de briser la notre. Aujourd’hui, je l’ai laissée tomber et voilà le résultat. Entendant que le jeune chasseur toque à la porte, j’essuie mes larmes et fais de mon mieux pour parler normalement. Je ne sais pas pendant combien de temps, je me suis laissée aller à pleurer mais je n’en ai pas le droit ! Je ne dois pas être fragile.

- Oui, ça va, merci. D’accord.

Je sors mes affaires de mon sac, soupire et me décide à faire ma toilette. L’eau semble un moment me détendre mais je sais que physiquement j’aurais un air épuisée et les yeux rouges et je ne vois pas comment je pourrais effacer ça. Je soupire, finit de me rincer. Changeant de haut, j’enfile un sweat à manches longues, me permettant de ne pas remettre mes mitaines que je range dans le sac. Hésitante, je soupire et sors finalement de la salle de bains. Sans dire un mot, je vais poser mon sac dans un coin et regarde sur la table. Mon carnet, le téléphone et le carreau : un objet pour moi, pour elle et pour lui. Je reste un instant immobile puis récupère le téléphone et ses strass horrible qui me font tristement sourire avant de le déposer dans le sac. Il n’y a plus de batterie et le cœur me rappelle trop Kat pour le laisser ainsi visible. Je récupère mon carnet et ajoute deux trois mots dans les pages avant de regarder le carreau.

- Je range ça où ?

Je me tourne vers lui et m’approche doucement pour voir ce qu’il fait. Pas trop prêt pour ne pas qu’il se sente dérangé et je souris doucement et décide de rendre les choses plus légères. Parce que si jamais il se rend compte que je suis triste, il va peut-être être mal à l’aise et je n’ai pas envie de retomber là-dedans.

- Bon tu t’en sors avec le repas où je vais devoir t’aider au risque de perdre une main ?

Et j’ai autre chose à lui demander, parce qu’après tout ça me semble important. Ça revient presque à des histoires de droit à l’image et je n’y ai pas trop prêté attention tout à l’heure alors qu’en général, je demande toujours avant. Je ne sais pas j’ai juste suivi mon instinct.

- Dis-moi, si je t’ai dessiné ça ne te dérange pas ?
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty
MessageSujet: Re: Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]   Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Seriously, you wanna shoot me ? [pv Léo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» Riley ∇ You shoot me down. But I won't fall.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Know Thy Enemy :: Twin Cover, Ouest :: La forêt-