Erik & Aimee

« Quand nos pensées nous torturent afin de protéger.   » ► Aimee

Congé comme tu me sembles si doux ainsi prononcé. Après quelques mois déjà de passer j’avais enfin une pause, un moment de dire Stop! Ça suffit! Pas de boulot pour ce soir en plus de ça, pas la peine de vous dire que mon chandail de laine ainsi que mes leggings noirs sera fortement apprécié pour aujourd’hui. C’est en me réveillant avec l’alarme de mon cadran assourdissant de matin que je sautais du lit, sautant dans la douche et me préparant pour les cours que je passais la porte, sac à mon épaule. Au passage dans la cuisine, je j’étais un bref coup d’œil à mon horaire et avec stupéfaction je regardais les lettres noires en majuscule dessiner sur l’horaire… CONGÉ. À cette heure, ces lettres semblaient ne rien dire et c’est après quelques minutes à les regarder, comme si j’attendais un signe distinctif de cette écriture; que je laissais glisser mon sac de mon bras et me retira jusqu’à ma chambre. La fatigue semblait me prendre tout à coup et c’est en risquant de tomber dans les escaliers que je réagis. Je sautillais jusqu’à ma chambre dans le sous-sol et laissais voir au passage une danse de la joie qui aurait pu clairement faire sourire les dieux.

Grâce mâtinée, comme tu m’as manqué! Enfilant mon chandail de l’aine blanche assez longue, si grand qu’on aurait pu clairement embarquer deux dedans, je me dirigeais vers la cuisine afin de m’emparer d’un morceau de pain ainsi que du nutella dans l’armoire. C’est en dégustant ce délice que je constatais à quel point je prenais plus la peine de déjeuner le matin. Dire que j’avais abandonné mon meilleur ami de chaque matin. Je m’en excuse chère tartinade de chocolat. Je pouvais enfin terminer mes devoirs à rendre pour mes cours et heureusement, car je commençais à être clairement en retard. Je n’ai d’ailleurs jamais réussi à terminer mes trois devoirs en aussi peu de temps depuis mon arrivée à l’université. Le sommeil c’est la clé! Sautant sur le sofa, je me réfugiais dans ces coussins moelleux, couverture sur moi, je me claquais des films d’horreur à en faire frissonnés et sa me faisait clairement pensé à dans j’étais gamine. Je vois encore notre père débarqué dans le sous-sol, regardant Erik qui affichait un énorme sourire et lui faisant la morale sur ces films à ne jamais me présenter à mon âge.
‘’ Si elle fait des cauchemars sa sera de ta faute! ‘’ Je le vois encore là sur le bord des marches à pointer Erik du doigt. Il n’était pas fâché non, mais disons qu’il avait raison, mes cauchemars étaient déjà assez nombreux comme ça. Mais ce qu’il ne savait pas est que c’était moi qui désirais les écouter. Erik et c’est tour me faisait toujours hurlé à la mort ce qui faisait rire notre père, mais en essayant de resté sérieux il disait que ce n’était pas gentil.

Ce souvenir m’attristait, car je sais que je ne verrais plus jamais mon père arrivé en bas et s’asseoir à côté de moi en plein milieu d’un film. Il ne me posera plus aucune question, car il ne comprenait rien. C’est sûrement ces petits moments insignifiant, mais si important qui me manqueront tout autant que sa présence, ces rires, son orgueil, mais aussi cet amour inconditionnel qui ne saura plus jamais présente. Puis je pensais à Erik. Depuis la mort de notre père tant de choses se sont bousculées et je n’ai pas eu le temps de voir, discuter avec lui afin de m’assurer de comment il va. Comment il prend tout ça. Il me manque énormément, mais les études, mon boulot et Skëggi, mon légèrement éloigner de la demeure, de mes habitudes, de ma présence… C’est à ce moment que je m’en veux terriblement. Comment j’ai bien pu laisser ça de côté? Moi qui suis si accès sur la famille, me voilà que j’ai reculé pendant un bref instant. Essayer comme je peux de me rassurer, de voir autrement, mais aussi de pleuré en silence sous cette perte de nouveau. Je me suis reculé, je me suis renfermée sans même pouvoir réagir, me dire non! Ressaisis-toi! La peine sans doute… J’avais besoin de prendre un peu de temps, je crois.

Assise dans le sofa, j’attrapais mon portable et envoya un message à mon frère lui annonçant que j’ai congé et que je suis à la maison. Message subtil de le voir? Certainement! ► BAUDELAIRE

made by pandora.